Il vaut mieux prévenir que guérir ! C'est ainsi que pourrait ce résumer ce billet : faire en sorte que nous soyons tous en meilleure santé. Pour cela, il faut regarder ce qu'être en bonne santé veut dire. Voici le préambule de la constitution de l'OMS...
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social et ne consiste pas seulement en une absence de maladie ou d’infirmité.
La possession du meilleur état de santé qu’il est capable d’atteindre constitue l’un des droits fondamentaux de tout être humain, quelles que soit sa race, sa religion, ses opinions politiques, sa condition économique ou sociale.
La santé de tous les peuples est une condition fondamentale de la paix du monde et de la sécurité; elle dépend de la coopération la plus étroite des individus et des États.
Les résultats atteints par chaque État dans l’amélioration et la protection de la santé sont précieux pour tous.
L’inégalité des divers pays en ce qui concerne l’amélioration de la santé et la lutte contre les maladies, en particulier les maladies transmissibles, est un péril pour tous.
Le développement sain de l’enfant est d’une importance fondamentale; l’aptitude à vivre en harmonie avec un milieu en pleine transformation est essentielle à ce développement.
L’admission de tous les peuples au bénéfice des connaissances acquises par les sciences médicales, psychologiques et apparentées est essentielle pour atteindre le plus haut degré de santé.
Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public sont d’une importance capitale pour l’amélioration de la santé des populations.
Les gouvernements ont la responsabilité de la santé de leurs peuples; ils ne peuvent y faire face qu’en prenant les mesures sanitaires et sociales appropriées.
Avec la situation du Covid, nous voyons bien que le glissement néolibéral du Monde, pompeusement appelée mondialisation, ne permet même pas d'être ne serait-ce qu'un peu en phase avec une vision qui date du 22 juillet 1946 !
Nous pouvons aussi constater que la santé n'est pas uniquement, loin s'en faut, basée sur la maladie et ses traitement divers. La santé est surtout une prévention qui doit être collective avec « Une opinion publique éclairée et une coopération active de la part du public ».
Suivant cette approche (de 1946 : comme quoi être passéiste peut avoir du bon, non?), la santé n'a rien à voir avec une piqûre tous les 3 mois mais bien plus avec l'intégration sociale de toutes et tous, une réelle Mondialisation en fait.
La France, suite au programme du CNR était quand même, à une époque, sur ce chemin...Mais il paraît que depuis, la santé coûte trop cher...Combien cela nous coûte aujourd'hui ces soi-disantes économies ? Pfizer encaisse et la sécu surpaye un truc qui n'empêche même pas d'avoir la maladie et de la transmettre, avec un placebo, finalement...Personne n'y aurait vu que du feu !
Donc, investir dans la santé c'est de la « prévoyance », et cela porte bien son nom ! Car, si nous y réfléchissons bien, finalement dans le monde dans lequel nous vivons aujourd'hui qui ne prévoit plus mais ne fait que réagir, nous sommes dans un cercle vicieux néolibéral : nous traitons, nous n'anticipons plus, nous sommes toujours dans l'urgence, la fameux flux tendu !
Alors, si cela permet peut-être de faire des économies de stock, quand nous parlons de patates, de haricot et d'une entrecôte, ce n'est point grave s'il y a un retard de livraison, mais quand on parle de notre santé, ce retard peut-être fatal !
Bizarrement alors que l'on fait beaucoup de campagne sur la vaccination, sur la cigarette, sur les accidents de la route, rien sur les conditions de travail dans ces nouvelles organisations du « juste à temps », rien sur le droit d'être logé décemment, rien sur le droit de se nourrir décemment, rien sur le droit de se soigner décemment, rien (condamné pour inaction climatique) sur la pollution de l'air, etc, etc.
Si nous investissions dans tout cela, nous serions beaucoup moins malades, et donc, cela coûterai encore moins cher à la collectivité...Pourquoi nous le faisons pas ? C'est simple, les pauvres actionnaires ultra-riches, le seraient beaucoup moins...C'est toujours le glissement néo-libéral !
En fait, de cette manière, ils s'enrichissent sur notre santé, des maladies qu'ils n'ont pas voulu prévenir. Pas « con » le système d'enrichissement sur le dos de la collectivité ? Les baisées, comptez-vous....
Il faut investir dans la santé pas dans l'industrie pharmaceutique !