Il est sans doute encore difficile pour les socialistes, du moins, pour un grand nombre d'entre eux, de prendre acte du passage de leur parti dans l'autre camp, de devoir ainsi pactiser avec l' objet récurrent de leurs "ressentiments", la logique capitaliste, qui pouvait, il n'y a pas si longtemps les maintenir dans l'illusion de militer pour des valeurs non négociables qui les mettaient en posture , une fois au pouvoir , de restaurer comme principes de la Republique, d'apaiser les divisions , d'élever le niveau d'exigence de l'individu, en tant qu'homme et en tant que citoyen par n éveil des consciences à l'intérêt du bien public au mépris du slogan réifiant du précédent Président:"travailler plus pour gagner plus"etc d'oeuvrer en s'inspirant des utopies socialistes les plus émancipatrices pour un changement radical dans le choix de priorités dont la compréhension, la lisibilité soit accessible à chacun, profitable à tous grâce à une Ecole dont la devise peut s'appliquer au citoyen éclairé:"savoir ,c'est savoir qu'on sait."
Aussi la situation actuelle montre un Président socialiste qui semble seul avoir non seulement adopté sans complexe l'économie libérale s'en inspirant pour combattre les conséquences de la "crise" avec la tranquille assurance partagée par son équipe gouvernementale, que les exactions du"monde dela finance" ne sauraient être confondues avec une pratique économique libérale surtout assortie de mesures qui demeurent fidèles aux priorités de justice réparatrice, d'espoir aux plus faibles etc: ces priorités quand elles ne peuvent s'appliquer sont néanmoins "maquillées" en mesures progressistes alors qu'elles s'apprêtent à faire des concessions à l'insatiabilité et à l'arrogance patronnales :exemple: le discours à la jeunesse au titre attractif :"un grand avenir pour la jeunesse" il faut comprendre:"quelques lots de consalations si vous choisissez la réussite"pendant" vos "études"Quelle peut être le comportement d'un parti si défrisé par les paradoxes d'une politique qui pourtant ne devrait pas les déconcerter autant que ceux qui ont pris à la lettre les promesses de la campagne éléctorale: leur rôle essentiel que je ne leur vois pas tenir serait d'aider l'opinion à la lisibilité des choix économiques et politiques de F.Hollande , mais surtout à leur cohérence, en tant que pratique d'un socialisme libéral: parce que il serait souhaitable de réconcilier ces frères ennemis crispés sur leurs préjugés respectifs: le corps de l'Etat composé de hauts fonctionnaires et de fonctionnaires relevant de l'autorité de l'Etat et le monde de l'entreprise qui n'a de compte à rendre qu'à lui même parce que seul acteur de la croissance, de l'essor industriel du pays: mettre en lumière leur compétence égale à assurer une qualité de croissance qui fait de l'instituteur qui a formé tel génial chef d'entreprise un élément aussi productif que lui;, contribuer aussi à l'équilibre de l'espace public: trop de liberté offerte à une presse qui se croit dispensée par essence de rendre des comptes et qui constitue une caste, éclaircir les mérites des journalistes qui font leur métier, ne pas attendre les signaux de corps intermédiaires pour lutter avec les concitoyens contre la corruption, ainsi Tapie ne doit pas jouer Orson Wells! Quelle imposture que l'argent lui serve à devenir un futur Belusconi , autre piste entre mille autres: ne plus prendre leurs concitoyens pour des imbéciles, unifier lspace public clivé: l'espace people composé de réseaux qui s'entraident et reconduisent les privilèges , l'espace des pauvres sans entre aide(sinon charitable) barricadée en communautés, complètement absente des lieux attractifs à tous égards et qu'ils ne vivent que par procuration feuilletons, monde virtuelsetc Comment peut-on accepter autant d'inégalité programmée sous un régime composé d'autant de "familles" de gauche?