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Billet de blog 26 août 2011

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Les vendredis de Sokolo «Miss Tic»

C'est mon pseudo, pas mal, hein? Fallait le trouver, celui-là, parce que franchement, les autres abonnés, on les confond tous. Tandis que Miss Tic ne passe pas inaperçue. Première règle, se faire remarquer, la seconde favorablement...

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C'est mon pseudo, pas mal, hein? Fallait le trouver, celui-là, parce que franchement, les autres abonnés, on les confond tous. Tandis que Miss Tic ne passe pas inaperçue. Première règle, se faire remarquer, la seconde favorablement...

Mais qu'est-ce qu'il fout, Le Solitaire, déjà dix minutes à la bourre !... C'est sûr, le sien, de pseudo, fait rêver, un beau bijou dans son écrin, le jour de notre mariage. Mais cesse de divaguer, ma belle, d'abord le moutard, à 40 ans passés, ça urge.

Encore un branleur... S'il me pose un lapin comme l'autre ahuri... C'était quoi son pseudo, à celui-là ? Serpent venimeux, non, quelque chose du genre, oui, Serpent à Plumes ! Quelle gourde. À plumes, comme dans le film. Sans gène, il m'envoie un mail pour un autre rencard, émerge Porte Dorée, une heure de retard, pas d'excuse, un sourire et on file à l'hôtel. Déjà, même si je souhaite un môme vite fait, j'aime pas ces manières... Un peu de respect et de délicatesse, que diable, mais faut reconnaître, il avait du chien, beau mec, un poil trop petit peut-être, yeux bleus en amandes et, de suite, j'imagine la progéniture. On ne peut pas refuser cette possibilité, même avec un saligaud.

Il dépasse la réception en claquant les doigts et on lui balance les clés sans un mot. Je grimpe les marches, et avec les hauts talons sur la moquette à trous, plus d'une se serait rétamée. De la chambre, il donne un tour de clé, m'embrasse, me pelote un peu, pour évaluer la marchandise et file dans la salle de bain. De suite, il me déplait, ce lascar, trop éloigné du genre à hanter le site Internet. Ça sent le coup vite fait, et bonsoir poupée. Alors, discrètement, je fouille sa sacoche et tombe sur un téléphone portable, exactement le même modèle que le mien. À croire qu'il l'a fait exprès. J'entends l'eau couler, il prend sa douche, le biquet...

Alors, tranquille, j'écoute les derniers messages et là, grésille la voix d'une greluche. Je te rappelle que, ce soir, j'emmène la petite chez l'oto-rhino, elle a toujours un sifflement aigu depuis la baffe que tu lui as administrée l'autre jour. La donzelle fait une pause, le temps qu'il digère la réflexion, puis reprend. En attendant, prépare le repas, ça te changera ! Clic. Ça raccroche sèchement, tandis que Le Serpent à plumes apparait enrobé de sa serviette rose bonbon. J'ai eue chaud... C'est mon tour de tâter la viande, de la gélatine, bien plus qu'on imagine en habits. Les hommes, y a pas de secret, des poignées d'amour pour les plus minces, mais la plupart, ça pêche par le bide. Et lui, stupeur, c'est comme s'il avait ôté sa ceinture de flanelle. Plouf ! Une descente d'organe. Je me retiens de pouffer, parce qu'après ce que j'ai entendu dans le portable, il ne l'emportera pas au paradis.

Les hommes mariés qui veulent tirer un coup gratis, jamais de la vie !!! Tandis que bobonne prépare la tambouille, non mais... Alors, je dégrafe mon chemisier, lentement, légèrement de profil, tends la croupe pour bien qu'il soit prêt, raide comme un tisonnier, et puis je m'approche, doucettement et... je zèbre la poitrine de mes ongles ! Rannn ! De la déco pour ta femme, connard. Et puis, n'oublie pas de réchauffer la soupe, minable. Je fais fissa, récupère mon sac, et dévale les marches me tenant à la rampe, en souvenir de la moquette pourrie.

Mais qu'est-ce qu'il fout. Tiens, ce ne serait pas lui, ce grand cornichon à faire le poireau sur l'autre trottoir. Le Solitaire n'a rien écouté, s'est gouré de sortie de métro. Ça sent l'andouille à plein nez. Mais doit pas être méchant. Je règle l'addition et cherche un passage piéton qui me contraint au tour de la place en travaux depuis perpète, un trèèèès grand tour... C'est bête, en général, on boit un verre ensemble, le temps de rompre la glace, et c'est l'homme qui débourse, et pour peu qu'en patientant j'ai siroté plusieurs consommations, il ne vérifie pas la note. J'en ai jamais rencontré un à faire le radin. Enfin, la première heure.

Mais avec mes 40 ans passés, même s'il sort un porte-monnaie en peau de hérisson, je ferme les yeux. L'essentiel, c'est de tomber en cloque, parce que la fertilité, à mon âge, c'est comme la vue, ça baisse sournoisement. Seulement, je préfèrerais tomber sur un partenaire digne de partager, je veux dire, qui l'accepte, ce moutard, m'accepte aussi, et je ne suis pas une affaire en or.

J'ai trop traîné, inapte à une existence à deux, trop indépendante, trop chiante d'après mon dernier compagnon. Quel saligaud, celui-là, à me balancer à la figure tout ce que je ne voulais pas entendre. Mais je lui ai rendu la monnaie de la pièce, pas prêt de m'oublier. Tiens, si je décroche la timbale, je le mets au parfum du résultat positif du G Test, pas G 7, je prononce mal.

En fait, ce que j'aime, c'est le flirt, les faire tourner en bourrique, que la sauce monte avant de capituler. Ça ne mange pas de pain et, avec la plupart, ce qu'on s'est payé comme bon temps. On a voyagé, passé des nuits en boite un peu partout, sans jamais s'éterniser plus d'un mois ensemble. Et encore... Avec de la patience, la leur. Je le reconnais, j'ai un caractère de cochon, comme dit ma mère. Forcément, je lui ressemble !

À mon quarantième anniversaire, c'est là que j'ai réalisé... Les copines étant toutes casées, je me moquais de leur vie réglée, de leurs contraintes de mère de famille, les obligations chez l'oncle Nanard, la tante Mariette, la grand-maman Léontine. Mais comment faisaient-elles, bon dieu, pour supporter ça ! Et c'est l'une d'elle, lors de la sauterie organisée pour l'occasion, qui m'a provoqué une montée d'adrénaline. Remarquez, elles ont été chouettes, pour ça, rien à dire. Et y en avait du monde, des gens perdus de vue depuis le lycée, même des ex, toute une panoplie. De plus, elles m'ont tout offert, parce que moi, avec ce que je gagne... Toutes sans exception ont déniché la perle rare, plein d'oseille, tu veux du fric, le v'la...

Donc, mon ex-meilleure copine, perdue de vue forcément depuis son mariage en grande pompe, me susurre dans un coin en sirotant le Champagne. Et un enfant, qu'elle fait caressant un ventre proéminent, tu y penses ?... C'est la dernière ligne droite. J'avale ma flute cul sec, comme à 20 ans, et aussitôt elle m'en verse une nouvelle rasade, à ras bord. Si tu savais quel bonheur, d'être enceinte... Je vide la dose et réalise les années à venir. Impitoyable, elle poursuit, tu ne vas pas rester Miss Tic toute ta vie, à tanguer de l'un à l'autre, à moisir dans ton studio pourri ! Comme je ne trouve rien à rétorquer, je sors une stupidité, comme souvent au pied du mur. Oui, mais moi, ce que j'aime, c'est descendre dans un bar le soir, sans rien demander à personne, aborder un inconnu, lui faire du gringue. Être libre, quoi ! J'ai presque hurlé les deniers mots, mais c'est mon anniversaire, on me pardonne. Et puis, on me connait... Mais d'un coup, je suis fissurée, repense à mes soirées vides, à m'endormir devant la télé, réveillée par le verre de liqueur qui valse sur le tapis. Elle me verse une nouvelle coupe et conclut avant de me planter là. Tu n'es qu'une célibataire indécrottable, complètement immature !

Je m'approche de lui, constate qu'il est bien plus jeune que moi car il a refusé de donner sa date de naissance pour son horoscope, un truc qu'on pratique toutes, et je tends la main. Vous êtes bien Le Solitaire ? Un murmure me parvient alors qu'un camion passe en vrombissant dans un nuage de poussière. Oui, c'est moi. Pardonnez mon retard. ça... ça n'arrivera plus, je vous le promets. Il écarquille les yeux, me scrute, hésite puis bafouille. Mais, vous n'êtes pas celle de la photo... Alors, ce genre de réflexion, j'aime pas, mais pas du tout. La photo, la photo, que j'gronde ! J'vous plais pas ? Vous attendiez Miss France, à 41 ans ? Et bien, non, vous aurez Miss Tic, un point c'est tout. Non mais, tu parles d'un goujat...

 C'est ainsi que je suis passée du vous au tu, sans plus de chichi. Et par-dessus le marché, mooonsieur arrive en retard. T'as intérêt à te tenir à carreau sinon je te renvoie chez ta mère. La photo... Pour varier le programme d'avec les précédents, je lui ai proposé une visite de l'aquarium, au Musée des Arts Africains et océaniens devenu depuis peu La cité nationale de l'histoire de l'immigration, je rêve..., pour le familiariser avec la marmaille à chahuter devant les crocodiles. Mais il a de nouveau bafouillé. Non, je préfère marcher, si ça ne vous dérange pas. D'un coup de menton, il a indiqué le bois, celui de Vincennes, là où s'étend le lac Daumesnil, avec ses barques et tout de suite je me suis dit, s'il me paye un tour romantique à tirer sur les rames, c'est comme un voyage de noces. Je sentais mon ventre gonfler, les coups de pieds du bambin et lorgnais déjà les poussettes à grosses roues. Ils en font des pas mal, à capuche, trois ou quatre roues, au choix.

Je me suis accrochée à son bras gentiment, comme à une vieille copine au moment des confidences. Dis, tu me payes une glace ?... Je teste toujours, pour écarter les pingres. Et je n'avais pas lapé la framboise que de nouveau il murmura, plus timide encore, presque boudeur. Vous m'aviez dit 35... Là, j'ai failli lâcher le cornet, protestant au beau milieu de l'allée. Ah non, tu ne vas pas remettre ça !!! On commençait à bien s'entendre... J'ai goûté la boule du dessus, ai jeté un œil vers l'île où un couple glissait sur l'eau. Ouiii, j'ai triché, pour la photo, et pour l'âge aussi. À ta place, je me méfierais de celles qui ne disent que la vérité. Ça cache quelque chose... Puis, j'ai ajouté, péremptoire, une de mes spécialités. Les femmes, ça ment toujours, du moins celles qui ne sont pas frigides...

J'ai vu, il a haussé les épaules, puis réprimé un sourire. C'était dans la poche. Il me plaisait trop bien, ce type. T'es gentil, toi, ça se voit de suite... Je ne sais pourquoi, il a paru ému, aussi, j'ai détourné la conversation, ai raconté mes premiers rendez-vous avec les abonnés du site. J'ai fait l'ouverture sous le même pseudo. Peu nombreux à l'époque, on se connaissait tous. C'était une autre ambiance. On n'y croisait pas tous ces cinglés d'aujourd'hui. Et puis, tu sais, j'ai pas couché tant qu'on l'imagine. Je cherche du stable, ne me satisfais pas d'une relation bâtie sur un matelas en mousse. D'autorité, je lui ai saisi les paumes, l'ai fixé profondément, jusqu'au cortex. J'ai même forgé quelques amitiés avec des hommes intéressants, on se revoit, pour un cinoche, un verre, mais celui que je préfère, c'est toi. T'es mieux qu'eux tous réunis, pas besoin d'être madame soleil.

Il a rosi !... Je vous assure. Alors, forcément, j'en ai profité, me suis collée, imaginant mon gosse à venir, et comme on était trop près, il s'est raccroché à ma taille. Vous pouvez pas savoir ce qu'on ressent. J'ai déposé un baiser sur ses lèvres, mais chaste, toujours la première heure. T'es mignon. On poursuit les confidences ?... Avec cette chaleur, j'avais enfilé le matin une robe légère à large ceinture, de celles qui font des manières à chaque pas. J'adore. Et toi, t'as quoi à raconter. Je suis ta première, ai-je ricané, lui pressant la main ? Je veux dire, sur le site... Avec son air godiche, j'étais contrainte à des précisions.

Comme nous nous étions éloignés de la baraque de location, j'ai esquissé le demi-tour, soleil pleine face. Aussi, j'ai sorti mes lunettes noires, les baissant parfois pour mieux contempler le père de mon enfant. Il répondait vaguement à la pression de mes doigts, avec parfois des absences. Je le troublais, mais il a entrouvert les dents. Oui, t'es la première que je rencontre. Dans ma situation, j'appréhendais... J'ai rien dit, et pour moi, c'est une torture, mais j'ai tenu bon. Il a repris, avare de mots, les retenant sur la langue avec l'envie de les ravaler, suivant curieusement du regard les femmes de son âge, mais pas avec convoitise, d'une mine rencontrée chez personne.

Puis, il a lâché l'essentiel d'un trait. J'étais marié, et puis, elle est partie, avec nos deux enfants. Je m'en doutais, un divorcé, un type sérieux qui cherche à refaire sa vie. J'avais le profil, mon cœur battait la chamade, comme on dit. Un second baiser, appliqué comme le précédent, léger telle la brise, et on continue à tout se dire. C'est toujours ainsi lors d'une rencontre. En une heure, on confie ce qu'un couple lâche au compte-goutte, jusqu'à la séparation une ou deux décennies plus tard. Lors de la première rencontre, quand l'un comme l'autre a dévidé l'inventaire dans une brasserie en tripotant son verre, l'historique avec les détails, souvent c'est le grand vide.

C'est bête, je sais, on devrait plus se contempler en silence, mais même avec l'expérience, chaque fois, je me fais avoir. Ça fuse, les années défilent comme dans une rétrospective, en accéléré. Et quand on est sec, sans trouver la moindre consonne, va rattraper... D'ailleurs, les seuls à s'en tirer avec le baratin, ce sont les dragueurs, ceux venus pour le coup gratis, souvent des types dont la femme est enceinte. Ah, on en découvre de belles, sur ce site.

Un type s'est arrêté à notre hauteur alors qu'on s'approchait enfin des barques, un joggeur à l'air inquiet. Qu'est-ce que tu fous là... Il a secoué mon Solitaire, qui le fixait avec des yeux de merlan frit. Immédiatement, j'ai reluqué le sportif, pas mon genre, trop petit, trop de poils, et la voix... Un timbre reconnaissable, même dans le noir, d'ancien fumeur en détresse au moment du sevrage, et qui chausse ses baskets pour chasser les kilos. Reste pas là, rentre... Il l'a embrassé maladroitement sur une joue en tapotant l'épaule gauche et j'ai compris que c'était une première, m'a lorgnée sourcils plissés et a repris son entraînement. Je l'ai vu se retourner deux trois fois, même qu'il a failli rentrer dans un banc.

Pour rien au monde je n'aurais fait preuve de curiosité, mais Le Solitaire a causé sans qu'on lui demande. C'est un voisin... Il y a des moments dans la vie, après-coup, on aimerait avoir chronométré, pour vérifier cette impression d'éternité encore prégnante, comme on dit à France Culture. Ça parait pas, mais parfois je règle sur cette longueur d'onde. Comme l'ambiance était cassée, sans avoir fait pour autant une croix sur ma virée en barque, j'ai changé de disque. Tu sais, pour ta femme et tes gosses, on a tous vécu ça... J'y explique que sur le site, j'ai trouvé le Prince Charmant, ai flotté dans le rêve en trois D. Deux ans sans débander, pardon pour la vulgarité, c'est juste pour te détendre, je sens que ça te manque. Je suis une rigolote, tu sais.

Je poursuis, avoue que côté môme, rien n'est venu, alors on a jeté l'éponge gentiment. On se revoit chaque fin de mois, comme un anniversaire. Et bien tu vois, nous sous sommes quittés bons copains, ça remonte à pas loin, à peine trois ans, et je trouve encore le moyen de plaisanter en dépit de la rupture. C'est comme une psychothérapie. Tu connais ce mot, j''espère ?... De suite, j'ai compris, j'avais lâché une bourde, une grosse.

Il s'est écroulé sur un banc face au lac, les yeux sur l'ile, et la même barque qu'à notre arrivée progressait avec des zigzags dans l'autre sens, un couple, avec évidemment un mouflet en bas âge, rien que pour me titiller. Il m'a tiré de mes songes. Moi aussi, c'est récent... Je m'étais rapprochée, il parlait si doucement, je ne voulais rien rater. Ça remonte à quinze jours... Je laisse s'égrainer les secondes, la minute, et je décide d'improviser mais il démarre juste à cet instant et je ferme mon clapet. Ça n'arrive qu'à moi, ce genre de truc, je suis trop bonne fille, me fais avoir à tous coups. Je vérifie la présence de l'alliance, parce qu'il est bizarre, tout de même.

Et puis, mon Solitaire me jette le reste du programme comme une pelletée de sable, j'en prends plein les mirettes, me tortille sur le banc me frottant les paupières. Mon dieu, qu'est-ce qu'il me raconte, ce mec... Impossible de meubler. Ça a dû durer car le joggeur revient, ayant déjà torché le tour du lac. Il s'est immobilisé, nous observe mains aux hanches à faire des ronds avec ses fesses. J'ai tout perdu le même jour, ma femme et mes enfants. Je sens qu'il s'englue, ne peux le laisser disparaître au fond de son trou, et une envie de le bercer monte, monte, tant pis si on nous surveille. Dis-moi tout, que je fais, avec une tentative pour le cajoler. C'est maladroit, mais je voudrais vous y voir...

Mon Solitaire aspire une interminable bouffée d'air. Ma vie s'est arrêtée dans un arbre, en bord de route. Et là, ça pleure, ça pleure. Je ne peux pas rentrer chez moi. J'ai peur. On revenait de vacances... Je marche dans les rues, jusqu'à épuisement. Et quand il ajoute, juste en sortant de Royan, j'ai rien vu, à cause du soleil, les enfants qui chahutaient derrière... c'est mon tour de m'éponger, parce que j'ai des souvenirs de cet endroit, j'y allais petite avec les parents. Le joggeur s'est assis sans bruit de l'autre côté, le tient par le cou, moi par la main, et nous restons ainsi sans rien dire tournés vers le lac, tels des couillons. De temps à autre, je lorgne les barques à la queue leu leu, ce sera pour une autre fois... Et voilà-t-y pas qu'une poussette s'enraye juste sous notre nez, masquant le paysage. C'est bien ma veine...

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