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Billet de blog 31 mai 2018

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REFLEXIONS ET TEMOIGNAGE PERSONNELS SUR « LES ECHECS DU PCF »

Reflexions et témoignage relatifs aux "échecs du PCF"

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

REFLEXIONS ET TEMOIGNAGE PERSONNELS
SUR « LES ECHECS DU PCF » 

Les développements qui suivent recèlent une part d’absurdité dans le projet même ; qui pourrait avoir la prétention de rendre compte d’une longue période historique avec quelques pauvres remarques et observations personnelles ?
A quoi cela sert-il en outre ? Le Congrès du PCF en préparation active se doit avant tout d’être tourné vers l’avenir. Il n’existe aucune place pour ce type de considérations dans l’ordre de marche que le PCF se doit d’adopter. Le Hic si l’on peut dire est que nous n’écrivons pas sur une page blanche. Si ces quelques notes en marge de la discussion globale peuvent être utiles malgré leur caractère très personnel, elles n’auront pas été vaines. Le Chroniqueur est vieux ; il lui manque beaucoup de dents et sa mémoire ne peut que lui faire défaut ; il lui faut cependant tenter.
L’expression « Les échecs du PCF » est entre « » ; ce n’est pas par hasard ; en premier lieu , il est indiscutable que les tentatives répétées d’aboutir à créer les conditions dans notre pays d’un rassemblement populaire majoritaire destiné à faire émerger un gouvernement qui ne s’écarte pas des engagements pris dés la première offensive des forces du capital se sont soldées par des échecs ; mais il y a échec et échec . Il est des échecs qui préparent des victoires si on sait en tirer parti ; d’autres sont illisibles et stériles.
Les « échecs du PCF » appartiennent à la première catégorie à mon sens quoique diversement .

Ensuite ils n’ont pas grand ‘chose en commun ; c’est pourquoi, bien que ce soit intéressant , nous ne parlerons pas de celui qui solda l’épisode du Programme Commun de la Gauche ; nous n’en parlerons pas car à peu près tout a changé . Ne pas le mesurer est un écueil fréquent.
En fait, les trois derniers , à savoir l’épisode des collectifs antilibéraux, celui du Front de Gauche et le dernier qui vit temporairement une nouvelle formation s’installer dans le paysage politique sur certaines ruines , elles aussi temporaires , ont des points communs . Ils interviennent après l’effondrement de l’URSS et la constitution d’un monde dominé quasi sans partage par le capitalisme financiarisé, dit pour aller vite .
Ces trois moments ont pour fond d’écran une crise qui se développe , peut prendre et a pris des formes paroxystiques , crise multidimensionnelle où toutes les caractéristiques s’entremêlent , avec des moments de « respiration », non exempts de guerres de moins en moins locales , où le capital se réorganise planétairement mais , c’est la donnée nouvelle sur longue période , il sait qu’il affronte les besoins humains de toute nature et il en résulte une fuite en avant qui témoigne de son inquiétude : il danse sur un volcan actif et le sait . Il a conscience de n’avoir plus rien à offrir : les miettes d’hier n’existent plus dans ses tiroirs. C’est vrai mondialement, c’est vrai au plan européen et c’est vrai nationalement
Dans notre pays, les forces politiques et sociales engagées lors de ces trois moments ont une conscience très variable de cette donnée. Cette conscience très variable est le premier butoir auquel le PCF se vit confronté. Les trois moments sélectionnés ont des dimensions générales et d’autres qui concernent le PCF et son positionnement. Les mélanger voire ne penser qu’au positionnement du PCF revient à faire de lui le principal sinon exclusif obstacle aux changements majeurs qu’il cherche obstinément à construire.
1) La crise à laquelle il est fait référence ci-dessus n’est pas un « état » mais un processus ; le premier de ces moments choisis intervient à un moment où ce qui est perçu très majoritairement, n’est pas la crise systémique et civilisationnelle mais celle des pays ex socialistes lesquels d’effondrent l’un après l’autre .
2) Le second moment se produit au moment où au sein de cette crise , apparaît pour la première fois , l’incapacité des forces social démocrates à présenter une alternative crédible ; mais elles font encore illusion .
3) Le troisième moment apparaît dans un contexte où l’écroulement temporaire des forces social démocrates devient majeur et où dans le même temps s’écroulent aussi des forces liées profondément au capital cependant que celui-ci en France trouve le moyen de réorganiser ses forces avec la célérité dont se montrent incapables les forces politiques qui devraient s’y opposer ; le cas du PCF est ici à part ; la crise systémique et civilisationnelle n’est plus un sujet de discussion ; il s’en faut de beaucoup pour autant que les forces politiques et sociales qui vont se lancer dans les tentatives de mise en place d’une alternative politique en fassent le point focal de leur réflexion ; pour Jean-Luc Mélenchon , le « dégagisme » tient lieu de ciment .
4) Dans ces trois moments, domine constamment l’idée que « changer » est simple . Lors des trois moments , le contenu politique est second , compte au premier chef la capacité dynamique du rassemblement qui s’opère ; à cela s’ajoute comme un parasite important dans le dernier moment une volonté hégémonique affirmée de la part de l’un des acteurs lequel semble poursuivre plusieurs objectifs distincts et contradictoires : d’une part rassembler autour de lui exclusivement – c’est l’objectif affiché de la Charte FI – d’autre part « remplacer le PS » et enfin , voire prioritairement éliminer complétement le PCF .
5) Les deux derniers moments se conjuguent pour donner une force extraordinaire, temporaire mais directrice à l’idée que les forces sociales -démocrates dans leur forme organisée n’ont plus rien à faire dans la perspective d’un changement politique majeur. Cette vision largement fausse entraînera des millions de compatriotes dans une défaite qui eût pu et dû être à tout le moins, considérablement amoindrie ; d’autres et en fait une partie essentielle de celles et ceux qui ont intérêt à des changements majeurs, sont stérilisés et se réfugient dans l’abstention. Le PS est visé, il n’est pas en capacité de répondre , mais une part substantielle de celles et ceux qui en sont proches sont écartés du même mouvement de la perspective de changement à gauche car c’est de cela qu’il s’agit .
Dans le dernier moment , où le paysage politique a basculé , l’idée de « gauche » va jusqu’à être répudiée par l’un des acteurs majeurs .
6) Faut t-il ici parler de l’extrême droite ? N’en pas parler est une incongruité mais la montée de son influence redoutable se heurte encore à un « plafond de verre » qu’elle n’est pour le moment pas en mesure de franchir pour en faire l’axe d’une politique convenant aux forces du capital ; celles-ci n’ont aucun scrupule et ce n’est pas l’aspect moral qui les guide ; il ne les a jamais guidées mais on peut faire sans lui comme on le voit. Des aspects fondamentaux du programme de l’extrême droite peuvent être repris sans constituer l’axe d’une politique visant à maintenir la domination sans partage du capital sur l’ensemble de la société française. Les forces organisées de la droite sont défaites mais dans cette situation, il existe des moyens de réaliser un holdup pour mettre en œuvre un programme qui doit tout à ses idées, en donnant très fugacement le change. Dans un « reportage » à la gloire de l’actuel Premier Ministre, celui-ci apparaît comme préoccupé d’une seule question : comment faire en sorte qu’à l’issue de la tempête, la voie soit libre pour en finir avec l’ « archaïsme » de la société française ; il ne croit pas aux chances de Macron mais , celui-ci , sorti vainqueur par effraction et lourdes fautes stratégiques d’une partie des forces du changement politique à gauche , il le rejoint dans la seconde . Il y a du Adolphe Thiers dans ce personnage hanté par la volonté d’en découdre définitivement avec le monde du travail.
7) Avec des différences considérables entre elles , les forces politiques et sociales ne prennent pas une seconde pour une analyse en temps réel . Seule , de mon point de vue , une partie de la direction du PCF en prend la mesure exacte . Si on parle des « échecs » du PCF , au moins convient-il de prendre l’ensemble des éléments qui précèdent en considération .
Le moment est venu d’examiner ce qui se passe au sein du PCF pendant ces trois moments . Ce qui précéde est une analyse , grossiére mais en gros elle ne dépend pas du contributeur , la suite si .
1) Le PCF est un corps vivant ; on ne peut pas opposer le corps militant et sa Direction bien que cela soit une manie ; mais une Direction est une Direction et elle …Dirige .
2) Premier moment : les Collectifs antilibéraux
Le PCF sort martyrisé de la Période Hue . Tout y est sens dessus dessous ; Marie George Buffet prend les choses en main et le PCF qui aurait pu disparaître corps et biens ruiné par des luttes intestines terribles se reprend ; Marie George Buffet est à l’origine de la formule des Collectifs lesquels rencontrent rapidement un écho considérable ; mais ce premier moment a lieu dans le contexte décrit plus haut ; d’une part l’onde de choc des effondrements à l’Est continue ses ravages et le PCF ayant tardé à voir , malgré des efforts importants pour se détacher des « modéles » il n’est plus la référence obligée des forces qui se joignent à la constitution des Collectifs où domine un anticommunisme flamboyant ; le PCF de son côté n’est pas mur pour ce type de rassemblement. Celui -ci se fracasse ET sur le contenu politique- ce n’est pas la partie la plus visible – et sur la candidature qui semble tout focaliser . Marie -George Buffet est désignée comme candidate dans un vote qui n’aura de signification qu’au PCF ; sa campagne est dynamique , courageuse , ses meetings sont pleins ; mais elle -même a des doutes et le score est dévastateur . Elle a été Ministre du gouvernement Jospin à la Jeunesse et aux Sports et son « bilan » à ce poste laisse des traces encore visibles aujourd’hui ; c’est une figure respectée . Le très mauvais score comme candidate ne lui est dû en rien mais …. Elle l’enregistre comme son propre échec et de là proviendra, sans doute, une évolution , qui pour l’auteur de ces lignes reste incompréhensible .
Les Collectifs antilibéraux éclatent mais il est très discutable de parler là de l’échec du PCF ; cela dit , le corps militant tire de cette expérience des conclusions variées ; tous et toutes voulaient la réussite d’une expérience nouvelle , inédite ; mais la volonté de « ne plus avoir affaire au PS » commence son périple ; d’autre part, une part non négligeable du corps militant considère déjà qu’ une candidature PCF à la Présidentielle est une erreur . Pour elles et eux, ce qui comptait avant tout c’était le score à deux chiffres. Les manœuvres des divers partenaires pour éliminer jusqu’à la possibilité d’une candidature communiste ne comptait pas plus que le programme. Ce moment laisse au PCF des traces durables .
3) Deuxiéme Moment : le Front de Gauche ; à nouveau Marie George Buffet est centrale dans cette décision ; globalement , le PCF s’y engage avec enthousiasme ; un programme est mis en chantier ; sa rédaction se heurte à des problèmes qui ne seront ni étudiés ni résolus ; un proche de Marie George Buffet qui passera ensuite directement à l’Etat Major de Jean-Luc Mélenchon éloigne autant qu’il peut des communistes des centres de décision ; pourquoi ne pas le dire : j’en fis partie , et surement pas le seul ; il existe beaucoup d’autres butoirs ; en particulier , il n’existe pas de processus décisionnel qui aille au-delà de quelques cercles très restreints ; le PCF a des textes de Congrès où la question de rendre la population co actrice et co décisionnelle est un axe déterminant ; on en est très loin ; il n’y a aucune velléité dans ce sens à supposer que l’état des esprits s’y prête ;c’est ne rien dire du comportement des partenaires du Front de Gauche et notamment des responsables du PG , mais aussi de Clémentine Autain responsable de l’animation des « Fronts de Lutte « qui n’auront de cela que l’étiquette d ’une coquille vide .
Ce moment préparatoire débouche sur la première candidature de Jean-Luc Mélenchon . Francis Wurtz met en garde le Conseil National : « pour le moment , tout va bien , les difficultés apparaîtront ensuite » ; à peu près personne n’entend cet avertissement largement partagé à la Direction du PCF à laquelle Marie George a cédé la place à Pierre Laurent ; grain à moudre dans les organisations du PCF lesquelles dans leur immense majorité ne veulent pas entendre que la chose n’est pas une autoroute ; la campagne connaît deux phases distinctes .
La première court en gros jusqu’au Meeting monstre de Marseille Le candidat du Front de Gauche fait une campagne puissante, faisant monter les sondages à une hauteur inégalée, les partisans sont émerveillés par le « Tribun » ; cette campagne jusque-là s’inspire profondément du programme du Front de Gauche. Puis après Marseille, seconde phase ; le PS devient cible principale du candidat du Front de Gauche ; une phrase de François Hollande fait le reste. Sarkozy sera battu mais dorénavant entre les partisans du Front de Gauche et une large part de nos compatriotes de gauche, la coupure s’installe durablement d’autant que le comportement du gouvernement homogène PS sous la direction de François Hollande fait tout pour écœurer celles et ceux qui l’ont porté au pouvoir. Des pressions se font jour, sans succès, pour que le PCF se dissolve dans une nouvelle formation aux contours flous , le Front de Gauche .

La direction du PCF se montre très préoccupée de cette situation qui ira en se développant ; entre temps la bataille des Municipales où le PCF entend prendre ses décisions souverainement et en appliquant ses décisions de Congrès, acte l’explosion du Front de Gauche ; Eric Coquerel , lieutenant de Jean-Luc Mélenchon déclare suite aux décisions de la Fédération de Paris : « ils vont nous le payer » ; il vise tout le PCF en particulier sa direction nationale accusée de traîtrise ; à Nice , Jean-Luc Mélenchon invité à un meeting où il se met en vedette , flatte ouvertement la direction du PCF06 qui a décidé de partir en Front de Gauche aux élections municipales _ ce qui , compte tenu du paysage politique local est à la fois concevable et conforme aux décisions du Conseil National qui , pour CES ELECTIONS , estime à juste titre qu’elles ne peuvent être déterminées depuis Paris MAIS avec le souci d’un objectif inchangé et en prévision des échéances suivantes, - et accuse en même temps publiquement la Direction nationale du PCF de forfaiture .
Le Front de gauche a donc vécu. La Stratégie de Jean-Luc Mélenchon se dévoile alors complétement.
La crise au PCF se développe alors dans toute ses dimensions. Une part déterminante de sa direction y fait face en s’en tenant strictement aux décisions de Congrès puis des décisions réaffirmées du Conseil National ; trois stratégies s’esquissent alors en son sein ; entre deux d’entre elles se manifestent des passerelles diverses.
La première fait à peu près l’impasse sur toute la démarche du PCF ; elle part de l’idée que le PCF a fait son temps. Des dirigeants majeurs quittent le PCF deux façons ; avec éclat pour l’un d’eux , on l’a dit , les autres sur la pointe des pieds en signant une Charte d’adhésion de fait à une nouvelle formation politique , France Insoumise qui prétend n’être pas un parti tout en en ayant toutes les caractéristiques hors les ressources financières , concoctée par Jean-Luc Mélenchon dont l’objectif affiché est de tout verrouiller à son profit et sous sa seule et exclusive direction ; le PCF a évidemment refusé de signer ce document qui signait sa disparition politique .
La seconde , majoritaire , mais non puissamment , consiste à poursuivre , fût -ce dans les pires difficultés , la stratégie de rassemblement à gauche de toutes les forces disponibles pour la mise en œuvre d’un pacte gouvernemental de gauche. Ses tentatives répétées échoueront du fait conjoint de Jean-Luc Mélenchon ET de Benoît Hamon lequel est déclaré vainqueur à la surprise générale , de la Primaire du PS laquelle rassemble deux millions d’électrices et d’électeurs , ce qu’on oublie vite , et immédiatement suicidé par son propre parti , ce qui ne l’empêche pas de se comporter en dandy politique en refusant toute espèce de relation avec le PCF .
La troisième veut un retour au PCF pur sucre et à ses soi-disant « fondamentaux » .
La première et la troisième trouvent ou cherchent divers accommodements pour en finir avec la direction nationale et singulièrement Pierre Laurent.
On ne peut évidemment pas parler dans cette troisième phase d’où toute la gauche sort défaite et sonnée , d’un « échec du PCF » . Son score est en voix , catastrophique mais …. Outre des groupes parlementaires préservés , à l’Assemblée comme au Sénat c’est la force politique qui aura contribué le plus à la défaite de François Hollande et celle de Manuel Valls . Il serait singulier que ces aspects soient passés par pertes et profits et surtout pertes .
Que résulte t’il de ce point de vue ?
• D’abord que s’il y a échec , c’est que les solutions à mettre en œuvre pour sortir notre pays de la crise qui s’approfondit sans cesse sous nos yeux sont très loin d’être partagées dans le monde du travail et aussi chez les forces politiques et sociales qui en principe cherchent les voies d’une alternative .
• C’est la première fois dans l’histoire du pays que la question de s’extraire du capitalisme est devenue concrète .Jusque-là c’était au mieux du verbe .
• Ensuite qu’il est indispensable de se faire à l’idée qu’il n’existe pas d’issue qui ne prenne en compte d’une part des stratégies différentes de celle du PCF voire sur certains aspects opposées ;
• A cela s’ajoute une autre dimension qui est centrale à mon sens : une large part de la population française qui critique voire vomit le capitalisme , n’est pas aujourd’hui convaincue qu’il est possible de faire différemment avec efficacité ; elle n’en est pas convaincue aujourd’hui , elle ne le sera pas demain ; à voir le succès du livre récent d’un Président de la République honni hier , on doit se poser cette question . Cette situation qui n’est pas nouvelle mais prend des formes inédites, a-t-elle comme conséquence que l’on doive les rayer du cahier des charges du changement de société ? C’est d’autant plus absurde que sans cette part de la population qui fait partie des 99% soumis à la dictature croissante du capital sur tous les aspects de la vie, il n’est pas de mouvement populaire majoritaire pensable ; mais ce n’est pas l’essentiel ; convaincus que le capitalisme n’a pas de substitut viable ils et elles n’en déduisent pas que la politique n’a aucune influence et que les choix en définitive sont sans prise . Et fait nouveau, il n’existe pas aujourd’hui de mesure de gauche qui ne ‘en prenne à la logique du capital , phénomène auquel on songe rarement . Ces compatriotes peuvent donc sans renier quoi que ce soit de leurs convictions être partie prenante des changements profonds qui doivent s’imposer. Mais cela suppose évidemment qu’on les respecte JUSQUES ET Y COMPRIS dans les formes d’organisation qu’ils et elles se donnent ou se sentent proches.
Ce sera tout pour aujourd’hui .

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