Cela pourrait se résumer ainsi, des corps sains pour des esprits malsains !
Quand les footeux, rugbymans et autres sportifs professionnels sont finalement considérés comme essentiels en temps de crise, il faut rendre à César ce qui lui appartient : du pain et des jeux aujourd'hui c'est guère mieux!
Finalement, le centre du pouvoir n'est plus l’Élysée mais le Colisée. Morituri te salutant, nous voilà hurlant, comme des loups assoiffés de sang, comme manquant de sens, sur des gladiateurs aux muscles aussi saillants que luisants. Des esprits devenant malsains acclamant des corps sains !La séparation ultime du corps et de l'esprit...Nous tombons dans l'abîme...
Dois-je vous rappeler ce qu'il est advenu de ces parvenus ? Un peu plus de plomb dans la tête nous ferait sûrement plus de bien que celui que Macron nous instille en intraveineuse ; le saturnisme rend dément et il vient bien de Jupiter : l'alignement des planètes...des singes ? On se demande, enfin quelques sages, de qui est vraiment en cage... Attention, même si leur chiffre atomique respectif n'est point trop éloigné, aucune société dans ce décors, n'a transformé le plomb en or !
Faire de la culture quelque chose de « non-essentiel » est la suite intellectuelle de ce vocable sans pareil : les intermittents du spectacle ! Comment avons-nous pu penser une intermittence alors que pour que notre esprit se ravive, il aurait fallut que la culture devienne intensive. Des Grecs d'avant, nous avons délaissé les savants et nourrit la plèbe avec des images d'éphèbes !
Nous affamons les savants, les lauriers sont pour les gladiateurs de même que l'argent ! Le sport amateur en subit aussi les tourments...Les jeux de Berlin en 36 en furent aussi le commencement. Un corps sain sans esprit en son sein, est seulement une intermittence de notre indispensable intelligence. Il n'y a qu'à regarder l'histoire pour savoir, que dans les pays à dictature, le sport est toujours devenu l'enjeu majeur pour réguler les malheureux et faire vitrine d'un pouvoir qui se confond avec « L’assommoir ».
N'est-il aujourd'hui pas temps, pour se refaire la cerise au milieu de cette crise, que la culture vive et qu'elle puisse devenir intensive ?
La culture intensive...un remède à l’intermittence...de nos esprits