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Billet de blog 25 août 2020

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Une longue descente aux enfers jusqu'à «La Jungle de Dunkerque»

À la recherche d'une vie meilleure, les migrants que filme Paya, Maleki Meighani ne trouveront que la violence, l'enfermement et le mépris. Un film dur, cru qui nous sort profondément de notre zone de confort. Et nous montre que dans nos sociétés où les capitaux circulent plus librement que les hommes, migrer c'est d'abord souffrir.

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Illustration 1

Une odyssée de l'exil, aux tréfonds de la France. Territoire cauchemardesque, mortellement dangereux, révélé par la parole vivace, violente, désespérée, d’hommes poussés aux confins de la misère. Une expérience cinématographique qui doit beaucoup à l'engagement total, "à la vie à la mort", de son réalisateur, iranien tout comme ses camarades d'errance.

La Jungle de Dunkerque (Le voyage d’un réfugié vers Londres) de  Payam Maleki Meighani (2020, 182 minutes)

Ce film est le voyage clandestin d’un sans-papier iranien vers Londres. J’ai filmé dans des centres d’accueil de demandeurs d’asile à Amiens, dans la fameuse "jungle" au nord de la France, à la Gare du Nord et dans le métro à Paris. Dans chaque endroit où les associations distribuent des repas et des vêtements, il existe un autre monde, plus sombre...

EXTRAIT - La Jungle de Dunkerque (Le voyage d'un réfugié vers Londres) de Payam Maleki Meighani © Tënk

Retrouvez le festival des Etats généraux du film documentaire sur Tënk ici.

Bande Annonce - Les EGD 2020 en ligne sur Tënk © Tënk

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