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Le canton de Saint-Pons de Thomières, vaste territoire de l’ouest héraultais, regroupe sur 59 communes rurales, de Capestang (dont le maire est Pierre Polard) à la Salvetat sur Agout, d’Olonzac à Roquebrun, 35000 habitants.
Une bonne heure pour le traverser d’Est en Ouest ou du Nord au Sud pour découvrir sa diversité.
Sa particularité : le conseiller départemental sortant, Kléber Mesquida (PS), est aussi le président du conseil départemental de l’Hérault dans la Région Occitanie
Le résultat de ces élections va être particulièrement scruté par les appareils politiques et les médias, le président Mesquida, candidat à sa propre succession, joue son dernier « va-tout » après 75 années de mandatures ininterrompues.
Pour ce focus sur ces élections départementales de l’Hérault, une chanson revient à l’esprit :
« J’entends le loup, le renard et la belle âme, j’entends le loup et le renard chanter »
Le loup, le renard et la belle âme.
Le loup n’est pas encore sorti du bois, le Rassemblement National n’ayant pas encore annoncé officiellement sa candidature, mais on entend déjà la meute hurler, prête à dévorer le petit citoyen / chaperon rouge.
Le renard, Kléber Mesquida, candidat à sa propre succession, après 75 années de mandats : maire de Creissan (1977 - 1995) puis de Saint-Pons,(1995 - 2014) président de communauté des communes, conseiller général puis départemental (depuis 1994 - 2022), député (2002-2017)…. Il n’y a que le mandat de sénateur qui lui a échappé !
Autant dire que ce roi du clientélisme de part son expérience politique a acquis une certaine dextérité dans nos campagnes.... électorales.
En 2015, lors des précédentes élections départementales, 55 maires sur 59 avaient appelé à voter Mesquida pour faire barrage au FN et le coup du "Mairisme" ( blogs media-part Jean Jouandet) avait fonctionné mais les élections municipales de 2020 ont quelque peu changé la donne et il aura du mal à renouveler « l’appel des 55 » !
Mesquida, député sortant et suppléant de Marie Passieux aux élections législatives de 2017, a connu la plus grande déroute électorale de sa très longue carrière en arrivant 4ème sur sa circonscription, loin derrière le candidat RN, LREM et LFI.
Le coup fut rude, pour le rusé renard qui s’employa dés lors à cadenasser son canton de Saint-Pons de Thomières via « sa » présidence du département de l’Hérault.
L'emploi dans les collectivités locales est encore aujourd’hui un enjeu de clientélisme notamment dans un département ayant un taux de chômage très haut. On retrouve sur des postes des personnes qui n'ont rien à y faire, des militants du ou des partis majoritaires, « des fils et filles de », « des maris ou épouses de »... Ce qui a une incidence sur la qualité du service public et un impact réel sur les publics destinataires de son action.
Macron compatible, (il fut un fervent soutien de Manuel Vals à la primaire socialiste et pour ne pas sombrer dans les abysses électoraux que connait ce parti , Kléber Mesquida, a décidé « de se représenter au nom d’une « majorité budgétaire », impliquant donc la droite avec le PS, un facteur de confusion qui ne peut que favoriser l’extrême droite qui rêve de conquérir l’Hérault.
Le retour en « même temps » du vieux monde et du nouveau monde à la sauce LREM ! CHANTONS !
"J'entends le loup et le renard chanter.
C'est dans deux mois, je m'en irai voter.
Le siège de Kléber dans les urnes a passé.
A passé dans les urnes et a été éjecté.
Le printemps, les gars, le printemps viendra.
Le siège , Kléber, ne se renouvèlera
Le printemps, les gens, le printemps viendra.
Le siège de Kléber, il n'y reviendra pas."
La Belle Âme
Face à ce danger, la seule riposte efficace capable de mobiliser les citoyens est un rassemblement humaniste porteur d’un projet de justice sociale et de bifurcation écologique.
Le binôme Laurie Baron / Pierre Polard a décidé de présenter une candidature sans étiquette partisane avec des valeurs Républicaines bien ancrées, permettant de s’adresser à tous les citoyens sans exclusive, s’extrayant ainsi des « carabistouilles » et autres directives des partis.
Faire chuter le taux d’abstention par une parole forte et un seul discours allant toujours dans le sens de l’intérêt général.
Pierre Polard, candidat LFI aux législatives 2017, maire de Capestang, brillamment réélu en 2020, possède un bilan municipal des plus honorables. Le Département doit être un bouclier pour protéger les plus fragiles.
Allons à la rencontre de ces candidat-e-s :
Pierre POLARD
Pouvez-vous nous en dire un peu plus sur vous ?
J’ai 49 ans. Ingénieur des Mines de formation, je suis consultant en finances publiques. J’ai toujours été passionné par la politique. Les questions de l’intérêt général, du bien commun, de la lutte contre les inégalités sont pour moi centrales. J’ai franchi le pas de la réflexion à l’action en étant élu maire de Capestang en 2014. Au-delà d’une fonction, j’ai découvert une véritable mission. Agir chaque jour pour améliorer le quotidien et préparer l’avenir, c’est exaltant. Je me sens utile. Cela donne du sens à ma vie.
Largement réélu en 2020, je suis fier de pouvoir continuer mon travail pour ma commune.
Pourquoi vous présenter aux élections départementales ?
Parce que je pense pouvoir apporter une vision nouvelle, un renouvellement des pratiques et des idées.
Avec mon binôme Laurie BARON, nous partageons ce triste constat que notre département d’Hérault connaît des taux de chômage et de pauvreté parmi les plus élevés de France. Et en particulier le canton de Saint-Pons-de-Thomières (24% de chômage à Saint-Pons !).
Mais pour nous, ce n’est pas une fatalité ! Nous voulons agir sur des thèmes précis, avec des propositions concrètes pour les habitants : l’emploi local, la reconquête agricole, la santé pour tous, le renouveau démocratique…
On ne peut plus se contenter de ronronner. Il faut un nouveau souffle !
Nous reviendrons sur vos propositions. Mais, pouvez-vous nous préciser sous quelle étiquette vous vous présentez ?
Laurie BARON et moi avons à peu près le même parcours : Parti Socialiste, France Insoumise…
Winston Churchill disait : « Certains changent d'idées pour rester fidèles à leur parti. Moi, je change de parti pour rester fidèle à mes idées ». Mais aujourd’hui, je vais au bout de cette logique en me présentant en candidat libre, sans étiquette partisane. Certes, je reste fidèle aux idées qui ont prévalu à la conception de l’Avenir en commun. Mais les appareils, les querelles de boutique me fatiguent. Je tiens à sortir de tout ça, à préserver mon énergie ! Et me consacrer à l’essentiel : les idées, les propositions concrètes.
Mon parti, c’est le parti des gens ordinaires !
Quelles sont vos propositions ?
Il faut aller à l’essentiel. Trois thèmes principaux : l’emploi local, la reconquête agricole, la santé !
L’action politique doit être volontariste et permettre à tous de s’émanciper par le travail. Nous l’avons vu depuis la crise sanitaire : il est important de produire sur place, de relocaliser les fabrications. Pour cela, nous devons être imaginatifs et nous appuyer notamment sur les structures de l’insertion par l’activité professionnelle. Les filières du recyclage et du réemploi sont des domaines d’avenir, ainsi que la filière bois notamment à La Salvetat.
Transformer et valoriser sur place nos productions agricoles est aussi un moyen de créer localement des richesses et des emplois. C’est pourquoi nous devons agir pour la reconquête et la diversification agricole. Le Département doit engager une politique ambitieuse d’acquisition foncière, en liaison avec les communes. Ces terres seront ensuite mises à disposition des porteurs de projet, via des baux ruraux, avec éventuellement une gratuité les premières années. Nous avons commencé à le faire à Capestang et ça marche !
Produire sur place est une nécessité, mais aussi une fierté.
Vous évoquiez la santé…La désertification médicale est un problème pour beaucoup de communes. Que peut faire le Département ?
Nous proposons la création d’un Centre Départemental de Santé, avec des médecins salariés par le Département et déployés dans les communes, en fonction des besoins.
Le principe est simple : les médecins et les secrétaires médicales sont salariés par le Département. Le centre, habilité en tant que structure de soin auprès de l’Agence Régionale de Santé, encaisse le prix des consultations auprès de la Sécurité Sociale et des Mutuelles. Ces recettes compensent les coûts de fonctionnement, qui ne pèseront donc pas sur les finances départementales.
Utopique, direz-vous ? Le Département de Saône et Loire l’a fait. Pourquoi pas l’Hérault ? D’autant plus que l’on peut s’inspirer du succès du Centre Municipal de Santé de Capestang !
Et l’écologie ?
Quand nous proposons de produire sur place, cela limite l’empreinte écologique. Quand nous proposons la reconquête et la diversification agricole, c’est agir pour l’écologie.
Pour ce territoire rural, nous voulons une écologie du quotidien, du bon sens, enracinée dans la culture populaire et financièrement acceptable pour tous. Celle des produits locaux, de l’alimentation de qualité, du logement bien chauffé et bien isolé, des biens durables et des beaux paysages.
Une écologie d’un monde rural qui pollue réellement peu et aspire légitimement à mieux vivre.
Vous serez opposé à Kléber Mesquida. Quel est votre état d’esprit ?
Ne comptez pas sur moi pour me livrer à des attaques personnelles. Ceux qui ont ce genre de pratiques sont des faibles, des perdants.
Je préfère convaincre plutôt que vaincre.
J’attends de voir quelles sont ses propositions concrètes. L'oenotourisme et la fibre ne sont pas suffisants pour répondre aux enjeux de ce département qui connaît, je le rappelle, les taux de chômage et de pauvreté parmi les plus hauts de France.
Nous devons répondre aux besoins quotidiens : le logement (27 000 logements manquants, 40 000 logements indignes), le maintien à domicile des aînés, le manque de places en crèche…
Ce sont sur ces sujets que nous devons nous mobiliser, pas sur les querelles de personnes. Nous devons être exemplaires pour répondre aux légitimes attentes des gens ordinaires, qui affrontent chaque jour les difficultés de la vie.
Mon parti, c’est le parti des gens ordinaires !
Laurie BARON
RENCONTRE
Pouvez-vous vous présenter Laurie Baron ?
J’ai 48 ans, professeur des écoles, j’ai été directrice pendant 7 ans. Je suis syndiquée. J’ai habité Quarante, Saint-Chinian (où j’ai fait un mandat de conseillère municipale de 2008 à 2014), puis Pardailhan où je suis élue depuis mars 2020. Je suis présidente du SIVOM du Marcory. J’ai trois enfants.
Qu’est-ce qui vous anime ?
L’indignation, la curiosité et l’empathie.
Je suis une militante, révoltée face aux inégalités, aux conséquences d’une politique économique, sociale, et environnementale qui méprise et écrase les petites gens.
S’indigner ne suffit pas, je suis convaincue que c’est localement que l’on peut être utile, qu’on peut faire avancer les choses. A Pardailhan, je travaille avec une équipe municipale unie qui pratique le débat en permanence. Ça prend du temps mais cela rend l’action passionnante.
Comment avez-vous rencontré Pierre Polard ?
J’en avais entendu parler. Je suis, via les réseaux sociaux, des acteurs politiques et je me suis intéressée à son travail à Capestang. Avec son équipe, il met en pratique ce qui reste souvent de belles idées. Nous avons échangé et nous avons fait ainsi connaissance. Nous avons les mêmes convictions. C’est la sincérité de son engagement, et l’efficacité de son action qui m’a convaincue.
Pourquoi vous présentez-vous aux élections départementales ?
L’action au niveau municipal et dans la collaboration entre petites communes m’a permis de réaliser à quel point c’est au plus près de nous que des solutions existent. La suite c’est le canton, et le département. Une véritable action de proximité, avec et pour les communes, les habitants, et les acteurs de notre beau territoire permettra de le valoriser. Ce n’est pas un grand projet couteux que je voudrais voir naitre mais d’améliorer la vie des gens d’ici.
Vous êtes des candidats sans étiquette politique ?
Oui, l’appartenance politique, pour un mandat d’élu local, ce n’est pas l’objet. Bien sûr, nous avons des convictions ou l’humanisme prime avant le reste, et notre projet est clairement en faveur des gens ordinaires. Cette liberté est essentielle car nous n’avons pas de compromis à faire pour rentrer dans le cadre de la ligne d’un parti.
Quels sont les sujets qui vous tiennent à cœur ?
De par mon métier, j’ai une sensibilité et une connaissance de ce qui touche à l’enfance, l’éducation et la jeunesse. Ils ont besoin qu’on soit à la hauteur, il faut leur ouvrir des perspectives, donner la possibilité de s’épanouir en s’appuyant sur les atouts de notre coin. On doit favoriser la rupture des barrières entre générations car nous avons des acteurs passionnés qui sont des exemples.
Un autre sujet que je trouve passionnant, c’est la complémentarité des territoires. Notre canton est tellement divers ! De Fraïsse à Félines ou Puisserguier, ce sont les particularités qui pourraient se rencontrer, à travers l’agriculture surtout. La diversification des cultures est un enjeu essentiel pour notre avenir.
Il y en a d’autres, mais ce serait trop long !
Un mot à ajouter ?
Il est temps de faire souffler un nouvel esprit sur notre territoire pour améliorer la vie des gens. On a tout misé à une époque sur le tourisme et nous avons bien vu que ce n’était pas la solution aux enjeux et aux difficultés pour notre canton et notre département.
Alors, il faut se recentrer sur des projets qui servent à tous. Hérault debout !
Pierre AMPOSTA
Pouvez-vous m’en dire un peu plus sur vous ?
J’ai 58 ans père et grand-père de 3 filles et 3 petits enfants de parents réfugiés espagnols. J’ai passé un CAP de menuisier à l’Age de 16 ans puis artisan maçon jusqu’en 1996.
En 97 j’ai repris l’exploitation de mes beaux-parents viticulteurs. J’ai créé une production en maraichage bio.
Depuis 2012, j’ai une exploitation en élevage bio (bovins, ovins) aux Barthèzes à la Salvetat-sur-Agout.
J’ai toujours eu une culture politique au sens républicain et humaniste.
Pourquoi vous présenter aux élections départementales ?
J’ai rencontré plusieurs fois Pierre Polard en tant que militant politique.
Il m’a demandé d’être son remplaçant. J’ai accepté sa proposition et intégré son équipe de campagne.
Français de souche étrangère ma légitimité me posait question pour faire de la politique.
Nous sommes collectivement dans une société en crise et plus le temps passe plus j’ai la conviction d’une profonde récession économique, sociale et politique.
Pour votre première candidature, vous serez face à Kléber Mesquida ? Quel est votre état d’esprit ?
La personne n’a rien à voir dans une élection.
Les élections permettent de faire vivre nos idées et de présenter nos projets aux concitoyens.
Une chose m’agace profondément , quand j’ai parlé à des proches d’agir en politique, leur première réaction a été : « attention aux représailles ! ». Suis-je en démocratie ou dans une chefferie ?
Pierre Polard propose 2 mandats. Ce n’est pas un gadget, c’est une affirmation qui évite le genre de dérive où le sortant cumule 75 années ininterrompues de mandatures. Ce n’est plus de l’expérience, de la sagesse, une vision de l’avenir, cela relève plutôt du clientélisme d’un patriarche.
Cette époque se doit d’être révolue !
Vous êtes un citoyen ordinaire , Quel regard portez-vous sur ces élections ?
Mon attention sera vigilante sur 3 points :
- le social , assumer la solidarité autrement que dans un esprit charitable, ne jamais admettre la fatalité et lutter pour que les individus retrouvent de l’espoir.
- Le territoire qui doit révéler ses ambitions avec sa diversité et ses atouts : agriculture, tourisme, aide à la personne, artisanat
- Politique: Les salons d’élus investis de leurs égos doivent cesser.
Nos concitoyens doivent participer activement à notre démocratie lors de réunions publiques, pouvoir interpeller nos élus régulièrement et intéresser les gens aux projets et aux orientations budgétaires.
Ces nouvelles pratiques pourraient aussi réduire l’abstention.
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Françoise FRISSANT – LE CALVEZ
Vigneronne Indépendante à La Caunette
Un jour, j’ai décidé de revenir dans mon village natal pour y développer le domaine familial.
J'ai toujours pensé que nous avions, loin des influences urbaines, un territoire magnifique qui ne demandait qu’à être mis en valeur.
Si, j’ai fait le choix de m’engager aux côtés de Laurie Baron et Pierre Polard c’est parce qu’ils ont cette même ambition.
Pour cela, nous devons entreprendre des projets sans attendre la manne touristique, aider les jeunes à trouver du sens et du travail dans nos villages.
Permettre à nos ainés de rester chez eux le plus longtemps possible sans perdre le lien familial ou amical.
Alors soyons nombreux à déposer le bulletin de vote Pierre Polard, Laurie Baron. Le seul vote pour défendre efficacement nos services publics, notre protection sociale, notre droit du travail !
Le seul vote pour véritablement résister à la vague néolibérale !
Le seul vote pour préparer l'alternative sociale, écologique et démocratique dont nous avons besoin !
Pour un « Hérault Debout »
Pour un « nouveau souffle dans l’Hérault »
Pour un Hérault, plus qu’ HIER c.à.d. plus Humaniste –Insoumis – Écologiste – Résistant.
Pour demain retrouver un certain goût du Bonheur... Chantez et Votez !