Ça devient de plus en plus inquiétant : dans les instances décisionnelles et leurs cabinets, plus personne ne travaille sérieusement. Plutôt que de s’informer à la source où auprès de gens compétents avant de décider, tout le monde s’en remet aux journalistes qui eux mêmes, ainsi que l’a clairement montré Laurent Mucchielli, sont incapables de comprendre les études scientifiques et à fortiori d’en avoir une vision critique. Une étude est publiée par la prestigieuse revue « The Lancet », donc ça doit être sérieux, on ne se donne même pas la peine de la regarder attentivement. Et ceux qui émettent des doutes après avoir pris soin de la lire passent pour irresponsables voire carrément criminels... avant d’être rejoints par la majorité des gens compétents.
On ne savait pas ! On croyait que c’était exact ! Semblent dire les responsables du Lancet, de l’OMS, de l’ANSM aveuglément suivie par Olivier Veran. Mais maintenant qu’on sait, on va modifier notre position. C'est tout ?
Mais ne serait-ce pas précisément le rôle de tous ces conseilleurs et ces décideurs de ne pas faire n’importe quoi ? De ne pas seulement suivre le vent changeant de l’opinion ? A quoi donc servent-ils s’ils ne font pas leur boulot ? Et qui sont les véritables criminels dans cette affaire ?
Résultat provisoire de ces décisions changeantes : les études sur l’efficacité controversée de l’hydroxychloroquine ont été interrompues et vont donc devoir être reprises à zéro. On n’est pas prêts de savoir ce qu’il en est. Les malades peuvent attendre.
Bravo les gars ! Et si à défaut d’apprendre à lire, vous appreniez simplement à vous informer auprès des gens compétents ?