Le club des incompétents.
Pourquoi voulez-vous que Schiappa, Ndiaye ou Lallement rendent leur tablier ? Démissionner, mais vous n'y pensez pas car quand l'incompétence est mise à un tel niveau de responsabilité, le problème majeur est par qui les remplacer. Là est le véritable enjeu du gouvernement qui est impuissant à recruter des personnes qualifiées pour renouveler son personnel politique. Son vivier est tari. En effet, depuis sa création, LREM n'est pas un parti qui brille par le nombre de ses intelligences. Je dirai même qu'il brille par son incapacité à faire sortir de ses rangs des personnalités civiles dignes d'assumer de hautes fonctions d'état. Ce parti n'attire pas ou plutôt il attire tous les arrivistes, les Rastignac et autres opportunistes de tous poils souhaitant se faire une place au soleil de notre République ce qui n'est pas un gage de respectabilité et d'honorabilité. Leur ambition est uniquement d'écarter les anciens. C'était le programme initial et bien le seul de LREM qui se vantait de mettre au rencard les vieux pour les remplacer par des jeunes plus dynamiques, plus intelligents, plus qualifiés, plus efficaces... C'était toute l'ambiguïté de cette start-up nation. « Toujours plus » aurait pu être le slogan de Macron si ce bonimenteur et mythomane ne s'était pas pris lui-même pour Jupiter. C'est un peu l'histoire de dizaine d'Iznogod qui rêvait tous d'être calife à la place du calife. Donc son état-major s'est appuyé sur une équipe restreinte de quadras et de quelques rares autres politiciens un peu plus chevronnés. Ces derniers devant les erreurs, les maladresses et les impairs du gouvernement ont quitté plus ou moins rapidement le navire en voie de perdition. Reste donc les opportunistes imbéciles, les incompétents congénitaux et les extrémistes viscéraux. Dans ce concours Lépine de la prétention et de la vanité, nous avons quelques rares et beaux spécimens comme Schiappa, Ndiaye et Lallement. Après « Le bon, la brute et le truand » voilà qu'arrive le trio infernal « La mielleuse, la truffe et le pervers». Macron peut donc se reconvertir en scénariste de film de série B. Il a les acteurs et surtout ces derniers jouent leur rôle à la perfection. Entendre Schiappa, c'est se rappeler que Judas a fait quelques émules. Voir Ndiaye à la télé, c'est voir la petite sœur de Boso le Clown. Regarder Lallement, c'est revoir « Le dictateur » de Chaplin et se dire qu'il n'est pas né à la bonne époque. Lallement est l'archétype, si je m'en réfère à Hannah Arendt, au fonctionnaire zélé qui pourrait devenir dans un régime arbitraire un tortionnaire. Il en a, compte tenu de ses paroles abruptes et de ses actes, toutes les caractéristiques. Il suffit juste de le pousser un peu. N'oublions jamais que l'Allemagne de 1933 a simplement utilisé les compétences et les penchants de certains de ses concitoyens. Voir un gouvernement qui se dit et se prétend républicain s'attacher les services de personnes à la limite du recommandable en dit long sur sa notion de démocratie. Le maintien de l'ordre n'autorise pas tout. Macron, par manque de personnel est obligé de faire, si ne n'est avec des pervers, au moins avec des obsédés féroces de l'ordre. Il existe des barbares dans toutes les tranches de la société française. La police n'échappe pas à la règle. En revanche, il serait souhaitable qu'elle se débarrasse des moutons galeux, qu'elle les congédie le plus vite possible. Ce serait son honneur et son devoir. La démocratie n'est pas un champ de bataille pour tous les pervers tout comme la rue n'est pas réservée aux barbares.
Spartacus 2022