La peur a toujours été la base de la mise en place des systèmes dictatoriaux. Plus on fait peur aux gens, vers le secours espéré d'une position fœtale protectrice, plus ils acceptent l'inacceptable, plus ils acceptent les ordres insensés tellement leur esprit a été mis en désordre de manière factice.
Ce genre de situation me rappelle une phrase célèbre du petit prince du regretté Saint-Exupéry qui vole aujourd'hui dans la nuit.
« Si j'ordonnais à un général de voler d'une fleur à l'autre à la façon d'un papillon, ou d'écrire une tragédie, ou de se changer en oiseau de mer, et si le général n'exécutait pas l'ordre reçu, qui, de lui ou de moi, serait dans son tort ? »
Mais qui a raison ou tort ? La peur est-elle bonne conseillère ?
Un an après, au rythme des variants, des errements, des mensonges, de chiffres aux références changeantes, nous n'en savons pas plus qu'hier. Comment circule le virus, comment il mute et veut-on vraiment s'en débarrasser ? Ces questions sont pertinentes car les faits du jour viennent en permanence s'opposer aux modèles scientifiques de la veille. Ce n'est plus du tâtonnement, cela devient de l'incompétence, celle d'un système qui ne recherche que pour faire de l'argent et plus pour soigner les gens. La recherche est malade du management (V. De Gauléjac) !
Pourquoi, si le système voulait vraiment tuer ce virus dans l’œuf, oui pourquoi les brevets des vaccins ne sont pas devenus « instantanément » publics afin que tous les pays puissent juguler cette pandémie mondiale ? Pourquoi les contrats passé avec les laboratoires pour ces mêmes vaccins sont toujours tenus secrets ?
Mais qui a raison ou tort ? La peur est-elle bonne conseillère ?
Alors science ou scientologie de domination par la peur ? A qui profite le crime ?
Le problème, à 1 an de élections Présidentielles, c'est qu'ils ne peuvent pas faire autrement que faire croire qu'ils gèrent quelque chose. Ils se proposent donc comme les garants d'un ordre, alors qu'ils sont les seuls responsables de la diffusion de la peur qui a crée ces désordres. Comme ils sont accusés, à juste titre pour moi, d'avoir laissé dépérir nos anciens dans les EPADH, c'est vers eux que la priorité vaccinale s'est tournée...heureusement pas longtemps. Alors qu'il était évident qu'il fallait traiter les soignants, cet axe ne rentre t-il pas plus dans une vision électoraliste que de santé publique ? Faut dire que la santé publique....à force de dire que cela coûte cher, le prix en est aujourd'hui astronomique pour nous et les soignants.
Maintenant, ils sont dans la merde car la peur qu'ils ont diffusé est partout et la confiance nulle part. Quelle doit être la priorité ? A faire du en même temps ne fait-on pas que des cocus finalement ? Qui doit-on protéger ? Les vieux, les jeunes, les commerçants, les soignants, les salariés, les athlètes se rendant aux jeux olympiques (si, si je l'ai entendu) ? Le système, notre système ne montre t-il pas ici sa limite ? Voter Macron ou marine est-ce un choix ? Le système tirant sa quintessence de sa mondialisation pourquoi n'est-il pas donc en mesure de soigner l'ensemble de la planète ? Pourquoi ce système nous oblige à faire des choix qui n'en sont pas ? Où se trouve sa direction son projet de société si ce n'est de cumuler des richesses pour faire le projet d'en cumuler encore plus ? Si c'est leur science qui nous a amené ici, comment ne pas douter des scientifiques qui adoubent cette politique à force d'écrits égocentriques ?
Ces histoires de vaccins, de confinements, de masques c'est de la science ou de la scientologie de domination ?
Ceux qui optent pour le moindre mal, tendent très vite à oublier qu'ils ont choisi le mal (H. Arendt)