Les Ayatollahs de la pensée libérale.
La société ne croit plus dans son ensemble aux hommes politiques. Ils sont pour la plupart discrédités, non par un effet magique venu dont on ne sait où, mais simplement parce qu'ils ont depuis trop longtemps trahi les idées sur lesquelles ont été bâtis leurs programmes. Que ces politiciens viennent de droite ou de gauche ne change rien à cette défiance, elle est généralisée. À cela s'ajoute, quoiqu'en dise les climato-sceptiques tenants d'un capitalisme aveugle, un monde globalisé en totale mutation ce qui n'est pas à confondre avec une évolution. Le terme mutation doit nous faire comprendre l'urgence des mécanismes à mettre en place pour éviter dans 10, 15 ou 20 ans un effondrement de notre monde tel que nous le connaissons actuellement. Sans être spécialiste, il faut bien reconnaître que tous les voyants sont au rouge vif. Bien sûr, sur toutes les chaînes de télévision, sur toutes les radios, dans tous les médias en général, on informe sur ce phénomène du changement climatique. Partout on nous rabâche les oreilles avec ce qu'il faut faire et sur l'urgence de ces actions. C'est la pseudo-bonne conscience de ceux qui prétendent agir mais qui ne font rien du genre « Make the planet green again ». J'ai donc la désagréable sensation que malgré les mots et les décisions purement de façade rien ne bouge. La COP25 est déjà un échec... Aucun miracle donc à attendre sauf à accuser une attitude coupable de remettre au lendemain les décisions à prendre. Pourquoi cela ? La chose est fort simple à comprendre. Le système est verrouillé de toutes parts car, ceux qui dirigent le monde économique imposent leur idéologie capitaliste à l'ensemble de la classe politique mondiale. Il y a donc une convergence doctrinale entre ces deux mondes, pire une soumission du monde politique au monde économique. Il nous faut donc une révolution globale pour combattre efficacement cet instinct de mort inséparable du capitalisme tel que nous le vivons aujourd'hui Nous sommes à la fin d'un cycle, tout le monde le sait mais on ne s'en émeut qu'à la marge. Sur BFM ou LCI, on ne parle que de business. Sur France-Inter tous les jours à 12h58, on vous donne le cours de la bourse des principales valeurs du CAC40. Et ainsi de suite sur l'ensemble des médias qui sont pour la plupart aux mains de groupes financiers peu soucieux du bien-être des citoyens de notre pays car seuls comptent, au mépris de la vie, les dividendes versés à leurs actionnaires. Macron n'est qu'un parmi tant d'autres de ces larbins liés à la finance mondiale. La réforme des retraites pour un soi-disant modèle universel, n'est en fait que la transition vers un système par capitalisation. Tout le monde s'en doute, le ressent, le perçoit mais ce valet du capitalisme se moque du peuple. À sa manière, Macron ne diffère guère d'un ayatollah. Je dirais même qu'il en est le digne héritier. Il applique à la lettre un programme issu de l'école économique de Chicago qui fait du capitalisme l'alpha et l'oméga de tout dirigeant politique d'un pays développé. Il espère simplement que le peuple sera suffisamment docile et soumis pour ne pas se révolter davantage.
Pour combattre ce système mortifère, il faut imposer nos idées, les rendre incontournables. Extinction Rébellion ou le mouvement des Gilets jaunes sont de véritables respirations sociales indispensables pour réveiller les consciences. Le danger pour Macron et de sa bande est que chaque citoyen s'informe par lui-même, enrichisse sa culture personnelle, s'ouvre et comprenne le monde et surtout, pense par lui-même. Voilà le véritable danger car un peuple éveillé n'est pas aussi servile qu'un peuple agenouillé ou prosterné devant son maître. Soyons des résistants à chaque seconde de notre vie. Soyons aussi fraternels avec notre voisin car un peuple divisé est toujours plus facile à amener à l'abattoir. Et puis la haine est souvent destructrice. Ne voyez pas dans le mot culture un monde effrayant. La culture peut être populaire à l'image du TNP de Jean Vilar. La culture peut et doit sauver le monde de l'abrutissement général dans lequel on l'enferme jour après jour. Refusons d'être des esclaves au service du capitalisme en ayant les écrans comme seuls et uniques moyens de divertissement. Levons les yeux au ciel et regardons les étoiles... Soyons de doux rêveurs... En Iran on ferme les réseaux sociaux, en France, on les bombarde de petits chats... Miaou, miaou... Cou-couche panier...
Le baromètre de la liberté de penser, c'est le niveau de violence dont se rend coupable ou non un pouvoir. Plus la violence est forte, plus la liberté de penser est mise à mal et plus le pouvoir est arbitraire. Depuis le mouvement des GJ, la violence a été crescendo et cela dans tous les aspects de notre société, violence sociale et politique, violence policière et judiciaire. À cela s'ajoute, les mensonges d'état et la désinformation ainsi que la manipulation. Ce pouvoir est fou à la manière de tous les ayatollahs du monde. Mettez à Macron un turban et vous aurez un autocrate pur jus, sauciflard et camembert en sus. Notre monde est globalisé, son injustice l'est tout autant. Notre monde est précarisé, la France est révoltée. Notre monde est asphyxié, la France est paralysée. L'année qui s'achève a été douloureuse mais imaginez que si nous avions renoncé à nous défendre, Macron aurait immédiatement accentué sa brutalité. Notre liberté de pensée contre le gouvernement a été un frein pour le pouvoir des ayatollahs. Cela n'est pas assez, j'en conviens. Je rêve qu'un jour un tribunal le mette en examen pour différents motifs comme par exemple violences aggravées par personnes dépositaires de l'ordre public. Je parle de Macron mais ce n'est pas le seul ayatollah, citons Le Maire, Darmanin, Castaner et ainsi de suite. Et comme l'exige la parité homme-femme, je tiens à y associer Buzyn, Belloubet, Penicaud... et la plus intransigeante, Schiappa, qui en matière de sectarisme n'a rien à envier à Sibeth Ndaye. Voilà notre gouvernement français, un groupuscule de fanatiques prêts à mettre la France à feu et à sang au motif fort simple qu'ils ont les clefs du pouvoir et qu'ils appliquent leur idéologie pour le moins dogmatique. Croyez-vous qu'à Téhéran cela soit pire ? En France, les « gardiens de la servitude » façon Hezbollah, se nomment CRS qui ont mutilé, blessé, éborgné de très nombreux français. J'entends quelques bons citoyens me dire « C'est pire là-bas » ou « Nous sommes en démocratie ». Croyez-vous que la démocratie accepte autant de violence en une seule année ou bien, pensez-vous aussi que notre démocratie s’honore à vendre des armes à l'Arabie Saoudite qui les utilise ensuite sur des populations civiles ? J'en doute fortement. Croyez-vous aussi que notre silence coupable sur la situation de la démocratie en Iran nous permet d'avoir un avis à moins d'être un parfait Tartuffe ? Nous avons perdu dans ces affaires notre dignité et trahi notre démocratie en bafouant ouvertement les droits humains les plus élémentaires. En cela, je considère que Macron s'apparente davantage à un ayatollah muselant son pays qu'à un véritable démocrate capable de défendre la république contre ses propres démons.
Pour 2020, j'aspire à la démission de Macron. Je sais, cela n'est qu'un souhait un peu vain mais rêvons un peu en cherchant dans le ciel Véga. J'envoie à tous mes amis Gilets Jaunes, mes vœux de bonheur pour la nouvelle année. Nous avons appris à résister, nous apprendrons demain à attendre des jours meilleurs mais un jour nous ferons la fête. Jupiter n'est pas éternel. Et sachez que tous les hommes qui se prennent pour des dieux finissent toujours à l'asile.
Spartacus 2022