Agrandissement : Illustration 1
« Au fond des fonds de nous
Les étangs du silence
Répandaient dans nos veines
La seule réponse à tout.»
Andrée Chedid, Visage premier
Agrandissement : Illustration 2
« Si nous ne dormons pas c’est pour guetter l’aurore
Qui prouvera qu’enfin nous vivons au présent. »
Robert Desnos
Agrandissement : Illustration 3
« Comment pourrait-on parvenir à la perle en regardant simplement la mer ? Il faut un plongeur pour trouver la perle. »
Rûmi, Le livre du Dedans
Agrandissement : Illustration 4
« Patience, patience
Patience dans l’azur !
Chaque atome de silence
Est la chance d’un fruit mûr ! »
Paul Valéry, « Palme »
Agrandissement : Illustration 5
« L’impression d’être
poussée par derrière…
Chant des cigales d’automne »
Kanajo Hasegawa
Agrandissement : Illustration 6
« Comme dans le calice de la première fleur, il n’y avait plus que ce souffle puissant qui coule entre les arbres, perce les coquilles, et mène entre les algues le mouvement des poissons. »
Anne Sibran, Enfance d’un chaman
Agrandissement : Illustration 7
« De tous les animaux qui n’ont cessé d’habiter l’homme comme une arche vivante, l’oiseau, à très longs cris, par son incitation au vol, fut seul à doter l’homme d’une audace nouvelle. »
Saint-John Perse, Oiseaux
Agrandissement : Illustration 8
« Une éclaircie retint l’averse dans la nue, entrouvrit au-dessus de l’horizon une plaie lumineuse, d’où s’épanouit un éventail renversé de rayons, d’un blanc triste. »
Colette, Le blé en herbe
Agrandissement : Illustration 9
« Bâtisseur d’un insolite demain
que ton fil ne se noue
que ta voix ne s’éraille
que ne se confinent tes voies
avance »
Aimé Césaire, Ferrements et autres poèmes
« L’oubli, lent jardinier, extirpe les remords.
L’impérissable amour erre de veine en veine. »
Marguerite Yourcenar, « Voici que le silence »
« La rosée d’un sourire sur l’herbe d’un silence »
Christian Bobin, Présence pure
« De temps en temps
Les nuages nous reposent
De tant regarder la lune. »
Matsuo Bashõ
Agrandissement : Illustration 13
« A chaque instant la forêt est épaisse de ce qu’elle s’apprête à dire, ou bien de ce qu’elle tait. Tout parle, sous les mousses, au coude d’un vieil arbre. Même le parfum au ventre de la fleur est un mot prononcé. »
Anne Sibran, Enfance d’un chaman