Le petit gars a dit, IL N’Y A PAS d’ALTERNATIVE, paraphrasant l’horribilis Thatcher, There Is No Alternative, réduit à l'acronyme TINA, ce qui donnerait, en français INAPA, un acronyme qui dit le contraire de sa version développée.
La droite ultra conservatrice, la finance, les banquiers et autres requins du capitalisme, en ont assez d’attendre que le virus Covid, dont ils ont provoqué l’apparition et la diffusion planétaire, se dissolve dans le Pfizer, au gré de l’envie, du libre-arbitre, de la liberté de décider, en son âme et conscience, du salaud de populo.
Il faut, coûte que coûte, que chacune et chacun comprenne, le vaccin vs la liberté, il n’y aurait pas d’alternative à cette injonction, qui marque bien que Macron et sa bande, ne sont que des marionnettes. Il serait amusant de connaître ceux qui ont la main au fond de leur cul, et qui les font bouger.
Le Parlement, c’est à dire le secrétariat de Macron, dira oui oui, tout de suite, on va voter tout ça, comment, après un débat ? Non, non, vous en faites pas, ce sera comme d’hab’, on vote les yeux fermés, tout ’façon, il n’y a pas d’alternative !
Le marrant de l’histoire, marrant ayant pour sens un truc qui ressemble à une crampe à l’estomac, c’est que, plus il avance dans la direction de la sortie, plus le président montre l’état d’énorme faiblesse dans lequel il est, lui, sa politique, ses soutiens, et son parti. Cet encore jeune banquier dirige le pays sur le mode Kazakh, au mieux, prenant des décisions qu’aucun pays démocratique ne soumettrait à son peuple sans prendre le risque de se faire dégager fissa.
Il est vrai qu’aucun peuple n’a jamais plébiscité un président qui disait de lui que c’était un veau. En vrai, de Gaulle n’a pas parlé du peuple, il ne savait pas ce que c’est, mais clamé, les français sont des veaux, marquant le cul de ses adorateurs, au fer rouge, comme on fait au bétail.
Heureusement, quelques milliers de gens, ont pris l’initiative de se commettre dans des manifs. Le problème, c’est qu’on ne sait pas très bien qui sont ces gens. Des gilets jaunes, dit-on, des anti vax, des veaux ordinaires, quelques militants de tous partis, bref, un chambard pas très crédible, et plutôt inoffensif.
Refuser le pass sanitaire, ce n’est pas refuser de porter l’étoile jaune, il n’y aura pas de train, mais des punitions mesquines, ce n’est pas non plus très subversif, parce que ce pass sanitaire n’est pas un avant-goût d’un fascisme sans concession, tout juste une crise d’autorité.
C’est surtout le marqueur de la trouille qui fait flipper le gouvernement de Macron tout entier.
La trouille, mais de quoi ?
De devoir prendre, sans autre alternative, des décisions de re confinement et de couvre-feu, qui nuiraient au renouvellement du bail de Macron et de sa clique.
Cette nuisance se répercuterait sur les riches et les grandes entreprises pour lesquels la clique bosse depuis cinq ans.
On a vu ce que fait Macron de la démocratie, de la liberté, de la fraternité et de l’égalité.
Soit libre de relever ta manche, montre-toi l’égal en veulerie de tes concitoyens, et soit assez fraternel pour fermer ta gueule et rebondir.
Le Gars, lui, aime la démocratie. Ça lui plait de demander leur avis aux gens. D’ailleurs, son cabinet provisoire, il l’a recruté dans le bâtiment 2 de la cité, et un peu dans les escaliers F et E du 4, les Oiselets. Madame K. et Monsieur B. ont accepté les postes de cheffe de cabinet et de directeur de cabinet.
Madame K., quand elle a fini ses courses et la cuisine, laisse ses gosses, à Mlle F. une étudiante en aide à la personne, pour pouvoir faire les réunions de cab.
S., le patron du four, a accepté de prendre un congé sabbatique, pour faire des propositions, comme potentiel ministre du Budget. Au ministère de l’agriculture, le Gars verrait bien Z. et A. qui récoltent de la wid nature, dans les jardins ouvriers de Saint-Denis et d’Auber. Ils ont en tête des projets pur respect de la planète et du climat, pour faire pousser de quoi nourrir le pays.
Pour la santé, le Dr. M du premier étage de l’Escalier E, Les murs murs, la barre au milieu de la cité, fera l’affaire.
Les réformes, qui sont discutées depuis deux-trois jours, concernent la place des femmes dans la société, et particulièrement dans le monde économique. Des problématiques complexes sont sur le tapis. On doit se revoir, à plus nombreuses, dit Mme K, quand on aura l’équipe au complet !
Tout le monde veut arrêter avec l’agriculture intensive, c’est l’autre thème de la réunion, mais le seul moyen, dit le Gars, c’est que la régionalisation soit achevée.
Il pense que tous que les exécutifs régionaux, peuvent mettre en place des plans d’autonomie et de suffisance, dans l’approvisionnement en produits alimentaires issus de l’agriculture régionale. La bouffe serait moins chère et bien meilleure.
Dans cette perspective, un projet de Loi visant à interdire aux centrales d’achat, et à la grande distribution de distribuer des produits de bouche. La vente de ces produits sera réservée à des magasins de centre-ville, ou de centre bourg, avec une dérogation pour les marchands ambulants.
Voilà une réforme rondement menée.