La théorie actionnariale a toujours justifié les sommes gigantesques que touchaient les « investisseurs » par les risques énormes que prenaient ces gens là.
En fait, cela voulait dire, que les actionnaires doivent être les derniers servis bien après les salariés, les fournisseurs et les diverses taxes et impositions obligatoires.
Le problème c'est qu'aujourd'hui ces risques n'existent presque plus alors que les sommes allouées à l'actionnariat battent de plus en plus de records.
En effet, dans beaucoup de grands groupes, et même si ce n'est pas affiché, des rendements « voraces » sont exigés par des "Fonds financiers voraces" pour rembourser des emprunts qu'ils ont fait pour investir dans d'autres participations d'entreprises.
Donc, ceux qui vous disent qu'il faut créer de la richesse avant de la partager, en prennent déjà la plus grosse partie avant même que les machines de l'entreprise commence à tourner, avant même que l'on connaisse les bilans.
Donc, quand on vous parle de « plan d'économie », de « restructuration » et « d'optimisation », ce n'est pas pour faire marcher mieux l'entreprise mais bien pour atteindre un objectif de rentabilité décidé bien avant que votre travail n'est même commencé.
- Aujourd'hui, les actionnaires sont servis en premier !
- Les salariés et l'entreprise ne servent que de moyen d'ajustement pour cela !
Ils ont rien à faire de l'entreprise et de ceux qui la font vivre !
Plus rien ne justifie donc les sommes énormes qu'ils touchent !
Mais, il y a encore pire :
Si, ces « plans d'économies », ces « restructurations » et « optimisations », ne sont pas suffisantes, l’État arrive avec le CICE, les cadeaux sur les cotisations salariales et patronales, etc.
L'argent public, le nôtre, alimente clairement les actionnaires au lieu des services publics
Soit les actionnaires encaissent, soit nous payons pour qu'ils encaissent
Elle est pas belle la vie du capitalisme........
FACE, ILS GAGNENT, PILE NOUS PERDONS