La critique de la raison pure trouve ici son enchantement ; une Esthétique transcendantale. Quant à dire qu'il faut le lire, votre liberté n'est pas mon empire. Une humanité retrouvée, toute raison gardée et donc sans roulage de pelles espéré. Juste le bonheur de partager ce pavé autour d'une table isolée ou de pouvoir s'en réchauffer ailleurs, assis en tailleur pour profiter du soleil et de sa chaleur.
Ce billet aurait pu s’appeler, une pizza avec Pizzo. Car c'est de cela qu'il s'agit, un simple moment d’égarement, un bonheur divergeant partagé et compris par toutes et tous. Une explosion de chaleurs, de couleurs et de bruits, le renouveau de la vie pour dépasser ensembles les conséquences d'un confinement de non-sens essentiellement sans essence : de l'humanité la fragrance ré-émergente !
Marseille c'est vraiment le carnaval, le parfum d'être ensemble n'a pas d'égal.
C'était hier, au pied de la bonne mère et à deux pas d'un vieux port qui fut autrefois bloqué par « La Sardine » (Galéjade phocéenne au sujet d'un chalutier bombardé et coulé à l'entrée du port tellement les Ricains visaient bien). C'est sur cette grande place piétonne ensoleillée que nous arrivâmes Pizzo (oui c'est son vrai nom, pas seulement pour la frime, pauvre ici, de cette rime) et moi, sans aucun état d'âme. Nous n’étions pas les seul, de la vie, à raviver la flamme. Cette place jadis, avant J-C (Jupiter le Crétin) était couverte de commerces aux terrasses bariolées, elle est aujourd'hui reléguée à quelques ventes à emportées. Pourtant, il y a peu et de-ci-delà, nous trouvions encore des tables et des chaises très maladroitement condamnées pour nous laisser respirer....C'était sans compter avec la marée-chaussée et l'arrivée du printemps ! Les amendes ce sont mises à fleurir contre ces insensées qui permettaient à d'autres, de même nommés, de s’attabler pour déguster leur emporté.
Le mesure se croyant sensée, il est à remarquer que cette censure, les insensés n'a fait que décupler. Nous sommes de plus en plus nombreux à arpenter et traîner sur cette place accueillie avec respect par ces pavées chauffés de soleil et d'humanité. Nous avons bu, mangé, discuté, échangé...Juste un moment d’égarement qui sur notre désarroi social, mettait un peu de bonheur presque nuptial.
Une pizza avec Pizzo à Marseille qui vous envoie, j'espère, un sentiment sans pareil