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Billet de blog 24 août 2014

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SUR UNE CONFRENCE DE JEAN LUC MELENCHON

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SUR UNE CONFERENCE DE JEAN –LUC MELENCHON

Un des lecteurs de mon blog se contente pour toute « réponse «  de me renvoyer à une Conférence de Jean-Luc Mélenchon à Science –Po ; cette conférence prétend expliquer ce qu’est dans la pensée de Jean-Luc Mélenchon la «  doctrine » de l’Écosocialisme.

J’avais lu l’opuscule correspondant du Parti de Gauche et me croyais suffisamment informé ; comme Jean-Luc Mélenchon dit lui-même que cet opuscule est assez mal écrit, je ne vais pas le contredire ; c’était mon sentiment.

La Conférence, elle, c’est autre chose ; tout le talent oratoire de Jean-Luc Mélenchon s’y trouve.

On tente ici de la « déconstruire » mot à la mode pour dire qu’on va la discuter. Car le talent c’est  une chose, les idées une autre.

Mais auparavant, j’avoue m’être trouvé devant un épais mystère : je suis communiste, c’est-à-dire membre du PCF et l’orateur ne l’est pas ; or il se trouve qu’au sein d’un discours où je trouve certains aspects discutables, il me semble entendre beaucoup de choses qui correspondent à la pensée du PCF ;  et pas des choses mineures, pas des détails. Il ne s’agit évidemment pas ici de chercher à repérer une antériorité ou une sorte de propriété idéologique absurde. Le fait, le simple fait qu’une partie massive du corpus décliné par Jean-Luc Mélenchon soit partagé par le PCF- fût-ce avec d’autres mots , chacun a les siens ,  devrait permettre beaucoup plus que des échanges sporadiques mais exclut de toute évidence le déchaînement de violence à l’égard de mon parti et de ses dirigeants auquel on a assisté récemment et qui se poursuit , déchainement auquel Jean-Luc Mélenchon a prêté la main de façon non seconde. C’est là ce que je ne comprends pas ; comment des corpus a priori si proches intellectuellement ont pu conduire unilatéralement à pareil comportement. Il doit y avoir à cela une raison ; on ne conçoit pas que dans une discussion entre amis où le terrain d’accord est profond, l’un d’eux se mette soudain à invectiver l’autre. 

Pour ne rien vous cacher, j’ai une petite idée sur le sujet mais ce n’est pas d’elle que je vais vous entretenir.  

  1. Catastrophes, crises et bifurcations :

    Dans ma vie professionnelle, j’ai été mathématicien ; je ne suis pas un spécialiste des systèmes dynamiques mais je sais ce que c’est, disons, au moins autant que Jean-Luc Mélenchon ; l’écosystème terrestre n’est pas un système dynamique. Même pas en première approximation . L’image est suggestive mais n’est qu’une image.

    Le climat s’étudie à l’aide de modélisations sophistiquées utilisées par le GIEC ; lesdites modélisations utilisent massivement la théorie des systèmes dynamiques mais le climat n’est pas un système dynamique. Même pas en première approximation.  C’est pourquoi les rapports du GIEC font état de scenarii variés fondés sur diverses hypothèses, plus ou moins réalistes. Et ces scénarii eux-mêmes synthétisent des modélisations très variées.

    Il faut rassurer celles et ceux qui me lisent : je ne suis pas un climato- sceptique et je crois absolument à l’influence anthropique sur le climat ; je suis convaincu de la nécessité de freiner à une échéance proche les émissions à effet de serre .Au-delà, il y a matière à discussion.

    Ce n’est pas le plus important ; Jean-Luc Mélenchon est un orateur puissant et il parle à un auditoire qui n’a aucune connaissance scientifique digne de ce nom. Il peut donc l’éblouir facilement ; c’est plus difficile devant un public de scientifiques. Et je ne lui reproche pas d’essayer de faire comme s’il savait de quoi il parle ; « Grano salis » est néanmoins utile.

    La théorie des catastrophes vient ensuite ; on peut dire que Jean-Luc Mélenchon a parfaitement compris ce que voulait dire « système dynamique stable » et « système dynamique instable » ; mais la théorie des catastrophes a un champ d’application très vaste …. mais cependant limité et  Jean-Luc Mélenchon ignore les limites en question. La théorie des catastrophes apparut dans les travaux d’un mathématicien français  René Thom ; il en reçut la Médaille Fields. Enthousiasmé par sa propre théorie, René Thom élabora ensuite des considérations variées touchant à des domaines complétement hors du champ théorique initial. D’abord la terminologie ; il est évident qu’on ne va pas se plaindre qu’un mathématicien choisisse un langage proche  de l’intuition. Le fait qu’en algèbre une certaine structure s’appelle « corps » ( et « field » en anglais ce qui n’a pas le même sens ) n’est surement pas de nature à faire entrevoir ce dont il s’agit ; mais les mathématiques ont une histoire et les terminologies absconses font hélas partie de cette histoire ; la tendance à retrouver une terminologie imagée et proche de l’intuition est récente ; quiconque, de plus, est un peu familier avec le territoire naturel de la théorie des catastrophes ne peut qu’être tenté de projeter les idées de ladite théorie sur d’autres champs ; mais cette tentation naturelle issue de la beauté et de la simplicité des idées de ladite théorie doit être réfrénée. Quoi qu’il en soit , les prolongements variés que René Thom crut pouvoir tirer et dont certains furent immédiatement répercutés dans le grand public furent analysés en détail par un mathématicien de même taille que René Thom , mathématicien soviétique à l’origine , qui vint s’établir en France ; il publia un petit livre sur la polémique qui s’ensuivit , d’où résulte que ,quelque brillant que fut René Thom , il aurait mieux fait de ne pas se lancer dans ce que Vladimir Arnold appelle de la métaphysique .C’est étayé et convaincant et ce terrain-là fut abandonné depuis fort longtemps.  

    Le mot catastrophe est dans l’introduction utilisé plusieurs fois par Jean Luc Mélenchon ; de si nombreuses fois que l’auditoire ne peut que se trouver sous l’influence de ce mot. Et Jean-Luc Mélenchon joue là sur deux registres simultanément ; d’une part le sens courant d’autre part celui qui est relié à la théorie que nous venons d’évoquer ; c’est un procédé discutable ;   le public ici a quelque possibilité de recul critique mais un auditoire populaire en aurait moins.

    Que retient-t ‘on ?  Que la grande question d’aujourd’hui n’est pas le capitalisme et sa crise mais la crise de l’écosystème et du climat ; qu’on ne me fasse pas un mauvais procès ;  dans la suite Jean-Luc Mélenchon parlera de la catastrophe que peut produire et qu’a déjà produit la financiarisation démentielle du système conduisant à la circulation à la vitesse de la lumière de masses gigantesques de capitaux (il ne dit pas pourquoi ce phénomène  s’est développé ni ce qui est recherché de cette façon)  sans contrepartie matérielle .

    Donc Jean-Luc Mélenchon n’est pas de mon point de vue suspect de mettre la question du capitalisme sous le boisseau mais il est indéniable que dès ce moment, cette question- là est pour lui seconde ; d’ailleurs hors de la question de la finance , on ne trouve à peu près rien qui évoque où le système capitaliste en est exactement,  sauf quelques incidentes non dépourvues d’intérêt sur le productivisme , la création de « besoins » artificiels etc…. lesquelles sont aussi sujettes à discussion mais de moindre intérêt névralgique ( et je souligne au passage ce qu’il dit de l’industrie de l’armement qui est presque au mot près ce que j’en dis moi-même à ceci près que cela semble chez lui une question secondaire )  .  

    Donc, en résumé la question du capitalisme est subsumée par celle de l’écosystème   Mes discussions fort longues avec un ami mathématicien nord –américain  portent exactement sur le même sujet. Comme dans toute discussion amicale entre gens qui se respectent nous bougeâmes tous les deux, je pense. J’avais surement tendance à sous- estimer la portée de la question de l’écosystème comme lui-même sous-estimait voire ignorait complétement la responsabilité sociale du capitalisme dans cette question et en particulier le capitalisme nord-américain dont Jean-Luc Mélenchon ne dit mot. Mon ami au demeurant ignorait tout des productions du PCF à ce sujet et fut très surpris lorsqu’il les découvrit

     Soit dit en passant, la France c’est bien,  mais c’est petit pour l’écosystème planétaire ………

    Nous eûmes exactement la même discussion sur l’usage du mot catastrophe et l’impact qu’il pouvait avoir sur l’opinion. Mais j’y reviendrais. 

    Beaucoup plus préoccupante est la question  de la crise : là,  Jean-Luc Mélenchon n’y va pas par quatre chemins ; il ne veut pas du mot « crise » car, dit-il, il implique qu’il s’agit d’un moment temporaire après lequel tout redevient comme avant ;  or Jean-Luc Mélenchon connait ses classiques , on peut le supposer,  et dans le corpus du marxisme tel qu’on peut le lire chez K Marx bien que celui-ci ait récusé  l’appartenance à un corps de « doctrine » quel qu’il soit , les choses sont limpides : la crise signifie le développement de contradictions internes à un point tel que le système qui y est soumis de par son propre développement ne peut ni poursuivre ni revenir à l’état antérieur .

    C’est l’exact inverse de ce que dit Jean-Luc Mélenchon.

    Et l’étude des crises systémiques du capitalisme confirme totalement le sens en question ; à l’issue des crises précédentes, le système n’avait pas changé de nature MAIS il n’était pas revenu à l’état initial.

    C’est pourquoi, de sa part, le changement de « crise » en « bifurcation » a évidemment un sens politique et il conviendrait d’en comprendre la signification – ce dont je vais me garder ici- mais en tout cas l’explication qu’il en donne ne vaut rien.

    Au demeurant des considérations analogues à celles qui précédent pourraient aussi s’appliquer à la terminologie adoptée mais nous laisserons cela.  

  2. Historique

    Jean-Luc Mélenchon passe rapidement en revue divers aspects historiques et ne peut pas esquiver des passages relatifs au « communisme d’État » qu’il exécute en deux mots, l’auditoire étant supposé à juste titre complice ; il entre là dans du beurre et c’est un peu facile mais ce n’est pas le point.

    Qu’il ne se défie pas de cette expression absurde est un problème ; selon les classiques et les principes proclamés en URSS, le socialisme impliquait «  De chacun selon ses moyens à chacun selon son travail », principe devant laisser place dans un avenir nébuleux au principe «  De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins » ; il n’importe pas ici de savoir si ces principes restent valides ou non, s’il y a une « transition » et de quel type, etc… Le point est que aucun de ces principes ne fut jamais en vigueur en URSS et qu’il est très sujet à caution d’utiliser le mot « communisme «  à cet égard même affublé d’État ce qui , toujours suivant les classiques , n’a strictement aucun sens ; à moins qu’utiliser l’expression « Communisme d’État » vise beaucoup moins à reléguer aux oubliettes l’URSS qu’à discréditer le « communisme «  tout court …..

    Je me permets d’ajouter qu’il est de bon ton en France de justement reléguer aux oubliettes l’expérience soviétique ; il devrait être devenu possible d’en parler comme objet d’étude , pas comme objet d’opprobre universel ; cette expérience échouée fait ,qu’on le veuille ou non, partie du patrimoine historique de l’humanité et K Marx tout le premier étudia la Commune de Paris au lieu de la traiter avec mépris et condescendance ; étudier c’est comprendre ce qui en  fit une tentative inexportable, unique , et aussi le pourquoi de son échec historique dont l’ombre porte et portera encore pendant des années et des décennies . Mais ce serait trop demander à Jean-Luc Mélenchon. Va pour l’opprobre. Il est le seul responsable politique non communiste  à avoir rappelé ce que l’Humanité doit à Stalingrad ; c’est déjà beaucoup.

    Soit dit en passant cette façon de faire qui consiste à évoquer un bon demi-siècle d’histoire avec un mot fait penser à la façon dont certains de nos historiens traitent………. la Révolution Française…….. Laquelle selon eux fut la matrice du « communisme d’État » …………

    Mais là où il n’est pas possible de suivre Jean Luc Mélenchon c’est lorsqu’il évoque en trois phrases  assassines le début de la Révolution d’Octobre, l’insurrection bolchevique et les Soviets. Faire de Trotsky le porteur de la trajectoire démocratique en l’opposant à Lénine est au mieux une vue de l’esprit. Le mot d’ordre  « Tout le pouvoir aux Soviets » fut celui de Lénine, pas celui de Trotsky porté à temporiser. Et d’innombrables discours et écrits de Lénine montrent que ce dernier voyait dans le développement des Soviets et de leurs pouvoirs la quintessence du régime soviétique,  pour ne rien dire d’autres polémiques qui l’opposèrent à Trotsky sur ces mêmes questions.

    Faire de la question de l’insurrection un problème de choix entre l’éventualité de Trotsky voulant attendre  la réunion du Congrès panrusse des Soviets pour décider de l’insurrection contre la Constituante ou celle de Lénine pour qui tout atermoiement était l’assurance de voir le tsarisme écraser la révolution dans le sang ( n’oublions quand même pas qui était Kerenski ni la division Kornilov etc…. ) et donner raison à Trotsky est pour le moins osé . On peut toujours réécrire l’histoire mais traiter de questions aussi complexes en 3 phrases assassines devant un public qui ignore tout ou peu s’en faut du déroulé de ces événements est quand même une extravagance . Bien entendu ceci ne fait pas grief à Jean-Luc Mélenchon de ses sympathies trotskystes ; ces évènements sont loin et comme déjà dit inexportables et mes critiques ne forment pas ici l’essentiel du propos.

    Mutatis mutandis on pourrait d’ailleurs en dire autant de ses exécutions de la social-démocratie et du libéralisme : on ne se débarrasse pas ainsi de débats et d’affrontements ayant tourmenté toute l’Europe pendant plus d’un siècle.    

  1. Les principes de l’écosocialisme

    Je n’en retiendrais qu’un seul qui m’a le plus frappé :

    « REGLE VERTE :

    ON NE DOIT PRENDRE QUE DES DECISIONS REVERSIBLES »

     

    Mais Jean-Luc Mélenchon devrait le savoir : une telle situation  n’existe pas ; l’activité humaine , et plus généralement toutes les transformations ayant pour siège l’Univers comportent de l’irréversibilité ; réglementer la pêche de façon à préserver  la possibilité de reproduction de certaines espèces est une mesure saine mais surement pas de nature à créer de la « réversibilité » ; avec la pêche antérieure d’autres espèces ont été raréfiées ou détruites mais l’Océan est résilient ce qui donne le sentiment de la réversibilité ; là où cela devient cocasse c’est l’application du principe au nucléaire ; si le nucléaire est « abandonné » il est manifeste que cette décision créera de l’irréversibilité à une échelle difficile à imaginer ; il ne s’agit pas ici de discuter la question de savoir si « abandonner le nucléaire » est ou non une « bonne décision » ; j’en ai dit un mot dans le précédent billet . Ici je m’intéresse au cadre conceptuel de Jean-Luc Mélenchon … Et celui-ci me semblent très largement  ………. Discutable et/ou fondé sur des prémisses qui ne peuvent pas recueillir  l’adhésion, en tout cas pas la mienne 

    J’ai dit plus haut que je reviendrais sur les conséquences de l’usage répétitif du mot catastrophe ; de catastrophe à catastrophisme il n’y pas loin et l’usage immodéré du mot catastrophe a fortiori prétendu prévisible ne peut avoir qu’un seul effet : au lieu de faire concevoir qu’elles ne sont pas inéluctables et que l’action politique peut contribuer à les conjurer  , c’est l’inverse que l’on produit et si c’est la catastrophe de l’écosystème qui est première alors toute autre chose passe après ; pour ne donner qu’un exemple a force de manier ces généralités générales , les guerres qui finissent par ne plus être locales , qui sont à nos portes passent au second plan …….. Et ces guerres ont des causes et aussi une empreinte écologique dont on ne parle pas et évidement une empreinte humaine dont on parle encore moins, « frappes ciblées », « dommages collatéraux » etc……..   sans parler du fait que si cela continue , on verra encore une tout autre catastrophe mondiale que celle de l’augmentation « catastrophique du niveau de la mer « 

  2.  

    Après avoir consacré du temps à expliquer quelques -uns de mes troubles , je n’ai pas l’intention de poursuivre sur ce terrain ; voici pourquoi : après avoir décliné ce qu’il appelle un « système » et en avoir  décrit le cadre conceptuel , Jean-Luc Mélenchon discute la question de la révolution citoyenne ; ici aussi il y aurait beaucoup à dire sur son propos ( passons sur le fait que après avoir expliqué  que sa conception de l’écologie exclue la punition collective ,le recours au diktat, il explique que la planification écologique IMPOSE l’abandon du nucléaire , comprenne qui pourra et on ne voit pas beaucoup de révolution citoyenne ici ) mais ce n’est pas le point : Jean-Luc Mélenchon a dirigé une formation politique de gauche, dont il reste membre , se met en réserve de la République sans doute en vue d’échéances plus lointaines à sa mesure , et il a le droit absolu de décliner ses idées, qu’elles soient bien fondées ou non . Il est hors de question pour moi de lui demander de bien vouloir concevoir qu’il faut penser différemment.

    Mon propos est différent : dans ce qu’il dit dans cette conférence il y a une foule de sujets où nous nous rejoignons ; pas sur le cadre conceptuel mais sur ce qu’il convient de faire ; ce qu’il dit n’épuise pas le sujet, il s’en faut de beaucoup  mais dans ce qu’il dit il y a une très large matière à accord ; ce n’est pas surprenant car sinon on ne voit pas comment le Front de Gauche saison 1 eût été possible.

    Le fait qu’il y ait entre ce qu’il dit et ce que pense le PCF de très larges domaines d’accord ne peut être ignoré de Jean-Luc Mélenchon ; et la question du productivisme n’est pas un sujet de désaccord même s’il peut y avoir des nuances entre nous ; ni la question de l’attention à porter à l’écosystème dans toute décision politique de gauche à venir, ni dans la nécessité de mettre des freins au niveau mondial à la financiarisation , ni a fortiori dans le rôle désormais majeur de l’opinion publique dans la DECISION POLITIQUE  d’où une convergence radicale sur l’idée de Révolution citoyenne , la seule qui soit LE PROCESSUS REVOLUTIONNAIRE de la période .

    Alors, dans ces conditions, on ne comprend pas le charivari ; on ne comprend pas les anathèmes, ni les insultes et Jean-Luc Mélenchon devrait comprendre et le PG avec lui, que ces méthodes le rapetissent.

    Voilà,  dans l’ensemble, les réflexions  auxquelles l’écoute attentive de sa conférence à Sciences –Po m’a conduit ; je tenais à en faire part ici sur le Blog de Médiapart

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