Comment justifier scientifiquement l'interdiction du gouvernement de nager dans l'océan pendant le deuxième confinement? Laquelle de ces deux affirmations est la plus scientifique ?
1. La natation en pleine mer est un terrible facteur de transmission de la COVID.
2. La COVID est un outil fabuleux de contrôle des populations.
Même si les scientifiques ont affirmé cet été que la COVID-19 n’aime pas l’eau, pour le Ministre de la Santé, Olivier Véran, la première affirmation est la vérité scientifique incontournable qui justifie l'interdiction de nager en pleine mer pendant le deuxième confinement.
Le matin du 4 novembre j’entends Olivier Veran hurler et jurer aux députés qu’il contournera le vote qui vient d’avoir lieu. C’est la première fois que je me sens enfin protégée par quelques députés que je remercie d’avoir veillé tard.
J’ai besoin pour ma santé de nager. Le 1er et le 2 novembre je pars donc nager. Je suis seule et je respecte la distance du kilomètre. Personne sur la côte atlantique.
Le 3 novembre il pleut.
Le 4 novembre je rencontre une connaissance qui me mets en garde :
--Le 2 novembre, à 9 heures du matin les gendarmes ont traversé la dune en voiture (sur un sentier interdit aux voitures) pour mettre des amendes aux surfeurs. La plage était déserte.
--Aux surfeurs? Pourquoi? Parce qu'ils ont dépassé le kilomètre?
--Non. Parce que les sports nautiques sont interdits. Le surf, les bateaux, le kayak…
--Et la nage?
--Tu me poses une colle. La nage je ne sais pas.
Je rentre et je cherche à en savoir davantage sur cette interdiction de nager. Je retrouve cette interdiction relayée par Nice-Matin qui renvoie au décret Décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020 prescrivant les mesures générales nécessaires pour faire face à l'épidémie de covid-19 dans le cadre de l'état d'urgence sanitaire : "les activités nautiques et de plaisance" sont "interdites", que ce soit "plages, plans d'eau et lacs", d'après le décret prescrivant les mesures instaurées pendant le confinement. Donc pas de natation. Ni de paddle, surf, kayak ou autre.
Dans n’importe quel autre pays européen démocratique, le ministre Olivier Véran aurait été obligé de démissionner après avoir juré de détourner le vote limitant au 14 décembre l’état d’urgence sanitaire. Que la République promette de ne pas faire cas du vote des députés est une habitude républicaine à laquelle les citoyens français sont habitués. Mais, que le Ministère de la Santé qui règne en maître sur nos vies depuis presque un an interdise de nager dans l’océan ou de faire du surf ou du kayak pour faire face à l'épidémie de covid-19 est non seulement une grave contre-vérité scientifique mais un contrôle de la population de plus en plus soumise. Les amendes à 135 euros, plus d'un dixième du salaire moyen en France suffisent à rendre inactifs les plus courageux. Lisez Boris Cyrulnik pour comprendre les effets de cette soumission qui rend les individus apathiques et dépendants. Ce que le gouvernement pense être un bienfait dans l'immédiat, peu coûter très cher sur un long terme.
En lisant le décret n° 2020-1310 du 29 octobre 2020, j’ai regretté que le Président Macron n’ai pas annoncé lors de ses allocutions télévisées, l’interdiction de nager ou de faire du surf en solitaire pour éviter la propagation du covid-19. Olivier Véran aurait probablement aimer imposer pendant 30 ans ou plus ces mesures très scientifiques et Charly Hebdo aurait peut-être osé caricaturer Emmanuel Macron propageant des contre-vérités scientifiques.