Alors que l'océan de gauche n'a jamais été aussi vaste, la seule chose qu'on y voit, parsemées à l'envie, ce sont des vagues et c'est très vague. Il y en a une ici, une là, une autre là bas, à contre-courant de l'urgence d'un grand vent de changements, elles ne génèrent que des clapotis finalement. Alors que la tempête arrive, le bateau tangue et risque encore de couler, les capitaines sont nombreux mais point de marin au mât de misaine.
Certes, notre de manière de naviguer diverge parfois sur quand il faut garguer ou larguer sur notre coque de noix...Mais...à terme, notre cap n'est-il pas le même...celui d'une belle espérance !
N'est-il pas temps de fixer ce cap, qu'importe le capitaine.
Car, c'est de cela que je parle, je ne vois et n'entends que des capitaines. Où est le cap pour rassembler et guider nos marins désœuvrés à la manœuvre? Chacun y va de sa route et il ne reste que le chemin du doute qui ne mènera qu'à la déroute. Je ne peux m'y résoudre !
Alors que chacun peut voir le tsunami libéral promis arriver, qu'y a t-il de plus important, sauver le capitaine ou le bateau ?
Nous voulons un cap commun sur ce qui nous rassemble et ne me dites surtout pas, aujourd'hui, qu'il y a plus de choses qui nous divisent que celles qui nous rassemblent. Seuls les capitaines divisent et ils auront bien le loisir, après la tempête, de discuter stratégies pour amener le navire à bon port, ces fortes têtes. Si on ne pas pas gaffe et gafe, il ne restera bientôt de ce fier rafiot, qu'une palanquée de bout de bois flottants que les pirates à l’œil et aux oreilles borgnes, ramasseront à la gaffe en s’esclaffant.
Il n'est pas dit forcément qu'avec un cap commun nous pourrions dès demain arriver à destination mais nous pourrions déjà agrandir et rénover suffisamment ce rafiot pour en faire un fier paquebot naviguant sur des eaux plus calmes, plus pures et plus nourricières, un chemin pour continuer à rêver à nos possibles chimères.
La gauche à la dérive , dans un an la récidive, un cap ou un capitaine?
Il est temps que les marins soient à pied d’œuvre, des capitaines oubliez les manœuvres !
Le changement, cela pourrait être demain....
Il est plus urgent de sauver le bateau et ses marins, qu'importe que les capitaines se fracassent !