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Billet de blog 17 janvier 2021

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Ma chronique #11

L’ENA serait un moule dont sortent des pièces identiques, des clones intellectuellement et moralement déterminés par l’école - créée en 1945 par un décret du Général de Gaulle dans le but de démocratiser l’accès à la haute fonction publique, l’ouvrir à ce qu’on appelle aujourd’hui la diversité -,

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... comme si l’école de la République, de la maternelle à l’université n’était pas aussi un moule, qui façonne les esprits, modélise les « valeurs » et où se forment les opinions.

Pourquoi alors, s’en prendre à un moule plus qu’à un autre, fustiger ces grands commis de l’État qui seraient les vrais dirigeants du pays, ceux que nous avons élus n’étant que des figurants ?
Mon humeur, n’ayez crainte, ne me porte pas à faire une exégèse ou même à poser un diagnostic. Je veux juste souligner que certaines décisions annoncées dans une pompe surannée, par le président ou son 1er, objets des agacements portés par les cornes médiatiques, ne sont pas le fruit de l’intelligence univoque produite par l’amas de cerveaux exénateux.se baignant dans la bassine gouvernementale.
Non, mon bon monsieur, non « ma bonne dame. Les conseillers, d’où qu’ils viennent, pris dans leur ensemble, voire dans leur totalité, comme les visiteurs du soir, sont un outil. Sorti de deux moules : l’école de tous, et l’école de l’élite, celle qui aurait dû (cf ligne 3 du §1).
En l’espèce celui qui détient le pouvoir obtenu par le suffrage majoritaire, a le droit d’utiliser cet outil comme bon lui semble.
Voilà, voilà, c’est tout !


C’est l’homme qui fait le moule pas le moule qui fait l’homme. Et la religion, les croyances, l’Édit de Nantes, - cet avorton de laïcité -, sa révocation, les idoles et les idolâtres, les amoureux de Dieu, la Loi de 1905, le droit de croire et celui de ne pas croire, le créateur … Le prurit zemmourien, les dessins nobles ou ignobles selon l’angle du regard, les anathèmes, les violences barbues ou glabres, séniles ou infantiles, perpétrées au nom d’un Dieu, celui-ci ou celui-là, parce qu’il est là à vous attendre en barbe blanche bien taillée ou noire et hirsute, pour vous donner tout ce que vous n’aurez pas eu dans la vallée de larmes qu’est votre existence terrestre.
Moi, je reste stoïque, incroyant, sûr d’une chose : c’est l’homme qui a fait Dieu pas le contraire. Bon, et puis ces rues de Paris, semi-désertes, vagabondées par des policiers en civil, d’autres à vélo ou en auto, qui vous sermonnent pour le masque. Ils le font en s’excusant presque, quand ils ne vous verbalisent pas derechef.


On discute, à distance, comme des pestiférés, inquiets de n’être pas compris à cause du bâillon. On pose vite-fait la ficelle derrière l’oreille et on reprend la route comme des tricheurs, parce qu’au prochain croisement on tombera le masque, à nouveau.
Ces traversées de Paris que l’on fait en redoutant, clandestins, le cri : « Jambier !!!! 45 rue Poliveau !!! », ces subterfuges que l’on cherche pour échapper au geste à piste, la clope ou le sandwich tenant lieu d’excuse valable.
On recense les boutiques ouvertes, comme ce Leroy Merlin bondé de la rue Rambuteau, ou ces épiceries bio, elles aussi bien achalandées où se pressent des familles entières, caddies et trottinettes, poussettes et skate- boards.

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