L’humanité court à perdre haleine, et le sens commun, derrière un monde d’après qu’est en train de fabriquer la Chine, après s’être dûment prémunie contre le Covid 19 qu’elle a engendré et partagé, comme on fait d’un post sur les réseaux sociaux, avec le monde entier, forcément follower.
J’ai entendu un ministre, je ne sais pas lequel mais dans le enmêmetemptisme macronien, il n’est pas forcément utile de connaître le nom des appariteurs, dire, pour justifier les incohérences de la gestion de la crise sanitaire, ici, que le gouvernement avait pris soin de regarder, avant de prendre des décisions, ce que faisaient nos voisins.
Manque de bol, les voisins faisaient exactement pareil, ils regardaient ce qu’on fichait. Résultat, relativisme, attentisme, érection du totem de l’incompétence généralisée au milieu de la crise, sanitarisation de la politique, politisation de la santé, bref, le bordel.
Les Chinois, eux, ont compris que le virus qu’ils ont répandu, est extrêmement dangereux pour l’équilibre des pays occidentaux, et même des autres, si on considère l’Inde, et les pays de son pourtour. Les économies ont pâti, en premier lieu, des effets de la propagation fulgurante du virus, mais pas que.
Là où les Chinois sont balèzes, c’est qu’ils ont intégré les dégâts psychologiques, la poussée névrotique et les incidences psychotiques, de l’attentat mondial au Covid, qu’ils ont perpétré. Ils savent, les Chinois, que nous sommes désormais dans un état de faiblesse tel, que la vraie prédation qu’ils n’ont jamais envisagée d’un point de vue militaire, ou apparemment hostile, peut commencer.
Il y a encore quelques années, on entendait dire, à la boulangerie ou au coiffeur, ah, ma pauv’ dame, il y a plus de saisons. Le matin, on sait pas quoi se met’ su’l dos, si faut le gilet, ou si le faut pas ! Peut-être que dans le monde d’avant avant, le climat avait déjà commencé à déconner.
On brûlait du charbon en veux-tu en voilà, on roulait en Traction 15, en Dyna Panhard ou en Juva 4, sans sourciller, on payait l’essence même pas 20 cts d’euro, alors on s’en donnait à cœur joie, sur la Nationale 7 ou sur la 20, et je ne parle pas de la 12 qui menait tout droit à Roscoff.
C’est vrai que l’activité humaine, en tout cas, par chez nous, était bien plus, visiblement esquinteuse d’atmosphère, avec toutes les industries qu’on a faites disparaître, délocaliser en Chine, et les autres pays pauvres. Pas une rue du 11ème arrondissement, pas une du 12ème et d’autres, où il n’y avait des cheminées d’usines. Ça crachait chanmé ! D’ailleurs, mon Paris était noir de suie. Ravaler, pour enlever le noir, était une gageure et un gouffre financier, pour les proprios et même pour la ville ou l’État !
Les comme moi, qui ont connu le Ministère des Finances au Louvre, se rappellent bien qu’il était tout noir, pas pire que les guichets, mais pas mieux.
L’avenue de l’Opéra était toute de crasse vêtue, des deux côtés. Ça n’offusquait personne, et en tout cas pas le prolo, qui était le principal habitant de la ville !
On inventait des expressions piquées au dix-huitième siècle, pas arrondissement, comme la ville Lumière ! Tu parles, Charles, y’avait pas plus glauque que la capitale en soirée, le long de la Seine. On avait notre part de smog et nos odeurs pestilentielles !
Donc, on revient au climat. Si je veux faire le sceptique, qui va me contredire sur la vérité historique, à propos des conditions bien plus mauvaises pour le climat, dans les années d’après-guerre, et jusqu’au début des années quatre-vingt, à cause de l’activité humaine ?
C’est sûr que pour bousiller un truc aussi mahousse que la Planète bleue, il faut du temps, et de l’obstination. La fin du monde ne se fait pas en un jour.
Dans l’attente, je vous prie de constater que les canicules promises, sont comme des parties de poker. La distribution aléatoire des cartes, fait tomber les 39 degrés à Toulouse aujourd’hui, 30 à Paris et 23 quelque part du côté de la Bretagne, demain se sera différent. En fait, la météo nous donne à voir, alternativement, au Nord et au Sud, à l’Est et à l’Ouest, ce qui adviendra. D’ailleurs, plus personne ne se pose la question de si, mais seulement de quand ! Est-ce un progrès ?
La meuf, inscrite sur Pourquoi pas Jamais, a mis dans son profil, qu’elle adore les croisières en HLM flottant. La même, un peu plus loin, écrit qu’elle veut quitter la ville pour aller vivre à la campagne, près de la nature.
Voyez de quoi est faite l’humanité ?
Après l’Homme, après l’Homme, qui dira aux fleurs comment elles se nomment ? Après l’Homme, après l’Homme, quand aura passé l’heure de vie du dernier Homme, qui dira aux fleurs combien elles sont belles ? N’y aura de cœur à battre pour elles. Esther Granek 1997