sic et non

"Adhérents du club" : l'expression, le syntagme, sont à des années lumière de ma vision du monde et de ma détermination à consacrer partiellement ma retraite de" Professeur agrégée de lettres classiques" à poursuivre dans MEDIAPART mon activité d'intellectuelle.

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Billet de blog 18 août 2012

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Un professeur peut-il enseigner la grammaire et la littérature française en ignorant le latin?

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J'ai été agréablement surprise de l' indiscutable succès d' un essai, paru tout récemment aux Mille Et Une nuits, intitulé::" Sans le latin..." inspiré d' une série de conférences de personnalités d'horizons divers retranscrites sous la responsabilité des deux humanistes à l' origine du projet ,assorties d' une  présentation stimulante, érudite et novatrice qui réactualise le latin sous un jour inédit, et rédigées par ces deux auteurs   qui   complètent par un argumentaire final dessinant les contours d' un programme où le français se transmet en intégrant les apports de sa langue ancienne, pour son plus grand bénéfice; le  titre est  révélateur:"faisons un rêve!".le poète Yves Bonnefoy, auteur de la préface, l' enrichit du texte de sa conférence,,,Tous les autres dans leur spécialité respective oeuvrent avec le même talent à la qualité de l' essai. Je laisse les  curieux découvrir cet ouvrage dont je recommande la lecture. J'y ai trouvé les raisons de rappeler la  responsabilité historique que prennent les instances éducatives en   cèdant aux pressions de la société marchande, aux lois de l' offre et de la demande,aux différents lobbyes dont le plus cocasse  repose sur l' idée   dont on a peine à croire qu' elle puisse provenir de cerveaux instruits, qui consiste à rejeter le latin en raison d' une histoire romaine marquée par le désir de conquête, les exemples de crauté etc, comme si nousétions maîtres de l' histoire qui nous façonnés  dont nous avons hérité et sur laquelle nous pourrions nous arroger le droit d' omerta! Comme le souligne intelligemment l' essai, nous n' avons pas à nous poser la question du choix du latin puisque c' est le latin  qui nous a choisis : il circule dans chacune de nos phrases , sur lui se modèlent encore nos périodes oratoires, le droit romain a irreversiblement marqué le nôtre d' empruntes de son llexique, etc quel puérilité d'évaluer moralement,en  fonction de son pouvoir attractif sa langue maternelle !Il est aussi peu scienifique d' exalter le latin que de le honnir ! Les ressentiments qui s' expliquent par le rôle férocement idéologique que il a joué sont à intégrer à une critique  ou à une histoire des idéologiesetcils ne sauraient légitimer le principe d' un rejet du latin:au contraire, il s' agit de tirer la bonne leçon de l' histoire de son enseignement élitiste .A suivre...

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