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Billet de blog 27 avril 2020

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Alors, trop d’état ou manque de démocratie ?

L'idéologie dominante de la pensée unique ultra libérale (je la nomme "terrorisme intellectuel) ne cesse de vouloir que l’État arrête de s'occuper de ses affaires....Mais accepte, par contre, que ce même État, l'aide de plus en plus. En fait, c'est "l’État providence" pour le capital! Mais, alors que c'est avec notre argent, quel pouvoir avons-nous sur les décisions qui nous concerne?

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La question mérite d'être posé au regard des messages que le « terrorisme intellectuel » diffuse. En effet, pour des ultra-libéraux comme les Américains du nord et les Anglais par exemple, il y a trop d’État en France et c'est un système dépassé qui ne produit que des assistés. Il paraît d'ailleurs qu'il ne peut plus y avoir « d’état providence » social.

Pourtant, « l’état providence » n'est pas en difficulté parce son système est dépassé mais bien parce qu'on ne fait plus que socialiser les dépenses et privatiser les recettes : la plus grande partie des richesses crées restent de fait dans la sphère du privé et les dettes sont reversées au public!

En plus en disant trop d’État, le message de l'idéologie dominante oublie de nous montrer l'autre côté de la pièce : l’État c'est nous ! C'est l'argent de la collectivité et son investissement humain qui nourrit, structure et fait vivre nos institutions. Donc, trop d’état voudrait dire finalement, trop de NOUS ! Donc, trop de peuple ! On comprend là pourquoi l'idéologie dominante n'a pas intérêt à ce que l'on regarde de l'autre côté de la pièce : trop de NOUS, c'est leur laisser le champ libre pour nous vendre et nous imposer leur vérité ! Attention, je ne dis pas que leur vérité est fausse, mais sans la notre, on l'a vu avec les 2 euro, elle ne peut aucunement approcher la réalité.

Ceci dit, pour aller jusqu'au bout de ce regard, essayons de regarder s'il y a vraiment trop de NOUS, dans le fonctionnement des institutions de notre pays. Pour ce faire, il suffit de poser une seule question : vous a t-on demandé votre avis sur le travail, sur la santé, sur l'énergie, sur la scolarité  et dans quelles circonstances avez-vous pu influer sur les décisions qui étaient prises?

De plus, la seule fois qu'on nous a demandé notre avis, sur l’Europe en l’occurrence, et que nous avons dit NON, une fois élu, Sarkozy s'est carrément assis dessus. Et on se demande encore pourquoi autant de populisme et pourquoi les gens ne vont plus voter ?

Alors vraiment trop de NOUS ou pas assez de démocratie ?

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