Bonjour,
Avant toute chose, je voudrais rappeler un fait historique qui aujourd'hui nous rappelle que l'information ou la désinformation est un acte commun à toute société.
Au cours de la guerre d'Espagne, il y eut à Guernica, le 26 avril 1937, un crime que l'on ne peut oublier, c'est le massacre de 2000 innocents ; hommes, femmes et enfants. Cet acte fut rapporté par les journaux de l'époque. Il se trouve que l'un d'eux à aussitôt attribué ce massacre aux Républicains et anarchistes espagnols alors qu'il fut prouvé qu'il fut l'acte des armées franquistes et de l'aviation nazie. Ce journal était français et tentait par ses articles mensongers de trahir la réalité pour convenir à ses amis politiques de la droite conservatrice et réactionnaire opposée au progrès social. Ce journal se nommait et se nomme encore « Le Figaro ». Aujourd'hui, la crise des Gilets Jaunes est analysée et commentée par certains médias de manière partiale et orientée pour nuire à ce mouvement aux valeurs sociales indéniables comme ce fut le cas avec le Front populaire dirigée en France par Léon Blum ou alors durant la guerre civile espagnole contre Franco.
Moi, Gilet Jaune, j'accuse Emmanuel Macron d'avoir instrumentalisé via les médias détenus par ses amis et relations les actes racistes, homophobes et antisémites qui on eut lieu depuis le 17 novembre 2018 pour nuire gravement aux Gilets Jaunes.
Moi, Gilet Jaune, j'accuse Emmanuel Macron et son ministre de l'intérieur, d'avoir utilisé la violence policière de manière aveugle et disproportionnée causant de graves mutilations irréversibles. Je l'accuse d'avoir sciemment sous-estimé leur nombre et leur gravité. La presse s'est fait l'écho de ces violences que plusieurs semaines après leur dénonciation par les Gilets Jaunes.
Je l'accuse encore de détruire notre modèle social issu du CNR et de brader des pans entiers de notre économie à des intérêts privés sans souci du bien commun avec le silence coupable ou encouragé par une partie des médias.
Moi, Gilet Jaune, j'accuse Emmanuel Macron d'être sourd aux attentes sociales, des françaises et des français les plus démunis, en menant une politique libérale liée à la finance mondialisée et au grand capital.
Je l'accuse aussi d'instrumentaliser, de monopoliser et d'orienter les médias à son seul profit de manière à discréditer les Gilets Jaunes qui souhaitent une plus grande justice sociale par une répartition équitable des richesses confisquées par une élite.
De telles pratiques m'amènent à me poser une question ; les principaux médias de notre pays obéissent-ils au pouvoir en place ou sont-ils encore indépendants ? J'y vois pour ma part le glissement lent mais certain vers un régime césariste, autoritaire et ilibérale contraire aux intérêts des citoyennes et citoyens français.
Merci.
Spartacus