Le G7 : Le bal des faux-culs, des hypocrites et des tartufes a commencé.
Voilà que sonnent à Biarritz, les cloches annonçant la venue de sommités pour un concile de sous-papes et de charlatans. Ce n'est pas le point G qui nous ferait bander comme des centaures promis à de voluptueuses réjouissances mais simplement le G7 où, de tristes politicards se prétendant les maîtres du monde, tentent de nous convaincre de leur utilité. De quel monde, parle-t-on ? Du monde de la finance et de la destruction, du monde des orgueilleux et des profiteurs. Il y a bien longtemps que les sirènes s'inquiètent de voir leurs océans pollués de notre vanité, il y a bien longtemps que le gai rossignol ne chante plus son amour. Mais les vaniteux comme Jupiter, Donald ou Boris se foutent pas mal des ondines et des oiselles du moment que leurs amis du Dow Jones, du CAC40 et du Nikkei engrangent les dividendes sur la mort de nos amis. Comble de l'ironie, voilà que Jupiter fait la morale à Bolsonaro. C'est à mourir de rire. Le G7 va nous coûter la bagatelle de 36 millions d'euro, une belle somme qui aurait été plus utile dans un hôpital ou un EHPAD. Non, rien de cela car leur vanité ne peut se satisfaire d'humanisme. Au contraire, elle a besoin de faste inutile, de dorures et de paillettes, de militaires et de clôtures pour bunkériser leur insignifiance. Ils doivent se protéger de tous les gueux et de tous les manants, des non-productifs et des lanceurs d'alerte, des ONG et de tous ceux qui ne veulent pas vivre dans un monde où l'argent serait la valeur absolue de toute chose. Je veux un monde qui soit beau, parfois ensoleillé, d'autre fois pluvieux mais un monde où chacun aurait sa place et surtout un avenir, où le gai rossignol courtiserait une belle ondine.
« Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur... »
Le G8 avait comme ambition première de réduire les inégalités. Là aussi nous ne pouvons que constater l'échec cuisant de cette belle idée. Un auteur inconnu dit un jour « La nature a créé des différences, l'homme en a fait des inégalités ». En 2019, cette phrase prend toute sa funeste mesure. Rien n'a changé, ni la rhétorique des puissants pour nous demander d'attendre pieusement des jours meilleurs au Paradis des humiliés, ni le mercantilisme des multinationales qui surexploitent les ressources naturelles, ni ce qui en découle c'est à dire la destruction continuelle de notre environnement. Pour ces prétentieux et leurs amis, il y a deux mondes, le leur fait de libations, de voyages, de luxe et d'avantages. Et puis il y a l'autre monde, celui que l'on ne veut pas voir, pas entendre ; le monde des pauvres qui doit se contenter des miettes du « progrès » made in USA. Depuis l'antiquité, cela n'a guère changé sauf qu'aujourd'hui cette logique de domination-soumission arrive à son terme. Notre maison se meurt de trop de prédations. Il serait vain de dire combien les avertissements ont été nombreux tant du côté des scientifiques que des ONG. Le GIEC, Greenpeace, WWF nous alarment depuis des dizaines d'années des graves conséquences de notre mode de vie auquel il faut bien donner un nom : le capitalisme. Vous pouvez y joindre quelques autres qualificatifs comme financier, spéculatif ou productiviste mais c'est bien tout le système de pensée du monde occidental qui est foutu. Nous somme en sursit.
« Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur... »
Jupiter, bouffi d'orgueil depuis son élection, va profiter du G7 pour se présenter comme le nouveau messie. Lui seul aurait selon ses dires les solutions aux différents problèmes de notre monde mais n'est pas Jésus qui veut. Jésus n'avait aucune armée, n'avait condamné personne ni encore moins éborgné des innocents en envoyant sa milice contre le peuple ou simplement érigé des barrière entre lui et ses fidèles. Au contraire, il écoutait, soignait, réconfortait. Jupiter n'est en réalité qu'un guignol, un escroc, un démagogue, un clown pitoyable qui comme le prince de Salina dans le « Guépard » de Visconti « veut que tout change pour que rien ne change ». Finalement, le G7 n'est qu'une grande messe libérale faites pour se donner du bon temps au frais du contribuable. La vérité s'est qu'il nous faut une véritable révolution copernicienne capable de changer tous les paradigmes de notre monde capitaliste. Macron étant le laquais indéfectible de ces grands saigneurs et exploiteurs, ses paroles ne sont que de purs mensonges dont le but est de profiter de la naïveté humaine.
« Quand nous chanterons le temps des cerises
Et gai rossignol et merle moqueur... »
Quand je parle de révolution copernicienne, il s'agit bien de faire table rase de nos idées, de nos vérités, de nos croyances, de nos préjugés mais aussi de réorganiser le système bancaire, de limiter le pouvoir des multinationales, de remodeler les structures de nos états... Il y a tant à faire que la liste ne peut être exhaustive. Si l'on ne fait que du replâtrage de façade pour aveugler les peuples ce sera fini de notre monde. Des communicants, des journalistes, des chroniqueurs vont s'insurger contre cette idée la jugeant révolutionnaire mais c'est bien de révolution dont je parle. Il est fini le temps de colloques à expliquer pourquoi les hérissons ne se reproduisent plus ou bien pourquoi les abeilles meurent par millions. Tout cela, on le sait depuis si longtemps que toutes les personnes se contentant de commenter le désastre à venir sans vouloir changer radicalement de paradigmes sont des criminels. Ils assassinent leurs enfants et toutes les générations futures mais plus que cela ils participent à l'extinction par centaines de milliers d'espèces animales ou végétales qui n'ont rien demandée. Le G7 est une caricature de démocratie, une honte à laquelle participent des hommes et des femmes pour se donner bonne conscience. Un jour, il y aura des coupables à chercher pour expliquer notre extinction. Jupiter, Boris, Donald, Xi Jinping ou Bolsonaro seront en tête de la liste des coupables. Ils auront participé directement ou indirectement à la sixième extinction sans avoir osé prendre des mesures radicales pour protéger les peuples qu'ils devaient défendre.
« Et dame Fortune en m'étant offerte
Ne pourra jamais fermer ma douleur
J'aimerai toujours le temps des cerises
Et le souvenir que je garde au Cœur »
Spartacus 2022