La folie continue, c’est son propre de s’entêter sous des formes sans cesse renouvelées. Je ne sais pas ce qu’il en est pour vous, mais pour ma part, où que j’aille en ce moment, j’ai un peu l’impression qu’on me braque en m’intimant à tout bout de champ : mettez un masque, c’est obligatoire !
On avait dès le début compris que les masques, prétendument inutiles voire nuisibles à l’époque où on en avait tant besoin, deviendraient obligatoires dès lors qu’il y en aurait. Nous y voilà ! Mais on n’avait pas imaginé qu’ils seraient alors devenus effectivement inutiles. Qui risque donc de nous contaminer puisqu’il n’y presque plus de nouveaux malades, et très bientôt plus du tout ?
Pauvres marchands, comment vont-ils écouler ces trucs de faible valeur qui prennent beaucoup de place dans les stocks ? Les marketeurs vont-ils essayer de nous convaincre qu’il faudrait en superposer deux ou trois pour renforcer la protection (certes pas contre l’étouffement) et les renouveler tous les quarts d’heure ou bien que nous devrions en stocker des dizaines de boites dans nos placards en prévision des futures pandémies ? Faisons confiance à leur créativité, on ne va plus pouvoir très longtemps réussir à faire consommer des masques simplement en faisant peur alors que le risque s’est évanoui. Et puis, ils vont bien finir par comprendre que cette contrainte inutile éloigne en fait les clients de leurs magasins.
Depuis longtemps, les japonnais ont pris l’habitude de porter un masque dès lors qu’ils se sentent même un tout petit peu enrhumés. Pas pour se protéger eux-mêmes, mais pour inciter les gens qu’ils croisent à la prudence. Puissions nous simplement adopter ce comportement éthique, et garder l’habitude de nous laver souvent les mains. A l’eau et au savon, le lavage des mains, pas au baratin selon la pratique technocratique.
Évidemment, reste le problème des hypothétiques porteurs asymptomatiques, éventuellement contagieux sans le savoir. Mais s’il n’y a plus du tout de malades ?
En matière de maladie dont de nombreux porteurs seraient inconscients de l’être, la connerie a promptement retrouvé sa première place, désormais bien loin devant la Covid. Serais-je atteint ? Certains commentaires vont peut-être le suggérer. Vite, un masque !