Comme dit la promo pour le vaccin, on peut discuter de tout, mais pas des chiffres, ce qui est une connerie, pondue par une tête carrée, parce que les chiffres, hein ? ils varient comme le virus, il y a ceux de la police et les autres... des fois ça fait le grand écart.
Tandis que la mort, c’est une certitude. Y’a pas à discuter. On ne sait jamais quand, ni comment, mais on sait que !
L’effet Belmondo ? Le type tellement formidable, tien, Le Formidable, ç’aurait pu être un titre de film pour lui ! Donc, le type tellement formidable, populaire, aimé de tous et de chacun, invalidé en grandes pompes, récupéré de l’au-delà pour les nécessités électorales du moment, qu’on le croyait éternel.
D’ailleurs, où en est-on avec Delon, l’autre Formidable ? Je sens qu’il pourrait y avoir baston, si Delon n’est pas traité au moins aussi bien que son ennami, selon la presse, son ennemi selon la Gaumont.
Faut pas déconner, Bébel détestait l’armée, les militaires, les flonflons, le kaki, et on lui joue la Marseillaise, et la sonnerie aux morts devant tout le monde. Delon, engagé dans la marine, très jeune, avant d’être incorporé dans l’armée de conscription, il va avoir droit aux 21 coups de canon ? à une homélie à la Malraux pour l’entrée de Moulin au Panthéon ? ce sépulcre, où de nos jours, on entre comme dans un moulin.
Delon, a fait l’Indochine, pendant que Jean-Paul, faisait le Brésil, dans l’Homme de Rio. Le macronisme panthéoniseur, doit se gratter le plat du crâne, où le dessus du carré, si vous préférez, pour pas rater la delonisation d’Alain.
Pourvu qu’Alain casse sa pipe sous Marine, parce qu’elle, saura lui faire remonter les Champs-Élysées sur une prolonge de canon, et le faire emballer dans un monument de marbre, à poser à côté de celui du petit Corse. DANS les Invalides, mon Paulo, pas dans la cour, et pour la vie éternelle, celle des pierres, pas pour le temps d’un gargarisme électoral du bon Manu !
Je disais, je pense à ma mort. Pas que j’aie la trouille, je m’en fous, faut bien que ça arrive. Mais comme je serais caduc, je saurais rien de ce qui se passera, question larmes, racontars, faux-cultisme et autres badineries funéraires ! J’aurais pas l’info, c’est ça qui me dérange.
L’âme, vous savez ce machin qui fait qu’on bouge, ou pas, qu’on cause ou qu’on ferme sa gueule, qu’on soit con ou Greta, c’est ça, qui est vivant en nous. Le reste c’est un squelette, des muscles, des viscères, et divers autres accessoires, élastiques et liquides, sans compter les prothèses et autres ferrailles.
Quand tu meurs, ça veut dire que ton âme supporte plus ton corps, alors elle joue cassos.
Toi t’es comme un con, à même plus pouvoir rien faire, voyez ? c’est ça qui gratte. Perdre mon âme, c’est pire que mourir.
Y’en a qu’ont de la chance, ils restent connectés via les réseaux de l’au-delà, Dieu, et sa bande d’alias, et ses personnels zailés.
Regarder un mort, s’il est pas mutilé, ça fait pas peur, le gars ou la fille, c’est plus qu’une chose, un objet. Sans âme, nous ne sommes rien que de la matière froide, une résine à forme humaine, un truc d’art contemporain.
D’âme, il en reste des bouts, crois-je, puisque les ongles, les cheveux, et les poils de cul, continuent de pousser, même quand l’âme est barrée… mais pas beaucoup, pas assez pour faire plus que du velu.
Donc, ma mort. Comment ? That is the question. Quand, je m’en fiche un peu, parce que je n’aurais pas le loisir de contester, ni de faire valoir un droit à différé. La faucheuse est intransigeante, si tu pars, c’est sans possibilité de retour.
Oui, comment ?
L’idéal c’est la crise cardiaque massive. Mon dentiste d’il y a longtemps, turfiste et fabriquant de capotes, est mort face à la mer, dans sa maison de plage, en trois secondes. Il venait de baiser, s’est levé pour aller chercher un truc à boire dans le frigo, et il est mort. Il a fait chier personne.
C’est comme ça que je veux mourir. La longue maladie, les séjours à l’hosto, tout ça, beurk... c’est ni une vie, ni une mort...
Il faut mourir avec élégance, c’est à dire vite fait, avant la décomposition.
Bon, je me doute que ma mort, est un sujet que je devrais discuter avec moi-même, c’est intime. Je vous lâche sur cette pensée de Sénèque que je fais mienne, après la mort, il n'y a rien, et la mort elle-même n'est rien.
A part de ça, drôle de saison que nous vivons là. Les exégètes du monde d’après, surtout ceux qui font profession d’expert et de politicien, n’avaient pas vu venir, la pénurie de main d’œuvre dans plein de secteurs d’activité, la dislocation par pans entiers de certains métiers, notamment dans le secteur du soin, des centaines d’infirmiers, de brancardiers, d’ambulanciers et autres premiers de corvée ont balancé leur blouse, pour faire autre chose que de subir le foutage de gueule dont ils sont l’objet depuis des années.
On apprend aussi que les super riches ont parfois triplé la valeur de leurs avoirs dans la période de la pandémie, et que dans les 10 dernières années les salaires ont augmenté moins vite que l’inflation.
Comme dit la pub à la con du ministère de la santé, on peut discuter de tout, mais pas des chiffres !
C’est les gilets, qui vont pas être contents, l’essence dépasse parfois les 2 euros par litre, le prix de l’énergie, gaz, électricité grimpent, les prix des fruit zélégumes font du téléphérique, l’immobilier inflate, tandis que l’inflation est dans un courant ascendant...
Sur France cul, Raphael Glucksman et Stéphanie Rosa, expliquent la dissolution des idéologies et la caducité des partis politiques à raison de la submersion de la pensée politique par la vague néo libérale. Le monde a changé, plus personne ne songe à intégrer un collectif, la démocratie elle-même est questionnée, puisqu’on ne se réunit plus pour discuter, élaborer des idées, des projets, voter démocratiquement pour les mettre en œuvre.
Bref, que des bonnes nouvelles, avec, en plus, que j’apprends que le maudit Covid que j’en ai été malade au mois doute, est super vicieux, parce qu’il fouille partout dans ton corps, et donc dans le mien, cherche des poux dans ton foie, ta rate, ton cerveau et même sur ta tête.
Le salaud te lâche pas, pendant des mois, une vraie teigne.
Mon doc, compétent et sympa comme tout, me dit que je l’ai échappé belle parce que j’ai eu une forme sévère du delta, sinon j’aurais pas perdu 8 kilos, et que je suis dingue de pas me vacciner.
Quand je lui ai dit que j’étais pas anti vaccin et que c’est pas ma faute si j’avais pas encore pu me vacciner, j’ai vu qu’il était vexé que je le prenne pour un con.