serge_escale (avatar)

serge_escale

Journaliste informatique Bloggueur social, économie, écologie -Lyon -

Abonné·e de Mediapart

94 Billets

1 Éditions

Billet de blog 1 octobre 2013

serge_escale (avatar)

serge_escale

Journaliste informatique Bloggueur social, économie, écologie -Lyon -

Abonné·e de Mediapart

Le rapport du Giec sur le climat: de quoi alimenter les controverses

serge_escale (avatar)

serge_escale

Journaliste informatique Bloggueur social, économie, écologie -Lyon -

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Dans la courte synthèse de 49 pages du 1er volume du rapport du GIEC, les conclusions ne feront pas taire les climato-sceptiques, scientistes indécrottables pour la plupart tels Michel Alberganti ou Claude Allègre. Dans leurs collimateurs, le mutisme du GIEC à un phénomène qui n'a pas d'explications à ce jour: la relative stabilité, à un niveau élevé, de la température depuis le record enregistré en 1998. Quand au grand public, je doute fortement qu'il soit sensible au fait que le niveau des mers montera au pire de 82 cm et la température moyenne globale de 4,8°c au maximum, dans l'état de nos connaissances actuelles. Pourtant, même si cette augmentation semble faible, elle est porteuse de gros bouleversements climatiques avec des conséquences inconnues à ce jour. Concernant les  politiques dont le temps d'action est à court terme ( 5 à 7 ans) et balisé par l'échéance de leur élection, freiner la croissance qui est le leitmotiv des sociétés occidentales, semble une douce utopie. Si aucune catastrophe n'est imminente ou ne se manifeste, rien ne changera.

Assorti de mentions qui étalonnent la fiabilité de ses conclusions, le GIEC  affirme, avec une mention « extrêmement probable » que plus de la moitié du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle est provoqué par les activités humaines. Reste à savoir quelles sont les conséquences précises des rejets humains des gaz à effet de serre sur le changement climatique.

Il est évident qu'il faut surveiller au plus près cette question, face à des enjeux complexes encore mal maitrisés par la communauté scientifique.

Les point importants du rapport du GIEC, soulignés par l'article de Denis Delbecq sur le site Reporterre sont les suivants:

Les faits saillants du 1er volume du rapport

• La température moyenne à la surface du globe a grimpé de 0,89°C de 1901 à 2012. Dans plusieurs régions du globe, la hausse dépasse 1,75°C.

• Si le rythme de réchauffement entre 1998 et 2012 est plus faible qu’entre 1951 et 2012, la première décennie du 21e siècle est la plus chaude jamais enregistrée.

• Jusqu’à 700m de profondeur, les océans se sont réchauffés entre 1971 et 2010. Les mesures de salinité montrent que l’évaporation et les précipitations au niveau des océans ont été modifiées, tout comme celles au dessus des continents.

• La hausse du niveau moyen des océans était de 1,7 mm/an entre 1901 et 2010, de 2mm par an entre 1971 et 2010, et de 3,2 mm par an entre 1993 et 2010.

Les projections pour l’avenir :

• La hausse de température à la surface de la terre entre les périodes 1986-2005 et 2081-2100 serait comprise entre 2.6°C et 4.8°C, pour le scénario le plus émissif en terme de gaz à effet de serre, et de 0.3°C à 1,7°C pour le scénario le plus vertueux.

• La hausse du niveau moyen des océans irait d’une fourchette de 45 à 82 cm pour le scénario le plus émissif, à une fourchette de 26 à 55cm pour le scénario le plus vertueux.

Chronologie des rapports du GIEC

La suite dans les prochains volumes du rapport mais la controverse promet d'être âpre et tendue entre les différents protagonistes

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.