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Billet de blog 11 décembre 2012

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Israël tue un jeune de 17 ans, attaque des journalistes, des ONG et poursuit le siège de Gaza

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

mise a jour le 16 decembre : ISRAEL A TUE UN JEUNE DE 17 ANS SANS ARME, MÊME FACTICE

De nouveaux éléments sont apparus concernant le meurtre du jeune de 17 ans, Mohammed Salayme, commis la nuit dernière à Hébron qui jettent le doute sur l’enquête de la police israélienne stipulant que le jeune homme avait menacé un policier des frontières avec une pistolet en plastique. Sa famille a parlé à la presse pour la première fois aujourd’hui pour dire que Salayme n’avait pas de pistolet en plastique du tout et qu’ils pensent que l’armée israélienne a "fabriqué" cette histoire.

Selon l’agence France-Presse (AFP) :

’L’oncle de Salayme, Nasser, a dit à l’AFP que la version israélienne de la mort de son neveu est une ’fabrication’.

’L’histoire du pistolet en plastique n’est pas vraie, tout cela est une fabrication’ a-t-il dit. D’autres membres de sa famille ont dit que Salayme était parti acheter un gâteau d’anniversaire quand cela s’est passé.

’Hier c’était son anniversaire et il l’avait célébré à l’école et voulait le fêter à la maison aussi, mais cela n’est jamais arrivé’ a dit Nasser al-Salayma.

mise a jour le 14 decembre : agression de journalistes par des soldats israeliens

L'agence d'Information Reuters a dénoncé vendredi une agression des soldats israéliens contre deux des cameramen du célèbre groupe de presse, perpétrée mercredi à Hébron (Cisjordanie occupée), alors que les journalistes tentaient de couvrir l’assassinat d’un adolescent palestinien par l’armée d’occupation. La protestation a été publiée vendredi matin par Reuters, qui s’est ainsi donné le temps de vérifier l’intégralité des faits dénoncés.

Voici la dépêche de Reuters (traduite de l’anglais par CAPJPO-EuroPalestine) :

Des soldats israéliens attaquent deux cameramen de Reuters à Hébron

Des soldats israéliens ont frappé deux cameramen de Reuters TV et les ont forcés à se déshabiller dans la rue, avant de leur jeter une grenade à gaz lacrymogènes, ce qui a obligé l’un des deux journalistes à recourir à des soins hospitaliers.

L’armée israélienne a déclaré jeudi qu’elle prenait ces allégations au sérieux, mais elle n’a pas fourni la moindre explication à cette attaque, survenue mercredi soir au cœur de la ville de Hébron.

« Le commandement régional a reçu l’ordre d’ouvrir une enquête », a indiqué dans un email à Reuters la porte-parole de l’armée Avital Leibovitch. L’armée a ajouté qu’elle ne fournirait aucune information supplémentaire avant la fin de l’enquête.

Les deux cameramen, Yousry Al Djamal et Ma’amoun Wazwaz, ont déclaré qu’une patrouille à pied les avaient arrêtés, alors qu’ils roulaient en direction d’un check-point proche, où un adolescent palestinien venait d’être abattu par une garde-frontière israélienne.

Leur véhicule portait clairement le signe « TV », et les deux journalistes portaient chacun un gilet pare-balles de couleur bleue, portant le mot « PRESS » en gros caractères.

Les soldats les ont forcé à descendre du véhicule, et les ont frappé, notamment avec la crosse de leurs fusils. Ils les ont accusé de travailler pour le compte de B’Tselem, une ONG israélienne qui documente les violations des droits de l’homme commises en Cisjordanie occupée, ont ajouté Al Djamal et Wazwaz.

B’Tselem, rappelle-t-on, a fourni à un certain nombre de Palestiniens des caméras vidéo leur permettant de filmer les agissements de l’armée et des colons habitant ces villes coupée en deux. Il n’a pas été possible dans l’immédiat de recueillir une réaction de B’Tselem.

Les soldats n’ont pas laissé aux journalistes la possibilité de produire les documents attestant leur identité et leur profession ; ils les ont obligés à se déshabiller et à rester en sous-vêtements dans la rue, les contraignant ensuite à s’agenouiller avec les mains derrière la tête.

Deux autres journalistes palestiniens, travaillant pour des médias locaux dont une station de télévision affiliée au Hamas, ont également été arrêtés, et forcés de se mettre à terre.

L’un des soldats a alors jeté une grenade de gaz lacrymogènes au milieu des hommes, et la patrouille est partie. Les quatre journalistes sont se sont alors éloignés rapidement, Al Jamal et Wazwaz regagnant leur véhicule, qui s’était rapidement rempli des gaz.

Ils ont essayé de rouler, mais n’ont pas pu faire plus de 200 mètres, l’habitacle de leur voiture étant complètement envahi par les gaz toxiques. C’est à ce moment que les soldats tirèrent des cartouches supplémentaires de gaz lacrymogènes dans leur direction.

Fortement accommodé, Wazwaz dut faire appel à une ambulance, qui le conduisit à l’hôpital. Il en est ressorti plus tard au cours de la même soirée. Les soldats israéliens s’étaient emparés de deux masques à gaz et une caméra dans la voiture des journalistes.

La caméra fut ensuite retrouvée par les journalistes, abandonnée mais intacte, au bord de la route.

« Nous déplorons les mauvais traitements infligés à nos journalistes et avons exprimé notre consternation aux autorités militaires israéliennes », a déclaré Stephen J. Adler, rédacteur-en-chef de Reuters News.

Les tensions ont été particulièrement élevées depuis une semaine à Hébron, dans le sillage d’affrontements entre jeunes lanceurs de pierres et soldats. Mohamed Salameh, 17 ans, a été abattu à proximité de son domicile au cœur de Hébron mercredi soir, après une altercation avec des garde-frontières aux abords d’un check-point.

La police israélienne a affirmé qu’il brandissait une arme, laquelle s’est ultérieurement révélé être un jouet.

Quelque 800 colons juifs habitent au milieu de 30.000 Palestiniens dans la partie de la vieille ville de Hébron sous contrôle israélien.

CAPJPO-EuroPalestine

http://www.europalestine.com/spip.php?article7902

Le siège de Gaza se poursuit ainsi que les exactions de l'état d'Israël contre les Palestiniens.

11 décembre 2012

Ramallah est en Cisjordanie, dirigée par Abbas.

A deux heures du matin, des soldats israéliens ont fait des descentes dans trois ONG palestiniennes à Ramallah. Ils ont saccagé les bureaux du comité du travail agricole (AWC), de l’association Addameer de défense des prisonniers, et de l’Union des comités de femmes palestiniennes, dans le camp de réfugiés de Qaddura.

Quatre PC portables, un disque dur et une caméra video ont été saisis dans le bureau de Addameer, tandis que les locaux étaient saccagés et tous les documents dispersés.

C’est la première fois depuis 2002 au plus fort de la seconde Intifada que ce groupe de défense des prisonniers est attaqué par l’armée.

Les forces israéliennes ont également confisqué ordinateurs et fichiers dans le local du comité des femmes avant de saccager le local.

Durant l’attaque, il y a eu des affrontements entre les jeunes du local et les soldats israéliens qui ont répondu par des tirs de gaz lacrymogènes.

Les forces militaires ont aussi saccagé le bureau du réseau des ONG palestiniennes.

Cela est lié à la décision de l’ONU, déclare Allam Jarrar, responsable du réseau des ONG palestiniennes. C’est le message des Israéliens aux Palestiniens, pour dire que quand les Palestiniens prennent une décision ou créent des organisations pour défendre leur liberté, l’occupation répondra par l’agression pour tenter de les en empêcher.

Mustapha Barghouti a dénoncé ces attaques des organisations civiles palestiniennes au service du public, comme une "piraterie inacceptable de la part des forces d’occupation".

Déja en Février dernier, deux réseaux de télévision palestinienne avaient été saccagés par l’armée d’occupation à Ramallah et 4 employés détenus plusieurs jours.

http://www.europalestine.com/spip.php?article7893

Addameer est une organisation palestinienne de soutien aux prisonniers et de défense des droits de l'homm.

Ramallah - 11 décembre 2012 Les bureaux d'Addameer vandalisés par les forces israéliennes d'occupation ce matin

Par Addameer

Ce 11 décembre à 3h du matin, le local de l'organisation de soutien aux prisonniers et aux droits de l'homme Addameer a été pris d'assaut par les FIO. Quatre ordinateurs portables, un disque dur et une caméra ont été volés, entre autres matériels. Les FIO ont détruit les bureaux, mis à sac les classeurs et les fichiers, éparpillés les dossiers dans tout le local.

Pour l'instant, nous ne savons pas encore exactement ce qui a été confisqué, mais nous en saurons un peu plus dans les prochains jours sur l'ampleur de la destruction et des dommages. C'est la première fois que le bureau d'Addameer fait l'objet d'une attaque des FIO depuis 2002, lorsque le bureau a été saccagé pendant l'invasion à Ramallah.

Les locaux du Syndicat des Comités des femmes palestiniennes et l'ONG palestinienne Network ont été également attaqués et saccagés la nuit dernière.

Addameer condamne cette attaque contre des organisations pour les droits de l'homme et de la société civile, et la considère comme une tentative de paralyser la solidarité avec le mouvement de soutien aux prisonniers.
 
Nous vous donnerons d'autres informations dans les prochaines heures, au fur et à mesure des développements de la situation. Vous pouvez nous suivre sur notre compte Twitter, à @addameer_ps, et sur notre page Facebook pour les dernières infos.

Source : Addameer

Traduction : MR pour ISM

http://www.ism-france.org/communiques/Les-bureaux-d-Addameer-vandalises-par-les-forces-israeliennes-d-occupation-ce-matin-article-17714

Non au blocus de Gaza ! Soutenez la mission qui sera à Gaza du 25 décembre 2012 au 3 janvier 2013

Une centaine de femmes et d’hommes s’apprêtent à se rendre dans la bande Gaza en cette fin décembre pour montrer leur solidarité à une population martyrisée, bombardée, ghettoïsée, qui souffre d’un terrible blocus depuis maintenant 6 ans.

Un blocus injuste et criminel qui prive près de 2 millions de femmes, d’hommes et d’enfants de quasiment tout.
L’occupant israélien transforme en enfer la vie des Palestiniens :

- Manque d’eau potable, de médicaments, d’électricité, de matériaux de reconstruction
- Impossibilité de circulation dans le reste de la Palestine comme à l’extérieur de la Bande de Gaza.

Par CAPJPO-EuroPalestine

http://www.ism-france.org/communiques/Non-au-blocus-de-Gaza-Soutenez-la-mission-qui-sera-a-Gaza-du-25-decembre-2012-au-3-janvier-2013-article-17712

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