Stéphane Ortega (avatar)

Stéphane Ortega

Journaliste

Abonné·e de Mediapart

208 Billets

0 Édition

Billet de blog 15 décembre 2019

Stéphane Ortega (avatar)

Stéphane Ortega

Journaliste

Abonné·e de Mediapart

Retraite à 67 ans : quand le gouvernement anticipe !

En plus d’une baisse programmée des pensions pour la plupart des salariés et fonctionnaires, avec la prise en compte de l’ensemble de la carrière pour déterminer le niveau des retraites, l’annonce de l’instauration d’un âge pivot à 64 ans à mis le feu aux poudres. Pourtant, pour l’exécutif, l’âge à atteindre pour faire valoir ses droits semble plutôt se situer autour de 67 ans à moyen terme.

Stéphane Ortega (avatar)

Stéphane Ortega

Journaliste

Abonné·e de Mediapart

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

Le recul de l’âge effectif de départ à la retraite à 64 ans ne serait-il qu’une étape ? C’est ce que semble indiquer le dossier de presse du gouvernement appuyant les annonces d’Édouard Philippe de mercredi, et qu’a pointé le collectif Nos retraites sur son compte Twitter. Pur document de communication, celui-ci met en scène - outre un enrobage des mesures énoncées, souvent à limite du mensonge (au moins par omission) - quelques exemples de situations censément gagnantes avec le nouveau système à points.

Ainsi, Philippe : un salarié au SMIC commençant à travailler en 2025 à l’âge de 22 ans. Pour lui, le régime dit universel s’appliquera intégralement. Dans sa situation, le gouvernement prévoit tout simplement une durée de cotisation de 45 années comme indiqué sur la photo d’illustration en haut, au lieu de 43. Soit un départ à l’âge de 67 ans. Choisie par le pouvoir pour valoriser la réforme, cette illustration annonce une trompeuse ou mensongère augmentation de sa pension de 350 €. Soit une hausse de 26,67 %. Un chiffre magique que nous sommes bien en peine d’expliquer.

La suite

Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.