Le chômage ce devrait être une colère
Mais çà n'est jamais que la galère
Que les allocs qui se réduisent
Que la vie qui s'ammenuise
Le chômage ce devrait être leur affaire
Mais parce qu'ils s'en savent tous responsables
Ils stigmatisent ces victimes, fatalement coupables
Et rejettent les gens, par brassée, quantité négligeable
Symboles périmés d'une société du jetable
Ainsi écrasent ils les plus fragiles qui "traversent la rue"
Mais qui, plus miséreux, errants reviennent de là déçus
Et complotent en secret pour mieux les réduire
A cette vie précaire et morne presque sans avenir :
Ils plantent ainsi des robots "libérant" du travail
Pour tuer l'ouvrier qu'ils jettent à la ferraille
Ainsi vont tous les tenants des thèses libérales
Qui font qu'asservis on croit prétendre au graal
On se voulait bientôt libéré du labeur
On se voit maintenant plongé dans la frayeur (torpeur ?)
On se pensait bientôt un peu au paradis
Mais c'est la vacuité qui envahit nos vies !
Nous n'avons certes, jamais été si riches,
Mais avec les plus fragiles, dieu qu'aisément on triche !