De la « start-up nation » au management destructeur version « les suicidés d'Orange » ?
Je n'étais pas « fan » d'un « État Entreprise » car ce n'est pas un monde démocratique au contraire de la société civile : dans une entreprise vous êtes, par contrat, sous la subordination de votre employeur alors que dans la vie courante sa voix compte comme la vôtre : pour UN
Ceci dit, je peux comprendre que certains se soient laisser charmé. En effet, l'image que l'on donne d'une « start-up » ce sont des salariés autonomes à qui on ne bride presque pas la créativité : en fait, presque le rêve de tout salarié !
En fait, c'est uniquement cela qui fait la réussite d'une « start-up » :
La liberté pour les salariés de penser, de créer et d'agir
Dans les grandes Entreprises, ce n'est plus cas depuis longtemps : l'église managériale a fait son œuvre ! La liberté de penser, de créer et d'agir des salariés est écrasée par le « pouvoir obscène » de la norme organisationnelle des soit-disant experts ; la technocratie organisationnelle !
C'est pour cela, qu'à l'inverse des « start-up », ces entreprises ne possèdent plus aucune réactivité dans la production d'innovations.
Donc, si la France était une « start-up nation » nous serions des employés libres de créer, de penser et d'agir pour innover : est-ce le cas ? Avons-nous été partie prenante de cette entreprise ?
Le macroséisme (ce n'est pas un erreur!) ne ressemble-t-il pas plus à la technocratie ambiante d'une grande entreprise en sclérose d'innovation où l'on pousse par tous les moyens les salariés vers un non-sens et vers le suicide ?
De la « start-up nation » au management destructeur version « les suicidés d'Orange »...
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