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F., un jeune garcon de 6 ans souffrant de malnutrition, recevait des soins après avoir été évacué du nord de la bande de Gaza vers l’hôpital de campagne IMC à Rafah, Gaza, le 24 mars 2024. © 2024 Ali Jadallah/Anadolu via Getty Images
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L'Union européenne maintien son "Accord d'association" avec Israël, qui constitue un avantage économique très important pour Israël, et qui contient une conditionnalité en matière de respect des Droits de l'Homme qui devrait mener à son arrêt immédiat.
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Le G7 affirme son «plein soutien» à Israël , ignorant qu'il a détruit une ambassade (iranienne) (tuant 11 personnes) ce qui est un viol du Droit international (un de plus concernant Israël). Le président américain Joe Biden aurait pu se contenter d'une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU après l'attaque de l'Iran sur Israël. La convocation d'une réunion du G7 permet de "confisquer aux Nations unies un arbitrage qui n'est pas satisfaisant pour eux (les membres du G7)", explique le correspondant de France24 à Washington, Matthieu Mabin.
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(Beyrouth, 9 avril 2024) – À Gaza, des enfants sont décédés de complications liées à la famine depuis que le gouvernement israélien a commencé à utiliser la famine comme arme de guerre, un crime de guerre, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Des médecins et des familles de Gaza ont décrit comment des enfants, ainsi que des femmes enceintes et allaitantes, souffrent de malnutrition et de déshydratation sévères, alors que les hôpitaux sont mal équipés pour les soigner.
Les gouvernements préoccupés devraient imposer des sanctions ciblées et suspendre les transferts d’armes à Israël, pour faire pression sur le gouvernement israélien afin qu’il garantisse l’accès à l’aide humanitaire et aux services de base à Gaza ; ceci serait conforme aux obligations d’Israël en vertu du droit international, et de la récente ordonnance de la Cour internationale de Justice suite à la plainte pour génocide déposée par l’Afrique du Sud.
« L’utilisation par le gouvernement israélien de la famine comme arme de guerre se révèle meurtrière pour les enfants de Gaza », a déclaré Omar Shakir, directeur de la division Israël et Palestine à Human Rights Watch. « Israël doit mettre fin à ce crime de guerre, faire cesser ces souffrances et permettre à l’aide humanitaire d’atteindre sans entrave l’ensemble de la bande de Gaza. »
Un partenariat coordonné par les Nations Unies, et regroupant 15 organisations internationales et agences de l’ONU enquêtant sur la crise de la faim à Gaza, a averti le 18 mars que « toutes les preuves indiquent une accélération majeure des décès et de la malnutrition ». Les organisations avaient alors ajouté que dans le nord de la bande de Gaza, où selon les estimations, 70 pour cent des habitants sont déjà confrontés à une « faim catastrophique », la famine pourrait survenir à tout moment entre la mi-mars et le mois de mai.
Selon le ministère de la Santé de Gaza, au 1er avril, 32 personnes dont 28 enfants étaient mortes de malnutrition et de déshydratation dans des hôpitaux du nord de la bande de Gaza. Le 2 avril, l’organisation Save the Children a confirmé la mort de 27 enfants en raison de la famine et de maladies. Début mars, des responsables de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) avaient déjà évoqué « des enfants mourant de faim » dans les hôpitaux Kamal Adwan et al-Awda, dans le nord de la bande de Gaza. Dans le sud de la bande de Gaza, où l’aide est plus accessible mais demeure encore largement insuffisante, les agences des Nations Unies ont signalé vers la mi-février que 5 pour cent des enfants de moins de 2 ans souffraient de malnutrition aiguë.
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Lire la suite de cet article accablant de l'AURDIP ici :
https://aurdip.org/gaza-la-famine-imposee-par-israel-est-mortelle-pour-des-enfants/
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