Seuls quelques rares français, en général des communistes et des syndicalistes, des poètes et des marginaux, ont lutté contre le nazisme. Les autres étaient des collabos, des nazis, des pétainistes, des racistes, des antisémites, des lâches.
A distance, pour être honnête, je me demande lequel de ceux-là j’aurais été.
C'est d'une voix enrouée, que le Macron en campagne, déclame des machins à la Malraux, à la grande joie des veaux, dont parlait le fameux Général de Gaulle, le Johnny Hallyday de la campagne présidentielle de 2022.
La tartine est épaisse, l’itinéraire compliqué, la place de l’Etoile, les Invalides, les Champs Élysées, puis, enfin, le Mont Valérien. Ouf ! Moins on en a plus on en étale, c’est comme qui parle de cul à longueur de temps est sûrement plus un branleur qu’un baiseur. L’expérience valide en général ce genre de précepte.
Grand remplacer les Français par des gens qui ont un cerveau et de la mémoire...
La bonne nouvelle du jour est qu’un million deux cent cinquante mille lettres adressées au Père Noël sont parvenues en 2020, dans la BAL de la machine à fumée, l’année dernière. Consommer ça doit commencer tôt.
Quand j’ai raconté à mes enfants que je recevais à Noël, une orange et deux papillotes à côté du paquet contenant le jocadi, un cadeau partagé par tous les enfants, ils m’ont regardé comme si j’étais un Men In Black ou Thomas Pesquet. C’était à la fin des années cinquante du siècle dernier.
Y’en a marre de désespérer de l’humanité, de la connerie généralisée, de l’incurie des dominants, de l’insagesse de ceux qui devraient utiliser leur cerveau à autre chose que posséder plus.
Où sont les vrais gens, où est l’humanité ? Est-ce cette foule qui fait la queue pour acheter un pull, un cookie à la con, un donut, rue de Rivoli ?
Ce soir, Fabienne de France Inter, propose une discussion sur le bonheur. On s’en fout, si je peux le dire comme ça.
Maintenant que le capitalisme, le néo-libéralisme, et tout ce qui s’essuie, ont grand remplacé les citoyens par des consommateurs, la politique par un spectacle de mauvais goût, l’information par de l’opinion frelatée, diffusée par des robinets qu’on a oublié de fermer, l’humanité est prête pour le grand saut dans le néant du progrès, la démocratie algorithmique ... le bonheur, quoi !
Il paraît que les enfants sont endoctrinés à l’école, dixit le Figaro, sans blague ? Les enfants, c’est des adultes en gestation dans l’utérus de la bête productiviste. Y’a qu’à lire ma précédente livraison sur le sujet.
Les discours de haine des Zemmouristes, ont fini par se muer en brouhaha, perdre leur sens, dévoyer leur objectif, fatiguer les plus endurants, démobiliser les plus militants. Le type qui répète comme un disque rayé les mêmes 40 mots de son vocabulaire haineux, les mêmes formules, les mêmes imbécilités, ne se rend pas compte qu’il joue contre son camp.
Un enfoiré comme ce juif erreur, devrait comprendre que la daube qu’il rabâche à longueur de temps, aurait pu être le socle d’un reste à dire programmatique, politique, un contenu crédible, potentiel, traçant un chemin plausible vers un premier tour remboursé par nos impôts.
Mais ce type est une baudruche, une sorte de rien du tout que la société du spectacle a mué en polémiste, puis en ambitieux. Il va chuter lourdement, sa fin est certaine, quoi qu’en pensent ses thuriféraires et ses soutiens.
A part de ça, on abuse du Perche, de la beauté inracontable de ses paysages. Nos longues marches dans la forêt, nos pas foulant la couverture de feuilles dorées qui recouvre le lit de l’automne, sont une danse chorégraphiée par des elfes dont les mouvements font frissonner l’air ambiant.
Je me réjouis, chaque jour, de voir que le ciel ne nous est pas encore tombé sur la tête, que le soleil s’est levé, je remarque que la lune, elle, ne s’est pas couchée. On voit les deux astres, presque dans le même plan, lui brillant, encore chaud, allongé sur un coude, à la romaine, et elle, pâlotte sur le fond d’un ciel bleu uniforme, à cause des nuits blanches, parcourant son orbe comme on tricote une écharpe, lentement mais sûrement.
Promenons-nous dans les bois, pendant que le loup n'y est pas, si le loup y était, il nous mangerait