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Billet de blog 10 mars 2020

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Refuser la peur

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Ce blog est personnel, la rédaction n’est pas à l’origine de ses contenus.

La bourse panique, les gens s'affolent et ils portent désormais par millions ces petits masques censés les protéger, et plus globalement l'économie s'enrhume alors que le corona "virusse".
Il est vrai que l'épidémie si épidémie il y a, peut apparaitre spectaculaire, tout au moins dans les effets qu'elle provoque : désertion des villes en Chine, fermeture des salles de spectacles, interdictions de rassemblement de plus de xpersonnes !
A n'en pas douter, on en est pas encore à l'application de la loi martiale, mais, mais à regarder le nombre de gens qui se promènent masqués dans nos rues on en vient à se demander si la fin du monde n'est pas pour aujourd'hui !
Si l'on ajoute en effet à tout cela le ramdam produit par les médias autour de cette "pandémie". Oui on peut se demander si l'on n'est pas en Etat de siège !
On peut se demander surtout si, nous ne sommes pas atteints par une amnésie collective qu'il faudrait à tout prix guérir pour enfin entamer un processus de résiliance face à ce corona !
Attention, personne ne nie ici l'importance du nombre de morts entrainées par cette épidémie récente et il ne s'agit en aucun cas de relativiser la peine de chaque famille, de chaque proche, concerné par la mort d'un ami ou d'un parent.
Il s'agit avant tout et essentiellement de dire que l'ennemi, si ennemi il y a, n'est, pour l'heure, pas tellement plus redoutable que la grippe que nous rencontrons chaque année. Grippe dont j'aurais pu décéder l'année dernière, sans qu'on en parle plus que cela. Arrivé à l'hôpital j'avais 40 de fièvre et j'étais totalement déshydraté !
3 jours sous dose massive d'antibiotique...
Et d'ailleurs puisqu'on en parle : alors même que nous venons de commémorer le centenaire de la guerre de 1914 : qui a gardé en mémoire le triste épisode de la grippe espagnole qui a rajouté du drame au drame ? 408.000 décès, rien qu'en France, et approximativement 50 millions de morts dans le monde !
A cette époque, sans doute la grippe a prélevé son tribut sans qu'il ne nous soit possible de rien faire, ce qui n'est plus le cas aujourd'hui !
Alors oui, il faut parler du virus qui s'installe sous nos yeux, mais le faire sans saluer les énormes progrès de nos médecines, la marche insensée que nous avons réalisée vers un mieux être de mieux en mieux partagé, y compris dans le domaine de l'hygiène, n'aurait sans doute que des effets délétères sur nos économies, bien sûr, mais à terme aussi sur notre santé et notre morale !
En survivant de ce genre de petite "bébête" (comme parait il beaucoup de gens touchés par ce virus), une fois l'effet de sidération passé, je me suis dit : "je suis vivant et je sais la dette que j'ai encore contractée à l'égard de la médecine ! A nouveau j'ai marché sur la lune" Peut être est ce cela qu'il faut commencer par se dire aujourd'hui : je suis vivant, comme 90% ,au moins, des gens qui ont été touchés, et il faut que je fasse honneur au sursis qui m'a été offert...en refusant la peur !

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