Il est question de gens, qui, s’étant posé la question, que faire avec mes milliards ? , se sont ont répondu à eux-mêmes, tiens, si j’allais faire un tour à 90 kms du sol, pendant 2-3 minutes ?
Le sujet ne vaut pas mieux qu’un commentaire, pardon, un reportage, sur le Gumball 3000, cette course de riches imbéciles qui consiste à parcourir les réseaux routiers d’Amérique et d’Europe, une sorte de Paris Dakar clandestin, au volant de Testarossa, Porsche et autre Bugatti, à fond la caisse.
Le mot milliardaire, revient une douzaine de fois dans la voix exaltée d’une Florence Paracuellos, qui abandonne sa dignité de femme et de journaliste, sur l’autel de l’audience. Parce que l’info ne vaut pas tripette, un vol même pas spatial, mais comme il y a milliardaire dans le non-événement, ça change tout.
Pas un, ou une journaliste, pour interroger la totale vacuité des projets suborbitaux de ces deux clowns, auxquels le monde médiatique, voue une idolâtrie obscène.
Qui demande à ces deux milliardaires, s’ils n’auraient pas pu, avec l’argent, massivement détourné des contributions publiques auxquelles leur permettent d’échapper les magouilles de l’optimisation fiscales, acheter des doses de vaccin, et les transporter dans leur LEM de pacotille en Afrique, au lieu de faire les cons dans une pas fusée ?
Qui leur demande pourquoi ils ne vouent pas cet insupportable surplus d’argent, à faire la preuve que l’hyper-richesse, n’est pas incompatible avec l’humanité, l’empathie, la solidarité, au lieu de se faire transporter le temps d’une courte chanson, en haut du ciel ?
Ces gens-là, à force d’être léchés, embaumés vivants, adorés, se prennent pour des dieux, c’est ça le sens de leur projet commun : regarder, depuis le ciel, même le temps d’un coup d’œil rapide, cette planète, qu’à eux deux, ils peuvent acheter.
A part de ça, comme disait ... Nous avons de bonnes raisons de nous inquiéter. L’obligation de se faire vacciner pointe son nez. Le CPE, va nous expliquer ce soir, le pourquoi du comment il va falloir devenir des clients de Pfizer, et autres Astra Zeneca, faute de ne pas pouvoir voyager, bouffer au resto, aller au concert, et j’en passe. Ça, c’est pour tout de suite, histoire d’en finir avec les restrictions qui font du mal à l’économie.
On a l’impression que Macron joue à tester la population sur sa résistance à une oppression totalitaire qui ne dit pas son nom, ni son non. Accepter le dictat du vaccin obligatoire, c’est courir le risque de voir se multiplier les obligations, rendre indiscutable, sans alternative, les caprices dictatoriaux de nos dirigeants. Pourquoi le prochain roi de France, se priverait-il, à l’apparition du C20, d’obliger tout le monde à se faire shooter ?
Dans le monde idéal de nos dirigeants, un bon peuple est un peuple vacciné. Mais, au fait, pourquoi faut-il vacciner ? Et ben, mon bon monsieur, si on veut que le libre-échangisme, la finance mondiale, le commerce tous azimuts, l’économie de marché, bref la fange capitaliste et libérale, dans laquelle se vautrent les marchandiseurs du monde, poursuivent leur croissance, il faut vacciner. Vous comprenez bien, quand même, que c’est une condition sine qua non, d’un retour à ... ben, oui, mais un retour à quoi ?
Vous voyez, la relation métaphorique, entre Branson, Musk et les autres, leur voyage, en-dessous des étoiles et la nécessaire montée en puissance des forces du commerce et de la consommation ?
Il me faut les forêts ! – Donnez-moi [l’impôt sur] l’arsenic, je vous cède les nègres ! Ainsi parlaient les ministres, quand Ruy Blas surgissant du cabinet dans lequel il se dissimulait, commença son, bon appétit messieurs !
Où es-tu, Ruy Blas ? Qui dénonce la bêtise, l’ignardise, l’inconséquence, des politiques qui conduisent leurs pays, et le monde dans les abîmes ?
Où est la force contraire, sans laquelle, il ne peut pas y avoir d’harmonie, d’équilibre, de justesse et de justice ?
J’apprends que la France, une info décochée en 28 mots, bien après celle sur le vol de Branson, est un gros exportateur de bois, surtout vers la Chine. Chez nous, on déforeste à raison de 140 000 hectares annuellement, en coupe rase. Alors la filière bois souffre, parce que la demande chinoise fait monter les prix. On ne peut plus acheter une planche bien de chez nous, il faut payer au prix fort du bois d’importation. C’est la même chose avec plein d’autres matières premières.
Marcher sur la tête, ne fait pas mal aux cheveux, sinon, ça fait longtemps qu’on aurait arrêté !