Beau frère et belle personne

Lu, non sans délectation, ces quelques lignes d'entretien avec Louis Garrel, compagnon de l'impeccable Valéria Bruni-Tedeschi, dans les Inrockuptibles de cette semaine : « Je reviens de Barcelone, et c'est incroyable le nombre de policier dans les rues de Paris. Tu ne vois pas ça là-bas. Notre gouvernement est en état de psychose collective. Hortefeux dit dans Libération que certains artistes étrangers de renommée internationale cachent des filières d'immigration clandestines. On nous a inventé un problème : des types feraient couler le bateau France, il faudrait donc les renvoyer par charters.(…) Ça n'a rien à voir mais j'ai rencontré une fille de 25 ans qui m'a dit : « J'ai voté Sarkozy parce que c'est important pour la compétitivité internationale du pays » ! Tout d'un coup, le temps s'est couvert. »

Juste regretté que mes ex-collègues et amis Kaganski et Morain ne soient pas plus directs dans leurs questions qui, hélas, jamais ne citent le nom de Sarkozy.