Il allait par le vent
Semant femmes et enfants
Et il n’avait que faire
Qu’ils vivent là en enfer
Il serait, bel amant, tant pis pour les restants
Il allait par le vent comme semant la tempête
Pensant certainement toujours vivre en fête
Et il n’avait que faire de ceux qu’il oubliait
Puisqu’ils étaient si loin pour lui d’être parfaits
Il avait trop à faire de ses nombreuses familles
Et se moquait surement de faire des pupilles
Le ciel pour lui était sa seule affaire, méprisant
Le sort toujours indigne de ces autres rampants
Qu’aurait il pu faire de ces mômes en surnombre
Qui projetaient sur sa vie une image aussi sombre ?
Sans doute fallait il qu’il choisisse qu’il rejette
N’étant qu’à Ses élus, le véritable prophète
Il fallait bien ma foi, qu’il prenne de l’altitude
Et que ses envolées, expliquent ici son attitude
Seul, avec ceux qui sauraient le rejoindre
Il saurait alors lequel de ses suivants oindre
Il y a là de ces gens qui se prennent donc pour dieu
Faisant ici des princes, et par ailleurs des gueux
N’ayant pour eux que faire de ce qu’ils deviennent
Puisqu’ils leur donnent "la chance" de cultiver leur haine
IL y a là , de ces indifférents, de ces pères félons
Qui trop heureux « d’amours » maltraitent leur rejetons
Mais y a t-il châtiment
Pour qui délaisse l’enfant
Et laisse en sacrifice
Ceux qu’ils réprouvent de fils ?
Errantes et sans amour
Leurs filles oubliées peuvent ignorer le jour...
"Elles mêmes" sans grand recours
Vivent la, dénudées et sans aucun secours
Mais ils n’ont EUX que faire des paroles qui raisonnent
Et de leurs abandons qu'à eux seuls ils pardonnent …"