Le jury populaire du Festival international de la Crasse a décerné à une très large majorité, et avec presque pas d'abstention ce coup-ci, le grand prix 2021, au Film du réalisateur Emmanuel Peticron, « Vie de Merde ».
Synopsis
C'est l'histoire de l'ascension d'un banquier jusqu'au sommet de l'Etat, qui sur un malentendu, a fait croire aux gens, qu'il n'était pas comme tous les autres banquiers....à nous faire une vie de merde. Ce film à la réalité poignante et d'une violence institutionnelle sans précédent, nous amène dans les arcanes des tribulations d'un homme qui a lui tout seul a réussi à faire une vie de merde aux gilets jaunes, aux retraités, aux chômeurs, à la Santé Publique, aux non-vaccinés, etc, etc . Un film qui va marquer l'histoire à jamais !
Déroulé de la soirée
Lorsqu'il a monté les marches du palais d'un pas altier, il ne pouvait pas cacher sa joie, ses babines retroussées laissant apparaître la rangée totale de ses dents. Il glissait sur le tapis rouge comme une limace vers sa feuille de salade bien craquante. Tous les autres de la LREM à applaudir étaient assis pour cause de virus Oméga (C'est le dernier sorti!).
Il traversa pourtant étonné une salle vide (eh ducon, c'est pas un meeting politique!) jusqu'au pupitre destiné aux lauréats où resplendissait de mille feux ce prix tant espéré sculpté par Caesar : une statue de la liberté compressée !
Il prit cette statue en or (on est banquier ou merde!) des deux mains et hurla comme un damné à la salle vide : on a réussi ! Retrouvant son calme, commença alors la longue litanie des divers remerciements.
1ère chose, je remercie tous mes prédécesseurs pour m'avoir montré la voie, vite fait Sarkosy, Hollande, Chirac, Trump, goldman et schahs, etc .Je remercie la presse des milliardaires pour avoir permis que le malentendu de ma victoire se crée mais surtout qu'il se perpétue à l'orée de mon prochain film. Je remercie aussi Marine Lepen sans qui je n'aurais jamais gagné ce prix (pour lui-même: quand je pense qu'il y a encore des gens qui croient qu'il existe un front républicain, si je pouvais, j'éclaterai de rire). Je remercie toutes les petites mains du film qui ont respecté à la lettre, mes consignes de tournage, je les nomme avec amour et affection , mes LREM. Je remercie aussi Sibeth pour avoir apporté de la bonne humeur sur les plateaux, Buzyn pour son combat acharné dans « courage fuyons! », Véran, qui s'appuyant sur Marx Weber, a enfin compris qu'il fallait choisir entre le savant et le politique, il a fait le bon choix. Etc, etc !
La soirée s'est terminée assise dans un restaurant de luxe. N'en déplaise aux manants qui pourraient critiquer, toutes les mesures sociales et sanitaires avaient été prises. Tout le monde était assis, les serveurs étaient des gens en fauteuils roulant (chômeurs bien entendu) tout heureux d'être enfin utiles (merci Madame Borne). De Rugy appréciât le Homard...Mais qui pouvait s'en douter.
Le reste n'est pas racontable puisque les lumières s'éteignirent mais il se raconte que la position debout était proscrite et que chacun avait sur les fesses un QR code. Pour se mélanger, il ne faut pas tout mélanger ! Si dans 9 mois, vous constatez des naissances mystérieuses ou une épidémie d'hémorroïdes...
Méfiez-vous, le script de son second film est déjà écrit et c'est pas du CINEMA !