Je m'adresse ici aux paranoïaques vrillés du virus qui croient encore que nous sommes en guerre avec le Covid. Ceux qui pensent (enfin c'est à voir...penser n'est pas donné à tous) qu'à la fin du virus, nous serons guéris et en paix. En effet, un an de désastre et on pense qu'un bout de pain dur sur la table commence à ressembler à un repas digne de Gargantua. Le piège est là ! Nous serons toujours confiné demain ! Enfermés dans l'accélération d'un système qui va faire passer le Covid pour un doucereux sirop contre la toux. En fait, la vrai guerre commence demain ! L'ultralibéralisme va laisser crever sur le bord de la route un nombre de plus en croissant d'entre nous. Nous cuisinons, les servons, ils mangent tout, nous débarrassons, nettoyons et c'est pourtant nous qui allons, comme d'habitude, encore payer l'addition. Et, croyez-moi, cela va nous coûter « un pognon de dingue ».
Ne vous y trompez pas, cette guerre re-commence à peine et elle va être terrible ! Comme le dit si bien Bernard Thibault (Ex secrétaire général de la CGT qui travaille aujourd’hui au BIT ; Bureau International du Travail) dans son livre : la troisième guerre mondiale sera sociale !
A ceux qui imaginent le bout du tunnel avec une lumière de miel, il faut vous confirmer que cela ne sera qu'une lueur de fiel dont la liste noire ne tombe pas du ciel.
Les Service Public vont continuer à être détruits
Les hôpitaux et les lits continuer à fermer
Les actionnaires toujours et encore se gaver
Les retraités de plus en plus spoliés
Les chômeurs de plus en plus vilipendés
Les métiers de la personne humaine, qui riment souvent au féminin, de plus en plus dans le purin
Le libre arbitre de plus en plus sifflé par des drones dont c'est le métier
Etc, etc, etc, etc, etc
Cette insécurité sociale promise ne pourrait être point de mise si enfin nous consentions à ne plus avoir peur, si enfin nous consentions à nous battre pour le bonheur plutôt que d'accepter ces malheurs qui nous divisent comme une devise.
Notre avenir, même s'il apparaît comme une chemise froissée, ne nécessite finalement que la possession commune d'un fer à repasser. Il est temps de le mettre à chauffer même si cela froisse quelques effets de manche !
Il n'y a pas de devin, l'avenir n'est malsain que si nous laissons faire de l'ultralibéralisme notre destin.
Le tunnel emprunté par la finance n'a pas de fin, le noir sera la couleur de demain si nous ne prenons pas de la conduite ce train à deux mains!