Que n'entendons-nous pas, depuis des dizaines d'années, sur la nécessité de toujours réduire le coût du travail pour que les très riches et les actionnaires (subtilement nommés des investisseurs) nous fassent enfin la grâce de venir mettre leur argent dans nos entreprises.
Et, si l'on parle de coût, sachez que cette manière de faire nous coûte à tous des centaines de milliard d'euro de cadeaux faits aux entreprises (sans aucune contrepartie) sur le dos de nos services publics, de nos retraites, de nos salaires, etc. Vous connaissez beaucoup de gens qui reçoivent de l'argent sans avoir rempli des documents à n'en plus finir et sans avoir montré « patte blanche » : prouver que l'on mérite de recevoir cet aumône ?
Pourtant, c'est fait, aujourd'hui la France est le pays d'Europe où les capitaux étrangers affluent le plus : quel super résultat non ? Pas besoin de preuves de légitimité à recevoir notre argent, il suffit d'une loi ou d'une ordonnance : merci la LR-EM ! (le tiret n'est pas un erreur)
Mais que font les très riches et les actionnaires si essentiels parait-il à notre économie ?
Car, même en crise, et même alimentés grassement par notre argent, les actionnaires encaissent toujours, jouent en bourse et les très riches (les pauvres!) font comme nous tous avec la peur du lendemain, ils thésaurisent encore plus la valeur de NOTRE travail depuis l'avènement du management de l'Etreprise/Nation : merci la LR-EM et une Gauche absente ou divisée par son nombril !(le tiret n'est toujours pas un erreur)
Car, aujourd'hui, les très riches sont encore moins imposés, et je n'ai pas encore vu des actionnaires remettre de leur dividendes dans les entreprises pour les sauver : pour ce faire, eux, ils font des plans sociaux que d'ailleurs nous payons (licenciements, chômage, aides diverses d'Etat).
Mais où sont les très riches et les actionnaires quand nous en avons besoin ?
Car aujourd'hui, tout le monde peut le voir, il n'y a que l'Etat qui prend des mesures d'aides, enfin, il n'y a qu'avec l'argent de nos impôts et taxes diverses que nous essayons de colmater les brèches. Je dis colmater les brèches car nous n'irons pas loin dans ce système si notre argent est toujours orienté de la sorte : il manque des revenus à l'Etat, ceux des très riches et des actionnaires (la fameuse dette).
Comme essentiels dans cette crise, à part l'argent public, et nous les avons applaudit, j'ai vu les soignants mais j'ai aussi vu tous les autres que nous n'avons malheureusement jamais applaudit, les service publics (vous savez ce qui coûtent chers parait-il), les inconnus, les « travailleurs » de l'ombre, les premiers de « corvée » (ce que notre société considère comme négligeables au vu de leur place dans la hiérarchie sociale) risquer leur vie tous les jours pour que notre survie soit plus acceptable.
Je veux ici et par le présent texte, les applaudir tous du fond du cœur
Mais où sont les très riches et les actionnaires si essentiels parait-il à notre économie ?
Nulle part ! Si cette crise démontre bien une chose, c'est qu'à part encaisser notre argent, les très riches et les actionnaires ne servent à rien du tout ! Ceux qui créent de la valeur et font tourner l'Economie avec un grand « E », ce n'est surtout pas EUX, c'est NOUS !