
Le processus de mondialisation a déstabilisé l’humain dans ses croyances et ses zones de confort. Le contact avec l’Autre, dans un contexte de déchirements territoriaux, de guerres, d’esclavages, de colonisations, de dominations sociales, géographiques, raciales et genrées, et d’intérêts économiques et commerciaux, a été catalyseur de la construction de frontières à la fois géographiques, culturelles et sociales. Tout au long des siècles, des intellectuels, à l’image des philosophes des Lumières, des juristes, mais aussi des artistes, se sont insurgés de cette division des peuples par la violence, se dressant à la frontière entre l’art et la politique. Cette résistance culturelle a-t-elle réellement réussi à garantir les droits naturels et sacrés de l’Homme ?
1. La littérature des Lumières, trace d'une histoire (in)humaine
Les voyages des découvertes du XVe siècle ont non seulement plongé l’Europe dans une nouvelle modernité, mais ont également donné lieu à l’élargissement du Monde, par la découverte de territoires et de cultures inconnues. En outre, ces voyages ont contribué à la mise en route de la première mondialisation (1400-1500).
Héritier de la civilisation universelle [1] et de l’histoire de l’humanité, le siècle des Lumières (1715-1789) est le premier témoin des traces laissées par la première mondialisation et la première révolution industrielle (1760-1860). C’est à cette époque que naît sous la plume de Voltaire [2] (1694-1778), la notion de « philosophie de l’histoire ». Giambattista Vico [3] (1668-1744) a considérablement contribué à cette évolution, en faisant de l’histoire son objet principal, comme en témoigne son œuvre majeure, Science nouvelle, publiée en 1725.
Le siècle des Lumières est également le siècle de la nature. Le terme « naturel » se comprend ici comme universel et inaliénable. En découle, cette notion si nouvelle, mais essentielle « du juste », qui prend vie au sein de thématiques communes développées par la littérature classique. Véritable trésor culturel, la littérature des Lumières nous fait voyager à travers les multiples régions du monde, témoin de la violence des injustices universelles. À ce titre, deux ouvrages majeurs, deux récits de voyages, ont marqué ce siècle : les Lettres persanes (Montesquieu) et Candide (Voltaire). Ces œuvres littéraires nous intéressent particulièrement au vu de leur narration fragmentée en mouvement, de leur approche citoyenne se cachant derrière la volonté d’explorer le monde, à travers ses altérités sous-jacentes et son histoire (in)humaine.
Kristin Skeimo Berge & Sara Helena Bråthen introduisent de cette manière leur mémoire intitulé Critique de la politique et de la religion dans les Lettres persanes et les Lettres philosophiques :
Comment bien gouverner un pays ? La religion fait-elle obstacle à la progression politique et sociale ? Faut-il abolir la monarchie ? Les questions posées par ceux que l’on appelle les philosophes des Lumières concernent souvent le gouvernement et la religion. Le but est toujours le même : faire progresser la société. Parmi les penseurs français les plus importants de cette époque, nous trouvons Montesquieu et Voltaire, qui tous les deux, d’une manière ou d’une autre, abordent des problèmes liés au pouvoir et à la religion dans leurs oeuvres écrites.[4]
Malgré l’indéniable vérité résultant de ces propos, notons néanmoins que l’engagement de Montesquieu [5] et Voltaire dépasse amplement ces deux thématiques, à savoir le gouvernement et la religion. Les Lettres persanes, journal de voyage composé de cent soixante et une lettres polyphoniques [6], met en scène deux seigneurs persans quittant Ispahan, leur ville d’origine, pour un voyage d’étude en France d’une durée de huit ans. Usbek, grand seigneur éclairé et curieux, est à la recherche de la sagesse, après s’être échappé d’une cour corrompue. Quant à Rica, son compagnon de voyage jeune et enthousiaste, libre d’attache, critique sans vergogne la vie parisienne et ses institutions. La dimension exotique des Lettres persanes, à la mode au XVIIIe siècle, séduit le lecteur avec des lettres attrayantes et accessibles, et porte surtout son intérêt dans la mise en perspective de deux mondes, oriental et occidental. Depuis l’époque des découvertes, puis de la colonisation, un grand nombre d’occidentaux ont pu décrire le quotidien de « ces sauvages » de part et d’autre du globe. Ici, Montesquieu donne la parole à ces étrangers, découvrant l’Europe avec leur regard neuf et critique sur notre culture française, à une période où l’instabilité économique, politique et religieuse déséquilibre le pays.
Nous retrouvons trente-huit années plus tard, le combat de Voltaire (1694-1778) dirigé contre le fanatisme, à travers son ouvrage majeur Candide, qui fera lui aussi grand bruit, puisqu’ « on reproche très vite à l’ouvrage ses impiétés et ses indécences : par tous les moyens, Voltaire fustige la société, la religion, les gouvernements et interroge ses contemporains sur la condition de l’homme » [7]. Le conte philosophique narre l’histoire de Candide, jeune homme vivant chez son oncle, le baron de Thunder-ten-Tronckh. Le précepteur du magnifique château, le docteur Pangloss, joue depuis son plus jeune âge un rôle primordial quant à la propagande d’un univers idyllique. Tout bascule, le jour où son premier baiser avec Cunégonde, la fille du baron, tourne au drame. Alors chassé de cet Eden par le père de cette dernière, Candide découvre la nature humaine à travers la justice, la torture, l’amitié et l’esclavage. Il découvre également le monde, à travers la Hollande, le Portugal, l’Espagne, le Brésil, le Paraguay, la France, l’Angleterre, l’Italie et la Turquie.
À travers le regard de ces deux étrangers, Rica et Usbek, les Lettres persanes se veulent critiques à plusieurs niveaux : la vie sociale (moeurs, coutumes), la justice (torture, droit), la religion et la politique. Voltaire, quant à lui, y adjoint la notion de colonisation, d’esclavage et d’homme mauvais :
• Le droit public et le roi / Lettres persanes, Lettre XCV « Ce droit, tel qu’il est aujourd’hui, est une science qui apprend aux princes jusqu’à quels points ils peuvent violer la justice sans choquer leurs intérêts. » [8]
• La monarchie et le despotisme / Lettres persanes, Lettre CII « c’est un état violent, qui dégénère toujours en despotisme, ou en république ; la puissance ne peut jamais être également partagée entre le peuple et le prince, etc. » [9]
• Torture et croyance / Candide, chapitre 6 « Après le tremblement de terre qui avait détruit les trois-quarts de Lisbonne, les sages du pays n’avaient pas trouvé un moyen plus efficace pour prévenir une ruine totale que de donner au peuple un bel auto-da-fé ; il était décidé par l’université de Coïmbre que le spectacle de quelques personnes brûlées à petit feu, en grande cérémonie, est un secret infaillible pour empêcher la terre de trembler. » [10]
• La guerre et la barbarie / Candide, chapitre 3 « c’était un village abare que les Bulgares avaient brûlé, selon les lois du droit public. Ici des vieillards criblés de coups regardaient mourir les femmes égorgées, qui tenaient leurs enfants à leurs mamelles sanglants, etc. » [11]
• L’esclavage / Candide, chapitre 19 « En approchant de la ville, ils rencontrèrent un nègre étendu par terre, n’ayant plus que la moitié de son habit […] il manquait à ce pauvre homme la jambe et la main droite […] C’est à ce prix que vous mangez du sucre en Europe, etc. » [12]
• L’Homme mauvais / Candide, chapitre 4 « Il faut bien, disait-il, que les hommes aient un peu corrompu la nature, car ils ne sont points nés loups, et ils sont devenus loups. Dieu ne leur a donné ni canons de vingt-quatre, ni baïonnettes ; et ils se sont fait des baïonnettes et des canons pour se détruire. » [13]
Les Lettres persanes et Candide, sont deux œuvres écrites au début du XVIIIe siècle. Elles représentent une pensée générale et contribuent au débat sur les conséquences de la première mondialisation et de la première révolution industrielle. Elles illustrent également le caractère révolutionnaire de l’esprit des philosophes du siècle des Lumières, décidés d’atteindre un égalitarisme citoyen et un civisme universel, propres aux révolutionnaires.
2. Révolution des esprits pour un droit de l'homme universel
Alors qu’à la suite des découvertes du Nouveau Monde (XVe siècle), la colonisation et l’esclavage sont devenus la norme commerciale et économique européenne, de nombreux philosophes du XVIIe siècle s’insurgent contre cette inhumanité, à l’image de Francisco de Vitoria [14] (1492-1546), l’inventeur du droit universel et principal représentant de la seconde scolastique [15], courant philosophique médiéval. En établissant sa doctrine de la guerre juste [16], c’est-à-dire un modèle de pensée et un ensemble de règles de conduite morale, Francisco de Vitoria répond à la controverse espagnole et européenne quant à la légitimée de la mise en esclavage des peuples colonisés.
Par le prisme de la doctrine de la guerre juste, ce dernier établit la distinction primordiale entre le droit de découverte et le droit naturel. Il soutient que le droit de découverte, ne peut s’appliquer qu’aux territoires vierges de tout habitant, et fait remarquer que tel n’est pas le cas du Nouveau Monde. S’accorder ce droit, dans ce dernier cas, reviendrait à établir que si les Indiens « nous avaient découverts », ils auraient eu le droit d’occuper l’Espagne. [17] En revanche, selon le droit naturel, tout le monde peut visiter n’importe quelle partie du monde et doit pouvoir y émigrer.
À ce droit naturel, Emmanuel Kant [18] (1724-1804) y ajoute un siècle plus tard, dans son ouvrage Projet de paix perpétuelle, publié en 1795, la notion de droit cosmopolite qui doit se borner aux conditions d’une hospitalité universelle (Emmanuel Kant, 1795). L’hospitalité signifie « le droit qu’à tout étranger de ne pas être traité en ennemi dans le pays où il arrive. On peut refuser de recevoir, si l’on ne compromet point par là son existence » [19]. Il s’agit d’un droit de visite. Or, dans son ouvrage, Emmanuel Kant examine par son criticisme, la conduite inhospitalière des États de l’Europe et en particulier des États commerçants :
On est épouvanté de l’injustice qu’ils montrent dans leur visite aux pays et aux peuples étrangers (visite qui est pour eux synonyme de conquête). L’Amérique, les pays habités par les nègres, les îles des épices, le Cap, etc… furent, pour ceux qui les découvrirent, des pays, qui n’appartenaient à personne, car ils comptaient les habitants pour rien. Dans les Indes orientales (dans l’Indoustan), sous prétexte de n’établir que des comptoirs de commerce, les Européens introduisirent des troupes étrangères, allumèrent des guerres entre les différents Etats de cette vaste contrée, et y répandirent la famine, la rébellion, la perfidie et tout le déluge des maux qui peuvent affliger l’humanité. [20]
Emmanuel Kant soulève ici un point très important lorsqu’il écrit ces mots : « des pays qui n’appartenaient à personne, car ils comptaient les habitants pour rien ». En effet, son propos fait fatalement référence à l’esclavage ; notion vivement critiquée par Jean-Jacques Rousseau [21] (1712-1778) dans son essai politique Du contrat social, publié en 1762 :
De quelques sens qu’on envisage les choses, le droit d’esclavage est nul, non seulement parce qu’il est illégitime, mais parce qu’il est absurde et ne signifie rien. Ces mots, esclavage et droit sont contradictoires ; ils s’excluent mutuellement. Soit d’un homme à un homme, soit d’un homme à un peuple, ce discours sera toujours également insensé. Je fais avec toi une convention toute à ta charge et toute à mon profit, que j’observerai tant qu’il me plaira, et que tu observeras tant qu’il me plaira. [22]
Alors que Francisco de Vitoria, Emmanuel Kant et Jean-Jacques Rousseau revendiquent un droit universel de l’homme, se mettant par la même occasion, à dos, un grand nombre de hauts dirigeants et de religieux, d’autres philosophes et juristes (magistrats, législateurs), dénoncent à leur tour une autre barbarie : la torture. Voltaire, Denis Diderot [23] (1713-1784), Jean-Jacques Rousseau, mais aussi les autorités judiciaires représentées par Talon, avocat général au parlement de Paris et Augustin Nicolas, conseiller au Parlement de Besançon, « semblent désormais d’accord pour reconnaître qu’intellectuellement comme en pratique, la torture ne se justifie plus. Le moment est donc venu d’en décider l’abolition » [24]. Néanmoins, c’est le philosophe italien Cesare Beccaria [25] (1738-1794), qui très jeune, s’est prononcé en faveur de la suppression de la torture et de la peine de mort à travers son œuvre majeure Traité des délits et des peines, publiés en 1764. Cet ouvrage posant les bases de la réflexion moderne en matière de droit pénal, gouverne encore aujourd’hui la philosophie pénale des États démocratiques.
Malgré un fort engagement intellectuel et artistique, aboutissant à la prise de la Bastille le 14 juillet 1789, puis à l’élaboration de la Déclaration de l’homme et du citoyen (DHC) le 26 août 1789, les droits fondamentaux de l’être humain ont connu et connaissent de fortes perturbations. Alors que nous fêtions le 10 décembre 2018, les soixante-dix ans de la Déclaration universelle des droits de l’homme (DUDD), le secrétaire général d’Amnesty International, Salil Shetty déclarait au sein du rapport annuel 2017/2018 :
qu’il est on ne peut plus clair que personne parmi nous ne peut considérer un seul de ses droits fondamentaux comme acquis. […] Les attaques contre les valeurs fondamentales qui sont à la base des droits humains – qui reconnaissent la dignité et l’égalité de toutes et de tous – ont pris des proportions considérables. [26]
Acteur de ces dérangements, le processus de mondialisation a contribué à l’accélération universelle de la division des peuples par la violence. L’une des illustrations de cette violente division, est celle de la fabrique historique des frontières terrestres, sociales et culturelles, décrites par Amnesty International, comme « des frontières artificielles érigées par les politiques de diabolisation ». Symbole de pouvoir, de conquête ou d’échec, cette course effrénée à la domination a laissé des traces indélébiles au fur et à mesure des siècles. Parmi ces traces, celles des mobilités et des migrations humaines, font parties des plus marquantes. Quel bilan peut-on dresser en cette deuxième décennie du XXIe siècle ?
[1] Mise en commun des valeurs, pratiques et croyances, à l’échelle mondiale.
[2] François Marie Arouet, dit Voltaire, « est un écrivain français, auteur de poèmes, de récits, de tragédies, d’ouvrages historiques et philosophiques. Voltaire combat le cléricalisme et l’intolérance religieuse, et défend le droit des hommes ». In « François Marie Arouet, dit Voltaire (1694-1778) » [En ligne]. BnF, Figures des Lumières. Disponible sur : http://expositions.bnf.fr/lumieres/figures/24.htm (article consulté le 20 mars 2018).
[3] Giambattista Vico ou Giovan Battista Vico, « est un philosophe de la politique, un rhétoricien, un historien et un juriste italien, qui élabora une métaphysique et une philosophie de l’histoire ». In « Giambattista Vico » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Giambattista_Vico (wiki consulté le 20 mars 2018).
[4] Kristin Berge Skeimo et Sara Helena Bråthen, « Critique de la politique et de la religion dans les Lettres persanes et les Lettres philosophiques » [En ligne], Université de Oslo, 2016. Disponible sur : https://www.duo.uio.no/bitstream/handle/10852/52059/Lapolitiquelareligion.pdf?sequence=9, page 1 (page consultée le 5 mars 2019).
[5] Issu d’une grande famille aristocratique du Bordelais, Montesquieu (1689-1755) quitte Bordeaux après de brillantes études de droit et s’installe à Paris, où il devient avocat en 1708. Par la suite, à la mort de son oncle, il reprend son poste de président du parlement de Bordeaux. Un an après, en 1717, Montesquieu devient membre de l’Académie des sciences de Bordeaux. C’est en 1721, que sont publiées les Lettres persanes, alors que la France vient de perdre Louis XIV, dont la mort réjouit beaucoup de Français. La période transitoire, sous la Régence du Duc d’Orléans, grand-oncle de Louis XV, est propice à l’élaboration, à la communication et à la transmission de nouvelles idées ; ce qui pousse Montesquieu à écrire cette première oeuvre capitale. In « Montesquieu » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Montesquieu (wiki consulté le 5 mai 2017).
[6] Il s’agit d’un compte rendu de visite tenu par deux épistoliers et enrichi par les lettres de vingt-cinq autres épistoliers.
[7] Voltaire, Stéphane Maltere, et Christine Girodias-Majeune, Candide (Paris: Magnard, 2013), page 6.
[8] François Tacot et Christine Girodias-Majeune, Montesquieu. Lettres persanes, Classiques & Patrimoine (Paris: Magnard, 2013), page 68.
[9] Ibid., page 74.
[10] Stéphane Maltere et Christine Girodias-Majeune, Candide, Classiques & Patrimoine (Paris: Magnard, 2013) pages 24 et 25.
[11] Ibid., pages 24 et 25.
[12] Ibid., page 66.
[13] Ibid., page 21.
[14] « Francisco de Vitoria […] est un théologien, philosophe et juriste espagnol de l’École de Salamanque. Entré dans l’ordre dominicain en 1504, il exerce une grande influence sur la vie intellectuelle de son époque […] Il est l’un des principaux théoriciens de la guerre juste. » In « Francisco de Vitoria » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Francisco_de_Vitoria (wiki consulté le 5 mai 2017).
[15] « La scolastique […] est la philosophie développée et enseignée au Moyen Âge dans les universités : elle vise à concilier l’apport de la philosophie grecque avec la théologie chrétienne. […] De ce fait, on peut dire qu’elle est un courant de la philosophie médiévale. » In « Scolastique » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Scolastique (wiki consulté le 5 mai 2017).
[16] « Ses idées sur la guerre juste ont profondément influencé l’émergence des concepts modernes de droit international et des droits de l’homme. » In Edda Manga, « Le retour de la guerre juste. Francisco de Vitoria et les fondements juridiques de la domination globale » [En ligne]. L’Homme et la société, n° 175 (26 août 2010): 13 38. Disponible sur : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=LHS_175_0013 (article consulté le 25 mai 2017).
[17] Edda Manga, « Le retour de la guerre juste. Francisco de Vitoria et les fondements juridiques de la domination globale » [En ligne]. L’Homme et la société, no 175 (26 août 2010) : 13 38. Disponible sur : http://www.cairn.info/resume.php?ID_ARTICLE=LHS_175_0013 (article consulté le 25 mai 2017).
[18] « Emmanuel Kant […] est un philosophe allemand, […] fondateur du criticisme et de la doctrine dite « idéalisme transcendantal » […] Les trois grandes branches de la philosophie kantienne sont les suivantes : philosophie théorique (développée surtout dans la Critique de la raison pure), philosophie pratique (exposée dans la Critique de la raison pratique et la Fondation de la métaphysique des moeurs) et esthétique (dans la Critique de la faculté de juger). » In « Emmanuel Kant » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Emmanuel_Kant (wiki consulté le 25 mai 2017).
[19] Emmanuel Kant, J. J. Barrère, et C. Roche, Projet de paix perpétuelle, Les Intégrales de Philo (Paris: Nathan, 2010), page 26.
[20] Ibid., page 27.
[21] « Jean-Jacques Rousseau […] est un écrivain, philosophe et musicien francophone. […] La philosophie politique de Rousseau exerce une influence considérable lors de la période révolutionnaire durant laquelle son livre, le Contrat social est « redécouvert ». À long terme, Rousseau marque le mouvement républicain français ainsi que la philosophie allemande. » In « Jean-Jacques Rousseau » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Jean-Jacques_Rousseau (wiki consulté le 25 mai 2017).
[22] Jean-Jacques Rousseau, Du contrat social ou Principes du droit politique, Livre I, Chapitre IV, Amsterdam, chez Marc Michel Rey, 1762.
[23] « Denis Diderot […] est un écrivain, philosophe et encyclopédiste français des Lumières. […] Diderot est reconnu pour son érudition, son esprit critique et un certain génie. Il laisse son empreinte dans l’histoire de tous les genres littéraires auxquels il s’est essayé. » In « Denis Diderot » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Denis_Diderot (wiki consulté le 7 juin 2017).
[24] Carine Jallamion, « Entre ruse du droit et impératif humanitaire : la politique de la torture judiciaire du XIIe au XVIIIe siècle » [En ligne]. Archives de politique criminelle, n°25 (1 janvier 2009) : 9 35. Disponible sur : http://www.cairn.info/revue-archives-de-politique-criminelle-2003-1-p-9 (article consulté le 8 juin 2017).
[25] Cesare Beccaria, est un juriste, criminaliste, philosophe, économiste et homme de lettres italien rattaché au courant des Lumières. In « Cesare Beccaria » [En ligne]. Wikipédia. Disponible sur : https://fr.wikipedia.org/wiki/Cesare_Beccaria (wiki consulté le 7 juin 2017).
[26] « Amnesty International rapport 2017/18. La situation des droits humains dans le monde » [En ligne]. (Amnesty International, s. d.). Disponible sur : https://www.amnesty.org/download/Documents/POL1067002018FRENCH.PDF (rapport consulté le 12 mars 2019).