Les vœux d'un fou... L'année commence fort mal.
Enfants, nous avions plaisir à souhaiter aux grandes personnes la bonne année. C'était un doux rituel, un peu compassé ou étrange mais auquel on ne dérogeait pas, ne serait-ce que pour être admis dans le monde des adultes. Alors, en entrant dans la boulangerie, on y allait de sa voix un peu tremblante et mal assurée d'un « Bonne année madame Persissi ». Et ainsi de suite en passant par le bureau de tabac puis l'épicerie jusqu'à épuisement de tous les endroits dignes d'intérêts. En cette fin d'année 2019, les vœux de Jupiter, il peut bien se les mettre là où je pense. Ils n'ont aucune valeur sauf à vouloir déclarer la guerre à une très grosse majorité de françaises et de français. Cet homme est dangereux au motif simple à comprendre qu'il est doctrinaire ce qui le rend hermétique à toute forme de dialogue ou de discussion entre personnes raisonnables. Son idée est la seule envisageable, toutes les autres lui paraissant idiotes. Dans son panthéon imaginaire, l'humanité comme la bienveillance sont synonyme de perte de temps et d'argent. C'est un enfant gâté qu'il faut absolument virer de son poste sinon notre pays va à sa perte. Nous sommes assis sur une poudrière. Aujourd'hui le doute n'est plus permis. Bien sûr, vous avez sa cour de petits marquis qui ne cessent de le flatter, de l'encenser, de le glorifier ce qui le rend encore plus dangereux. Le chemin qu'il emprunte chaque jour davantage est celui de la désunion, de la colère, de l'aveuglement, de la brutalité, de la folie. Je ne cesse de répéter qu'il est le pire président de la Vᵉ république mais on le laisse faire. La France n'est pas son jouet, c'est notre pays. Un peu partout en Europe et dans le monde, sa présidence est marquée par le sceau de la violence. Nous raillons Donald Trump et sa manière de gouverner par tweets, nous ironisons sur son comportement imprévisible, nous nous moquons de sa coiffure mais croyez-vous que les américains n'aient pas à l'égard de Jupiter les mêmes caricatures. Vous feriez une erreur de penser que l'image de Jupiter est excellente à l'extérieur de nos frontières. Macron n'est plus le petit prince de la politique qui faisait la une des magazines peoples américains ou britanniques. Ce temps là est révolu. Macron fait encore le beau avec quelques présidents africains en dansant la rumba congolaise mais la rue africaine dans son ensemble le rejette. Regardez ce qui se passe au Burkina-Faso ou au Sénégal, la France est de plus en plus critiquée. La faute à qui ? Je vous le donne en mille Émile : Macron.
Ses vœux sont une déclaration de guerre au peuple qui ne veut pas de sa réforme des retraites et ne supporte plus son autoritarisme. Pour qui se prend-t-il ? Cette histoire va mal finir, va très mal finir. Un jour le peuple des illettrés va se révolter pour de bon. Dans l'immédiat, Macron se sent protégé par sa fonction et plus sûrement par sa milice qu'il ne tient que par quelques promesses et dispositions avantageuses sur cette réforme. Cela ne va pas durer. Un jour, les chiens dressés pour attaquer, finissent par mordre la main qui les nourrit. De plus en plus, la police se sent mal aimée par la population. Le fossé se creuse et cela à cause d'un seul homme : Jupiter, leur maître. Combien de temps vont-ils encore supporter d'être les sbires serviles du pouvoir ? Ils ne sont plus gardiens de la paix, mais forces de l'ordre ce qui résume assez bien leur état d'esprit partagé entre la violence contre le peuple et la soumission au pouvoir. Ils oublient l'essentiel, ils sont les enfants du peuple. Pardon, ils étaient les enfants du peuple mais le peuple ne les reconnaît plus.
« Justice et progrès social », voilà les mensonges les plus odieux que j'ai entendus prononcer par ce charlatan durant ses vœux. J'ai le sang qui bout. Ce ne sont que des contrevérités pour vendre la France à des fonds de pensions américains comme BlackRock dont le patron français (JF Cirelli) vient d'être élevé au grade d'officier de la Légion d'Honneur. Cherchez l'arnaque ou l'erreur de casting. Proférer de tels mensonges confine à un esprit retors et fourbe. Tout le monde se doute que calculer la retraite sur 20 ans ou 42 ans n'aura jamais la même valeur car automatiquement la moyenne baissera avec le nombre d'annuités. C'est purement mathématique. Un enfant de 10 ans peut le comprendre aisément. C'est donc bien pour des raisons économiques et non de progrès social que cette réforme est imposée par le pouvoir. Il n'y a aucune justice sociale à moins de vouloir nous faire prendre des vessies pour des lanternes. Un jour, il va finir par se prendre pour Napoléon... Ce jour approche.
Pour le reste de son discours, tant son programme écologique que son projet de société envers la jeunesse, nous avons eu droit à du vide comme il sait le faire si bien. C'est dans l'art du vide en effet, que Macron excelle le mieux. Il ventile à longueur de temps. Son discours de la Sorbonne est l'exemple type du bonimenteur capable de parler durant des heures pour ne rien dire. C'était la même chose durant le grand débat où il pouvait dire tout et son contraire dans la même soirée. Il en est de même ce soir du 31 décembre 2019. C'est le « en même temps » du macronisme. On n'en sort jamais. Parler pour ne rien dire, voilà ce qu'il restera de Jupiter qui est plutôt Éole, le dieu des vents et des pets.
Cette année commence assurément sous de mauvais auspices. Merde... Père Ubu revient, il est fou.
Spartacus 2022