En gros et en fonction de mon parcours, je n'ai pas acquis de machine à café électrique, de micro-onde, de machine à laver la vaisselle, de télévision, de téléphone portable, de GPS, et pas plus de Facebook que de Twitter et... figurez-vous, je respire encore!!! Et lorsque ça me chante, j'écris.
C’est l’Antoine Perraud avec son article promotionnel qui m’a refilé le virus pour le spectacle à Saint Martin, le théâtre proposant un récital de poésie. Jean-Louis Trintignant accompagné par Daniel Mille et ses musiciens accrochés à Astor Piazzola partage ses poèmes libertaires.
Nous ne nous sommes pas connus, mais lorsque ton grand-père m’a annoncé ta naissance il m’a soumis une devinette afin que je découvre ton prénom peu commun.
Sans doute m’as-tu oubliée, nous nous sommes croisées il y a si longtemps. Quelques jours durant lesquels tu m’as laissée l’impression d’une moitié folle.
Souvent, traversant ton village, j’extirpe le bras par la vitre sans caresser le frein, question de parenté. Pour pas oublier les liens qui nous désunissent. T’es là, sur votre trottoir ridicule qui ne parvient pas à singer les grandes villes, alors que le talus, ça avait plus de gueule.