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Billet de blog 6 février 2021

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parler de rien

Moi j'trouve çà génial vive le covid ! Face à la contestation, face aux oppositions, on a trouvé ! On a ainsi sombré dans un scénario à la John Malkovitch et tout le monde acquiesce ! John Malkovitch? John Malkovitch ? John Malkovitch...

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Vous vous souvenez de ce film de John Malkovitch, un film totalement absurde dans lequel le héros devenait à la fois acteur et objet du film : "Dans la peau de John Malkovitch "? 

La fin du film, totalement surréaliste a pratiquement suscité chez moi autant d'interrogations que de remise en cause ! 

Pouvait on à ce point créer une histoire qui finirait par un non sens, et surtout par un vide sidéral ? 

Au cinéma semble t-il c'était possible, mais dans la vraie vie, je n'y croyais pas.

Sauf que dans "ma" vraie vie, je n'avais pas encore intégré le corona virus ! Corona virus le matin, corona virus le midi corona virus le soir, on ne nous parlerait plus que de çà dans un avenir proche ! Reléguant aux oubliettes les questions sociales, passant sous silence la détresse des plus fragiles, et surtout remisant à plus tard l'avenir de la jeunesse, tout a été mis sous cloche pour aboutir à la folle situation dans laquelle Notre ennemi, Notre intime, Notre préoccupation quotidienne du petit déjeuner au souper est le seul corona virus !

Alors franchement je m'interroge sur la situation actuelle parce que lorsque je me suis prétendu un jour malade, l'essentiel des personnes qui m'entouraient on fini par me dire : "si tu ne parles pas d'autres choses, tu ne sauras jamais guérir !" et pire me dit l'une d'entre elle : "tu ne souriras plus jamais ! "

Pourtant, au dire même des médecins (et de ces seuls médecins ?) : ma situation était "sérieuse"

Alors, j'ai appris, lentement , à ne plus parler de mon "petit doigt", à ne plus le montrer en feignant de pleurer pour alerter sur ma situation, et mieux encore, j'ai fini par aller voir une de mes camarades de travail en lui affirmant, après plusieurs années certes que celui ci était guéri ! Dés lors j'ai cessé de parler de "çà" et même si "çà" n'allait pas mieux, au minimum je réussissais à donner le change, l'essentiel quoi...même si. 

 Je sais nous sommes encore en pleine crise et le temps n'est peut être pas encore à parler d'un après, pourtant, est ce que les malades eux mêmes n'auraient pas un certain intérêt à ce qu'on parle d'autre chose ?

D'autre chose que leur maladie, d'autre chose que notre éventuelle contagion ?

"Manger" du corona virus à tous les repas, n'est il pas le meilleur moyen de rendre toute la population d'un pays malade, et si oui, dans quel intérêt ?

Bon, je sais que dans nos assemblées "représentatives" les corps des médecins et des enseignants sont sans doute les mieux représentés, mais est ce une raison pour oublier la vie tout cours, et transformer l'ensemble du pays en une vaste "chambre d'hôpital" ? D'autres valeurs que la protection contre la pandémie, ne sont elles pas à défendre, comme la LIBERTE par exemple ?

"Regardez comment on meurt pour deux cents francs ! " s'exclamait le député Baudin sur les barricades de 1851 !

Attention, à force de "déguster de l'hydroxie choloroquine, de l'oxygène en bouteille, et...et même des masques protecteurs par milliards, on risque aussi de se pourrir la vie, pardon, de se pourrir la boite de conserve dans laquelle nous allons bientôt "volontairement" nous contraindre à vivre, avec de surcroit la certitude que "Big Brother nous regarde" !

Pardon : "nous protège" sacré distinguo ?

Pas si sûr en fait, une fois, en effet que nos gouvernements auront refermé le couvercle de nos contestations, de nos observations et ce, en affirmant ardemment qu'ils le font pour notre bien, qu'est ce qui nous garantira contre leurs éventuelles malversations ou plutôt contre leurs erreurs de jugement ?

On nous dit aujourd'hui que sans une lutte certaine et affirmée contre le corona virus nous sommes certains d'aller dans le mur.

Peut être...

Mais cette lutte est elle la mère de tous les combats, et vaut elle à elle seule qu'on oublie ce que nous sommes et où nous voulons aller ?              

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