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Billet de blog 23 mars 2021

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Du sang et des larmes : la commune n'a jamais été une orpheline

Notre histoire sociale est belle mais jalonnée de sang et de larmes. Ce sens, nous l'avons perdu car, il ne nous a jamais été rien donné par nos ennemis de l'intérieur, nous avons du aller chercher cette dignité pourtant légitime de force : dans le sang et les larmes. N'est-il pas temps de le retrouver? La commune n'a jamais été orpheline, allons-nous être les premier à renier notre Histoire?

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Du sang et des larmes...C'est ainsi malheureusement que c'est écrit notre histoire sociale. Certes cet anniversaire de 1871, cet espoir dont ce sont saisis tous les progressistes, a été baigné dans des rivières de sang mais, il n'est malheureusement pas le seul. La France n'est pas un pays révolutionnaire, seuls ceux prêt à mourir (à prendre dans le sens intellectuel aussi) pour des idées novatrices d'égalité et de partage plutôt que de vivre avec celles réactionnaires des autres, le sont.

Etre, révolutionnaire ce n'est pas un état ni une appartenance à une classe (manifeste du parti communiste Français : les bourgeois ont su être révolutionnaires aussi), c'est une dynamique de pensée hétérodoxe du monde dans lequel nous vivons, c'est une concurrence d'idées à l'encontre d'un monde sclérosé qui ne peut plus en fournir, tellement il a écrasé ces « complotiste déviants et passéistes » dont je fait partie.

Bizarrement, c'est le système en place qui construit, à travers son aveuglement, la révolution qui viendra à terme le remplacer. Et la France est un modèle en cela, nous avons sûrement les élites et le patronat le plus rétrograde du monde. Ils ne nous ont rien concédé, nous sommes allée le chercher dans le sang et les larmes. Il paraît, comme l'a si bien chanté Ferrat ( Nuit et brouillard), que le sang sèche vite dans l'histoire, il ne s'est pas malheureusement trompé.

Où sont les mémoires vives de la révolte des gavots, de la résistance, de son conseil national, des congés payés, de la sécurité sociale, de la nationalisation salvatrice de l'énergie, du combat des hommes du rail, etc, etc, etc. Ce que nous avons aujourd'hui ne nous a jamais été donné, nous avons été obligés de le prendre dans le sang et les larmes. L'histoire Française se chante avec le sang des opprimés irrigant les champs de leurs misères. Aux armes citoyens ! l'ennemi a quelques fois été à l'extérieur mais de fait, toujours et encore maintenant soutenue par des intérieurs qui ne payent même pas leur impôts en France. L'ennemi en France n'a jamais été l'Etranger mais bien ceux qui, comme Adolphe (prénom précurseur de l'Histoire) Thiers a décider de faire fusiller des Français. On comprend dès lors pourquoi Ferrat (Potemkine) aime la marine : ils tournèrent leur carabines !

Aujourd'hui, le problème demeure, l'ennemi ne vient pas de l'extérieur, il nous gouverne (même si le terme est mal choisi car gouverner c'est prévoir). Mais, comme nous avons la mémoire courte, peu de connaissance finalement sur notre histoire sociale et une paresse intellectuelle de plus en plus écœurante, nous sommes toujours en train de bader nos ennemis de l'intérieur en acceptant, et finalement sans vraiment réagir, que l'on ne peut pas faire autrement  aujourd'hui!

Les communards, les gavots lyonnais, les salariés des mines et bien d'autres ont pourtant largement démontré, dans le sang et les larmes, qu'il était possible de faire autrement. C'est leur sang qui a arrosé et fait pousser les fleurs sociales du pays où vous êtes nés , avez vécus et où vous profitez aujourd'hui encore quelque peu d'un « pognon de dingue » que nous leur avons arraché alors qu'il n'est que la valeur crée par notre travail : un reste de partage...

Mais, sans ce courage à réinventer, les lendemains que ces « charlatans » vous promettent risquent bien d'arriver.

AUX ARMES INTELLECTUELLES CITOYENS !

QUE LE SENS IMPUR ABREUVE NOS SILLONS

Allons-nous laisser, à contre-sens de l'Histoire, la commune orpheline ?

Si vous n'êtes pas prêts à pleurer, c'est de votre sang que ces vautours s'abreuveront

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