Principale revendication des communistes pour « répondre à l’urgence sanitaire, sécuriser l’emploi et satisfaire à l’exigence d’égalité » : la création d’« un fonds d’urgence sanitaire et de sécurisation de 50 milliards d’euros ».
Un fonds alimenté « par un programme de prêts à taux négatifs de la Caisse des dépôts et de la BCE, une taxation des assurances, le rétablissement de l’impôt sur la fortune et l’abrogation du plafonnement à 30% de l’impôt sur les revenus financiers ( flat tax ) », ou encore « une taxation des Gafam ». Il serait destiné à « financer une indemnisation du chômage partiel à 100 % ».
Autre mesure détaillée par le porte-parole du parti, la mise en place d’« un fonds de solidarité », qui serait lui approvisionné par une « taxation dissuasive » de 75% des dividendes versées par les entreprises du CAC 40 dont le chiffre d’affaires est supérieur à 150 millions d’euros.
Solidarité
Fabien Roussel s’est également insurgé contre l’appel aux dons lancé par le ministre du Budget Gérald Darmanin pour aider les très petites entreprises : « Nous ne voulons pas de charité, mais de la solidarité », a-t-il martelé. Le PCF a réclamé « la mobilisation de toutes les filières industrielles du pays » nécessaire à la production d’équipements de protection sanitaire et matériel et « l’arrêt des activités économiques non essentielles ».
« Le gouvernement doit obliger les entreprises », sous peine de « réquisitions », à produire -« vite »- ces équipements, a ajouté Fabien Roussel.