Parole, Je n’ai jamais vu Paris ainsi
Comme déserte comme assoupie
Comme dans une fièvre, refroidie
Printemps fuyant Paris sans vie
Personne maintenant ne s’y hasarde
Plus un touriste, peureux, n’y musarde
Et les échoppes aveuglées qui se taisent
Semblent refléter cette ambiance de malaise
J’aimais sans doute son air foutrac
Son envie de tout mettre dans son sac
Et de vivre sans soucis, insolente
Paris Baisers Paris aimante, Paris amante
Mais la voilà comme jamais grelotante
Sidérée oubliant maintenant son esprit dilétante
J’aimais tantôt ses rues si remplies de colères
Mais voilà qu’elle succombe à un état de guerre
Et qu’elle oublie maintenant ses combats passionnés
Et ses rues dépavées
Dis moi Paris, quand renaitras tu ?
Se peut il qu’à jamais ton esprit se soit tu ?
Et que sous tes airs de belle dame endormie
Tu ne nous livres plus que ce corps sans vie ?
Je ne veux pas y croire
Bientôt, Paris, renaîtront tes « grands soirs »
Tu as vaincu naguère de ces fièvres assassines
Tu retrouveras bientôt cette ambiance mutine
Et notre monde tout étonné
Recommencera à espérer !
Paris Heureux Paris en Fête
Bientôt au monde re-tiendra tête !
Et dans un vacarme sans fin
Eblouïra jusqu ‘ à Pékin !