Il est des gens débiles qui tuent sans retenue
Et qui pour un regard massacrent toute une rue
Il est de ces fous inconscients du malheur qu'ils diffusent
Qui tuent, un jour, malheureux, par ruse
Il en est même qui pour de simples bobards
Promettent à tous l'enfer au hasard
Et il y a ces mômes que l'on croit innocents
Mais qui répandent un jour des marres de sang
On pleure sans doute en constatant l'horreur
On cherche aussi quelles ont été nos erreurs
Et ce faisant on oublie l'essentiel
Apprendre aux autres la valeur démentielle
Des vies qui ne leur appartiennent pas
Et sur lesquelles ils n'ont aucun droit
Tuer comme on élimine
Tuer comme on domine
Tuer comme on possède
Une femme qui sur le bitume décède
Et se croire héroïque
Dans une lutte magnifique
Suprême domination ?
Délirante abomination !
Infinie lâcheté !
Abyssale débilité !
Qu'importe qu'ailleurs un enfant pleure
Dans l'instant celui là encore enfant (?) ivre de sang se leurre
Et personne ne comprend vraiment
Ce qui dans notre monde est dément...