Outre ce rappel d'un personnage de la BD qui a bercé et quelque fois illuminée mon enfance, Pif Gadget en l'occurrence, il convient de préciser, encore et toujours, que loi n'a jamais été la justice. Moins elle représente la justice pour tous, et c'est de plus en plus le cas, nécessairement, plus, elle va généré de fait, l'augmentation des dits contrevenants.
C'est une cercle vicieux ! Plus y aura de contrevenants, plus les individus, déjà pourtant lésés par ce système, se sentiront en insécurité et demanderons, c'est une lapalissade de stratégie politique, plus de policiers. Dans l'expectative d'un résultat de sécurité qui ne peut advenir (on ajoute l'injustice sur l'injustice, sur l'injustice, sur....), on va durcir la loi.....et le cercle se referme !
On punit, on flagelle, on emprisonne....Je ne dis pas qu'il ne faut pas le faire...Je dis, mais pourquoi au lieu de ne s'attacher qu'aux conséquences, personne ne s'est posé la question principale : pourquoi il y a de plus en plus de contrevenants ?
Personne ne se pose la question de savoir comment, dans un pays où l'on trouve d'innombrables « sans dent » qui peuvent croiser et se faire toiser par « de riches méritants » pendant une vie entière, oui comment ces gens là arrivent à vivre avec le peu qu'ils n'ont pas mendié en travaillant comme des forcenés : on peut appeler cela, l'exclusion du monde économique « normal » !
Et, dans un monde où à coup de marteau publicitaire on vous fait croire que la dernière voiture, le dernier smartphone ou la dernière paire de baskets va sauver votre vie et mettre toutes les filles à vos genoux, il faut bien trouver un moyen détourné pour contourner cette exclusion orchestrée : les économies parallèles. Au contraire du monde économique « normal » qui est mondial, elles sont diverses, variés, avariés, stupidités locales ou tribales mais toujours réalités pour répondre à survivre dans un système qui donc ne les reconnaît pas et désormais qu'ils ne peuvent plus reconnaître.
Si une foule assoiffée repère le bruit d'un bouchon de champagne, elle a chaud au cul...la bouteille. S'il ne partage pas quelque peu son breuvage, le propriétaire en répondra du même adage ! Et, au lieu d'intervenir pour donner de l'eau à tout le monde (c'est trop cher!), on va renforcer les effectifs de police (pas grave c'est avec l'argent des assoiffés qu'on les paye mal eux aussi ; les « baisés » comptons-nous) pour protéger les détenteurs de cette liqueur, synonyme ici, de la personne la grandeur. On vient encore de fermer le cercle !
Un système qui lutte contre les exactions qu'il « organise lui-même » ne fait que de l'onanisme sadique, il se mort la queue en vrai Français...C'est d'ailleurs pourquoi on a jamais réglé, et dans le monde entier maintenant, aucune problématique de ce genre.
En fait lutter contre une promesse évidente d'une progression logarithmique des exactions sociales, c'est très simple : il ne peut y avoir que deux chemins :
Le système « économique normal » doit absolument réintégrer toutes ses composantes sociales ; la justice, un vrai progrès pour commencer à trouver le chemin vers le fronton de nos mairies
Si, c'est impossible....car le système est justement créateur de cette injustice....NOUS avons besoin d'un autre système en capacité d'accueillir tout le monde en son seing et son sein protecteur.
Plus il y a de police, plus il y a des contrevenants à la loi, justice revient enfin ! Frontons trouvez le chemin....