«Nul homme n’est une île»: le monde se construit d'abord en harmonie avec la nature

"Depuis "Le Temps des grâces", son premier long métrage, Dominique Marchais trace un cheminement cinématographique passionnant autour de la question centrale de notre temps, celle du rapport déséquilibré de l’espèce humaine à son milieu de vie.
Dans ce troisième et dernier volet, le cinéaste scrute des expériences économiques alternatives, dans lesquelles des communautés humaines travaillent un autre rapport au territoire, à ceux qui y vivent et y travaillent, en intelligence avec le milieu. Par un montage subtil, Dominique Marchais relate de manière très éloquente l’opposition entre le flux permanent et hors sol de l’économie globalisée et une autre forme d’économie, reterritorialisée.
À la manière de l’araignée qui tisse sa toile, ces alternatives multiplient les liens des hommes à leur milieu, et ce faisant, redessinent une nouvelle forme de richesse ancrée à une échelle locale, nouvel horizon de nos sociétés."
Nul homme n'est une île de Dominique Marchais (2017, 96 minutes)
"... chaque homme est un morceau du continent, une partie de l’ensemble."
Des agriculteurs de la coopérative "le Galline Felici" en Sicile aux architectes, artisans et élus des Alpes suisses et du Voralberg en Autriche, tous font de la politique à partir de leur travail et se pensent un destin commun. Le local serait-il le dernier territoire de l’utopie ? "
Distinctions
- 2019 : Images en bibliothèques - Paris (France) - Film soutenu par la Commission nationale de sélection des médiathèques
- 2019 : Un état du monde - Paris (France) - Sélection
- 2018 : Visions du Réel - Nyon (Suisse) - Section Latitudes
- 2018 : Les Écrans du doc - Décines (France) - Sélection
- 2017 : EntreVues - Festival du film de Belfort - Belfort (France) - Sélection Longs-métrages internationaux
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